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C'est une histoire d'amour entre ombre et lumières, celle qui unit Nina, la coiffeuse de Bondy, à son mari Tahar, le chauffeur de taxi marocain.
C'est l'histoire d'un combat : Nina ne parvient pas à tomber enceinte, mais est prête à tout pour devenir mère. Ayant adopté avec Tahar un petit garçon au Maroc, elle se heurte à l'administration, qui refuse qu'il soit ramené en France.
C'est l'histoire de désirs qui s'entrechoquent : pendant que la jeune femme, à El Jadida, se bat pour aller au bout de l'adoption, Tahar, resté à Paris, s'éprend d'une photographe qui lui propose son aide afin de rapatrier l'enfant clandestinement...
Une terrible course contre la montre s'engage alors ; dans cette course, certains s'effondreront juste avant la ligne d'arrivée, d'autres parviendront à leurs fins - mais à quel prix ?
Tous, du moins, auront couru un risque : le risque d'aimer.
Dans ce roman rythmé et saisissant, Xavier de Moulins interroge la puissance destructrice de nos désirs, l'ambivalence des êtres et l'ironie du sort.
Tahar, chauffeur de taxi d'origine marocaine est marié à Nina, coiffeuse.
Depuis dix ans ils tentent désespérément d'avoir un enfant.
Cinq FIV négatives déjà.
Enfin peut-être une solution se dessine grâce à la tante de Tahar qui vit au bled.
Incessants allers-retours entre la France et le Maroc.
C'est un très bon livre, une très belle histoire.
J'avais été un peu mitigée avec le dernier roman de Xavier de Moulins, « Mon garçon »,
mais là j'avoue avoir été captivée.
Tout d'abord, c'est à se demander si dans une autre vie il n'a pas été gynécologue tant il décrit bien les parcours des FIV.
Mais surtout la vie de Tahar et de Nina m'a passionnée.
Le roman est parfaitement bien construit.
Les personnages principaux et secondaires sont très véridiques.
L'auteur a su leur insuffler toute sa sensibilité.
Les immersions au Maroc sont très dépaysantes.
Le ton est particulièrement juste.
Bref, un des romans les plus aboutis de l'auteur.
Il sait nous amener dans cette aventure sans qu'on ait envie de la lâcher.
Je connaissais Xavier DE MOULINS en tant que journaliste, mais je ne le connaissais pas en tant qu’écrivain. Cette lecture m’a permis de découvrir une facette de cet homme que je n’imaginais pas.
« Les hautes lumières » est l’histoire vraiment intense, forte en émotions, d’un couple parisien.
Nina est coiffeuse, mariée à Tahar, un marocain chauffeur de taxi. Ils n’arrivent pas à avoir d’enfant, Nina ayant malheureusement des problèmes de fertilité.
Alors que sa dernière FIV est un échec, qu’elle pense qu’il serait mieux de quitter Tahar pour le laisser espérer devenir père un jour, une opportunité s’offre à eux : adopter un petit garçon marocain, garçon qui ne leur est pas totalement inconnu.
Alors que Nina se bat avec l’administration pour obtenir un visa à cet enfant et l’emmener en France avec elle, Tahar qui est restée à Paris, s’éprend d’une photographe qu’il va croiser un jour par hasard.
Je ne pensais pas sortir si bouleversée de cette lecture.
On se prend immédiatement d’affection pour Tahar et Nina, ce couple malheureux qui n’arrive pas à concevoir un enfant. Alors que Nina s’effondre, s’enfonce dans la noirceur, Tahar fait tout pour rester positif et lumineux pour sa femme.. Ce qui ne l’empêche pas, dans les coulisses, de laisser libre court à sa peine.
Cette nouvelle lecture m’a permis d’en apprendre encore plus sur la FIV, puisqu’une bonne première partie du livre se focalise dessus. Xavier DE MOULINS ne nous ménage pas, nous montre le côté sombre de la FIV, lorsque les essais ne fonctionnent pas. La froideur des médecins, la peine des parents, la dignité perdue. Il m’est difficile de mettre des mots sur ce que j’ai ressenti, tant c’était intense. J’en ai encore les tripes retournées.
Nina et Tahar, suite à cet ultime échec, vont alors suivre des chemins différents, sans qu’ils ne s’en rendent compte. Nina va tout faire pour ramener ce petit marocain avec elle, Tahar va vouloir passer plus de temps avec cette photographe. Tous les deux sont à la recherche de l’amour : Nina cherche celui d’une mère pour un enfant, Tahar celui d’un homme pour une femme.
Même si chacun font des choix parfois inacceptables, on ne peut que compatir face à leur quête désespérée.
La question se pose alors : jusqu’où irions-nous par amour ?
Il y a un mélange de culture très intéressant puisque l’histoire se passe entre la France et le Maroc.
J’ai apprécié ce voyage dans ces terres marocaines, apprendre à connaître leurs coutumes, leurs peurs, leur façon de vivre.. Même si certaines scènes sont choquantes, notamment lorsque cela concerne la place de la femme dans la société ou le rôle de la femme en tant que mère.
On ne s’en rend pas compte, mais les pages se tournent très rapidement.
Le rythme du récit est bien géré, entre narration et action, toujours tout en sentiments et en émotions.
J’ai été surprise par le style d’écriture de Xavier DE MOULINS, qui arrive à véhiculer des ressentis avec facilité. Je l’ai trouvé très tendre également avec ses personnages, même s’il ne les ménage pas. Au final, j’ai presque trouvé que sa plume était féminine, tendre et protectrice.
La fin est intense.
Plus nous approchons des derniers chapitres, plus la tension monte crescendo. Le rythme s’accélère, on vit littéralement ce que les personnages endurent.
On pensait souffler, mais malheureusement on ressort le coeur brisé de cette lecture. La fin ne nous épargne pas, un peu comme la vie qui est belle, mais difficile.
En conclusion, « Les hautes lumières » est un récit aussi lumineux que sombre. Xavier DE MOULINS a vraiment un don pour raconter des histoires, pour faire ressentir des émotions, pour nous faire vivre ce que les personnages vivent, pour nous faire croire que cette histoire est réelle. Je suis encore choquée par ce récit que j’ai vécu intensément du début jusqu’à la fin. J’ai souri, mais j’ai aussi beaucoup pleuré.
C’est un auteur que je suivrai désormais, qui a su me toucher comme peu y arrivent.
Un livre à lire si vous aimez les leçons de vie, belles, dures et intenses.
( https://lectrice-lambda.blogspot.fr/2018/02/les-hautes-lumieres-xavier-de-moulins.html )
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/11/les-hautes-lumieres-de-xavier-de-moulins.html
Nina, une coiffeuse française, est mariée avec Tahar un chauffeur de taxi marocain. Ils ont aménagé dans un pavillon de banlieue pour y loger la famille qu’ils veulent fonder loin de leur cité mais depuis dix ans toutes leurs tentatives pour devenir parents ont échoué.
L’auteur retrace le parcours du combattant d’un couple en mal d’enfant, le chemin de croix de la PMA, les conséquences des traitements hormonaux sur le physique et sur le caractère de Nina qui va tout tenter y compris les recours à un voyant ou à un ostéopathe…
Tahar soutient Nina dans cette épreuve et résiste avec elle à la pression familiale et sociale. Son père est un marocain qui a immigré en France dans les années 60. Mariés au Maroc dans le petit village sans eau ni électricité de la famille de Tahar, le jeune couple subit une pression constante "Chez nous une famille c’est d’abord des enfants", Tahar est fils unique, l’honneur de la famille est en jeu...
Un jour Nina et Tahar ont la possibilité d’adopter un petit garçon de six ans au Maroc, mais obtenir l’autorisation de l’administration de le ramener en France va s’avérer très difficile.
Pendant que Nina se bat au Maroc pour ramener leur fils en France, le hasard met sur la route de Tahar resté en France une jeune photographe, Françoise qui va lui proposer de le prendre comme modèle pour une exposition qu’elle va consacrer à l’intégration, elle veut par son intermédiaire montrer l’autre face des banlieues et lutter contre le racisme.
Une distance se creuse peu à peu entre Nina pour qui le désir d’enfant passe au-dessus de tout et Tahar qui n’est pas indifférent à Françoise. Lui qui a toujours été un fils parfait puis un mari parfait s’interroge et se rend compte qu’il a toujours réfréné ses propres désirs, en premier lieu face à sa mère qui a contrarié son désir de devenir footballeur.
L’auteur interroge la question du désir d’enfant, jusqu’où peut aller le désir d’enfant, jusqu’où peut aller une femme prête à abattre des montagnes quitte à laisser son mari sur le bas-côté de la route qu’elle s’est tracée. C’est un livre très fort et profond qui ne se limite à une histoire de triangle amoureux comme pourrait le faire penser la quatrième de couverture. C’est une magnifique histoire humaine très bien construite avec des rebondissements, avec notamment des éléments du passé de Nina qui resurgissent. L’auteur y décortique finement les ressentis de chacun des protagonistes et a une étonnante capacité à se glisser dans la peau d’une femme. L’écriture très fluide et alerte rend la lecture très agréable. Ce très beau roman qui nous plonge également dans la culture marocaine m’a trotté dans la tête bien longtemps après l’avoir terminé.
http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2017/10/04/35734508.html
Si Les hautes lumières est le cinquième roman de Xavier de Moulins, j’ai découvert l’auteur avec Charles Draper qui m’avait bluffée tant sur la psychologie des personnages que sur sa façon de savoir observer les gens et le monde qui les entoure. Il n’est pas journaliste pour rien ! Entre temps, j’ai eu le plaisir de découvrir Que ton règne vienne. C’est donc naturellement avec impatience que j’ai ouvert ce nouveau roman… et j’en suis sortie abasourdie, sonnée.
Comme ses deux précédents romans, Xavier de Moulins explore le couple, le milieu familial. Ce couple, c’est Nina et Tahar. Originaires de Bondy, en couple depuis une dizaine d’années, ils ont tout pour être heureux… sauf un enfant. Cette ombre au tableau, ils cherchent à la faire disparaître. Ils traversent tout, ensemble : l’attente, le désespoir, le parcours de la PMA. Un ultime recours s’offre à eux, l’adoption d’un petit garçon au Maroc. Là encore, le parcours est semé d’embûches mais va, cette fois-ci, fissurer le couple. Si Nina se défend bec et ongle pour amener son fils en France, Tahar, lui, prend ses distances en faisant la connaissance de Françoise, une photographe.
Quel avenir pour ce couple, cet enfant ? Doit-on suivre ses désirs ? Doit-on tout risquer par amour ? Ce sont à ses questions que Xavier de Moulins amène le lecteur avec une écriture franche, viscérale et un rythme fou digne d’un polar. Une fois commencé, j’ai eu du mal à lâcher ce roman car je brûlais de connaître le dénouement de cette histoire forte.
Les hautes lumières, c’est l’histoire de Nina et celle de Tahar. C’est leur histoire, et celle d’un petit garçon, qui les attend quelque part au Maroc.
C’est l’histoire d’êtres blessés, qui portent au plus profond d’eux des cicatrices, des carences, des doutes à fleur de peau, des plaies à vif, des deuils. Deuil d’un père adulé pour elle, ce père pour qui elle était son Arizona, son horizon, d’un pays de l’autre côté du détroit de Gibraltar pour lui, deuil commun d’un enfant que ni la Nature ni la science ne veulent leur donner, en dépit des multiples FIV qui échouent, immanquablement, clouant le cœur et le ventre de Nina à chaque fois un peu plus. Dix ans de lutte qui prennent fin , lors de cette ultime tentative, qui sera elle aussi un échec . Son « ventre est cassé ».
« Dix ans. Pour rien. Une route dont on ne voit pas la fin. S’arrêter et reprendre, se décourager et espérer, laisser tomber et éperonner de plus belle les flancs de cette volonté, puis reculer, abandonner, essayer d’appréhender la vie autrement. Et recommencer. S’accrocher toujours… C’est fini. Nina ne sera jamais mère ».
Les hautes lumières, c’est aussi l’histoire d’un autre couple. Lui aussi de l’autre côté du détroit de Gibraltar. Un homme et une femme qui s’apprêtent à offrir à un autre homme et à une autre femme l’enfant tant espéré.
C’est une rencontre inattendue dans le taxi que Tahar conduit, alors qu’il rêvait d’être footballeur…
Au fil du temps, au fil des choix, des non-choix, le couple se délite, les chemins semblent bifurquer. Il a, lui, cette petite voix qui le taraude de plus en plus …
« Choisis enfin ta voie, Tahar. Arrête de vouloir faire plaisir aux autres. Choisis ta vie, mon garçon. Es-tu sûr de vouloir suivre ce nouveau chemin ? »
Faut-il, dès lors, écouter ses désirs les plus secrets, les plus insensés, quitte à blesser les êtres que l’on aime le plus, ou que l’on a le plus aimé, quitte à rompre avec ses racines, avec sa culture, avec ce destin tout tracé et quelque part si rassurant ?
Avec une écriture aussi lumineuse que pudique, et des mots brodés comme la dentelle la plus fine, Xavier de Moulins aborde les sujets de la parentalité, du renoncement, des choix de vie, de la transmission, de la route toute tracée qu’il faut parfois quitter si l’on veut toucher ces Hautes Lumières, celles qui peuvent éclairer votre chemin, tout comme elles peuvent vous brûler l’Ame et les ailes.
Vous l’aurez deviné, j’ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman, incontestable coup de cœur pour moi de la rentrée littéraire.. J'ai aimé ce regard d'homme sur une problématique à priori féminine. Et que dire de cette immense empathie, de cette humanité que l'on ne peut que ressentir, page après page (je pense là à la vision des "quartiers", de l'immigration, celle de la première génération) ? J’ai versé des larmes salutaires, des larmes de mère, de femme… Des larmes d’enfant qui a vu son père s’éteindre, et qui , pour lutter contre la fatalité , a voulu fonder une famille.
« A l’origine de son désir de fonder une famille, il y a l’amour d’un père qui s’éteint ».
Splendide, époustouflant, magistral, poignant, lumineux, chaque mot, chaque ligne, chaque page de ce roman est une pure merveille !
Cela fait déjà dix ans que Nina et Tahar essayent d’avoir un enfant. Lui le taxi, elle la coiffeuse, connaissent trop bien le douloureux parcours des FIV, de l’attente, de la désillusion et de la pression familiale aussi. Lorsque leur ultime tentative échoue, Nina va devoir se résoudre à ne jamais être mère, songeant même à quitter son mari pour ne pas le priver de ce bonheur. Jusqu’à ce qu’au nom de l’honneur et de la famille, des cousins marocains leur fassent une proposition inattendue…
C’est l’histoire d’une adoption particulière et risquée, du drame d’un couple qui a traversé tant d’épreuves ensemble et se voit offrir l’un comme l’autre la possibilité de changer de vie. Tandis que s’engage un nouveau parcours, procédurier celui-là, Tahar, effrayé par la puissance de l’engagement et de la responsabilité qu’on veut lui confier, cherche refuge auprès de Françoise, une photographe qui souhaite en faire le fil conducteur d’une exposition, incarnation du visage apaisé de la banlieue – lui ouvrant les portes d’un monde étrangement décalé du sien. Eloignés à la fois par les kilomètres (lui à Bondy, elle à El-Jadida), Nina et Tahar décident de suivre leurs désirs divergents, au risque de s’y perdre. « Les Hautes Lumières » est le cinquième roman extrêmement poignant du journaliste Xavier de Moulins.
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