Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Parler " Lascars " plutôt que délinquant, c'est désigner des transgresseurs insolents et rusés plutôt que des destructeurs, c'est suggérer que leur audace juvénile procède d'une énergie vitale qui construit aussi notre avenir si l'on prend la peine de la connaître.
La transgression juvénile n'est pas un phénomène récent. Elle est même fondatrice, dès lors qu'on regarde sur le temps long : la faute de Eve et Adam, mais aussi la fougue assassine de Roméo et le mensonge effronté de Antoine Doisnel dans les 400 coups sont autant d'actes admirables qui émancipent. Le discours sur la " montée de la violence des jeunes et des incivilités " apparaît dès lors comme un vaste malentendu. Un dialogue de sourds conditionné par la peur, par des motifs réels d'inquiétude devant l'avenir, par un trouble sur la légitimité de la loi...
L'apport majeur de ce livre est de changer de cadre. Il donne une portée philosophique et politique au débat embourbé sur le traitement de la délinquance (réprimer versus assister).
Son écriture ciselée invite chacun à ouvrir ses oreilles pour entendre ce que nous disent de jeunes rebelles et emporte finalement la conviction ; il fait grandir.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !