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Sur une île méditerranéenne écrasée de soleil et hérissée de montagnes, Efisia est devenue, comme son aïeule, gardienne des grandes nacres, les précieux coquillages fichés dans les profondeurs cristallines. Depuis qu'elle a prêté serment, elle entonne la prière à la mer et plonge inlassablement pour récolter leurs longs filaments qu'on appelle byssus. Puis elle file, tisse et façonne la soie marine, auréolée de mythes.
Rosalia a toujours vu Efisia, sa grand-mère, laver, teinter, sécher et faire danser le byssus entre ses doigts. Dans son atelier, elle a appris les gestes et les légendes. Mais comment continuer de protéger les grandes nacres quand la folie des hommes menace ?
Une si belle couverture et un titre intriguant m'ont incité à découvrir ce texte.
De plus, j'avais lu et apprécié le premier texte de cette auteure.
Ce texte est le beau portrait de femmes, gardiennes des grandes nacres et tilleuses de soie de mer. l'auteure nous fait de beaux portrait de femmes vaillantes, courageuses, volontaires. J'ai aimé suivre les parcours d'Efisia, la grand mère et sa petite-fille Rosalia. L'auteure nous parle aussi très bien de la vie dans une île, avec les traditions. J'ai beaucoup appris sur ces grandes nacres, le ramassage du byssus et le tissage. Le personnage de Rosalia apporte une touche moderne et son parcours (universitaire) va lui permettre de conserver la tradition mais aussi informer sur l'appauvrissement des fonds marins lié aux activités humaines et au réchauffement climatique.
Un roman très poétique, avec une belle langue.
#Lesgrandesnacres #NetGalleyFrance
Si je devais résumer ce livre en un mot, je dirai : beauté !
Ce roman c’est l’histoire d’une famille, plus précisément de ses femmes ! Ses femmes qui partent explorer la mer pour récolter les byssus des grandes nacres qui après de méticuleuses manipulations (dont être trempés dans de l’urine de vache ou du citron,) deviennent du fil de soie marine qu’elles tissent.
C’est tout un savoir-faire transmis de génération en génération, des prières, un amour de la mer et de ses grandes nacres !
Ces femmes sont fortes, courageuses, patientes, talentueuses, secrètes…….
Elles aiment, elles sont à l’écoute de la nature, elles vivent pour leur passion et ce savoir-faire unique…..
J’ai trouvé ce livre très beau, je l’ai dévoré, mais aussi savouré !
Les liens entre Efisia, la grand-mère, et Rosalia, sa petite-fille, sont magnifiques !
J’ai aimé les personnages, l’histoire, les thèmes de la nature, de la transmission, de l’amour qui sont très bien décrits.
J’ai découvert avec curiosité l’histoire des grandes nacres et des byssus, l’importance de les protéger, leur rareté…..
Je ne peux que conseiller ce très joli moment de lecture.
Dans cette île de Méditerranée où les grandes nacres occupent les fonds marins en toute tranquillité, l’art du tissage de leurs soies se transmet de mère en fille.
Grâce à de longs filaments de byssus que ces grands coquillages fabriquent pour se nourrir, les tisseuses de l’île ornementent de fil pourpre, des parures destinées à être offertes.
Efisa a appris ce travail ancestral de sa mère et si elle ne parvient pas à y intéresser sa fille Anna, c’est sa petite-fille Rosalia qui saura prendre le relais de la transmission, pour perpétuer la tradition de ce savoir réservé aux « femmina », les jeunes filles devenues femmes.
Ce roman simple, fait de phrases courtes décrivant les splendides paysages sous-marins et les techniques de travail de ces soies, ravira les jeunes lecteurs. Personnellement, il m’a semblé manquer un peu de fond.
En ne situant pas géographiquement cette île et en n’ancrant pas sa narration dans une période précise, Catherine Baldisserri donne une dimension plus intime qu'historique à ce récit qui se concentre sur une seule famille.
J’ai néanmoins appris des choses intéressantes sur ces superbes crustacés et je ne regrette pas ma découverte.
Une jolie histoire sur la transmission familiale de l’art du tissage des soies de mer qui nous rappelle la nécessité de respecter et de protéger les écosystèmes marins si fragiles.
Un voyage au sud de la Sardaigne accompagnée d'Efisia, pêcheuse de Grande nacre. Un roman sur la transmission d'un savoir faire, d'une tradition, du respect de l'océan. J'ai passé un bon moment en compagnie de ces femmes fortes et passionnées et j'ai été émue par les changements qu'elles doivent affronter. Un roman court, où l'on apprend beaucoup de choses mais qui m'a tout de même laissé sur ma faim concernant le personnage de Rosalia. Je n'en dis pas plus, à vous de découvrir.
#NetGalleyFrance #LesGrandesNacres
C'est un très beau roman, écrit simplement qui se lit avec aisance. Les mots sont doux, poétiques et authentiques, sans complications inutiles.
L'histoire révèle les générations de femmes liées au métier de tissage avec du fil de soie marin, un savoir-faire unique transmis de mère en fille.
Ce monde m'était complètement inconnu et j'ai même cherché sur internet pour mieux comprendre la valeur des nacres et du byssus, si précieux.
J'ai été charmée et profondément intriguée par cet univers original.
Suivre le parcours de vie d'Efisa a été un réel plaisir. Cette femme indépendante, forte et passionnée, que l'on accompagne jusqu'à la fin, m'a particulièrement émue. Tout son amour et ses espoirs sont dirigés vers sa petite-fille Rosalia.
Ce récit est à la fois émouvant et captivant. À chaque page, je pouvais imaginer les paysages, ressentir la magie des nacres, entendre les bruits de la mer, les parfums et le souffle du vent.
Une lecture touchante qui m'a transportée dans un monde où la nature reste pure et sauvage.
Un texte simple, clair et engagé abordant la liberté, le savoir, la force et la persévérance des femmes, ainsi que la nécessité de protéger notre écosystème marin plus que jamais.
Presque comme une fable féminine et écologique, sa fraîcheur et sa simplicité m'ont complètement conquise.
Un moment de lecture enchanteur que je recommande chaleureusement.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2023/09/les-grandes-nacres.html
Rentrée littéraire 2023 – Coup de cœur.
Le premier atout de ce livre est sa couverture, j’en ai aimé les nuances de bleus, les silhouettes d’une femme et d’un enfant regardant la mer.
Un bel écrin pour un texte que j’ai adoré, tout en délicatesse et poésie.
J’ai aimé Efisia, gardienne du trésor marin que sont « Les grandes nacres » d’où elle tire les longs filaments pour en tisser une soie marine.
Elle partait seule en mer pêcher ces grands coquillages à la lueur d’un lamparo.
« De retour dans sa cuisine, elle exploitait toutes les parties de la grande nacre. Elle cuisinait le muscle adducteur aux noix de coquille Saint-Jacques. Elle nettoyait les coquilles à l’eau claire de la fontaine, s’en servait comme autant de plats et, avec la nacre à l’intérieur, elle confectionnait des boutons qu’elle cousait l’hiver venu, sur des étoffes. »
Sa petite fille Rosalia l’observe en espérant devenir l’héritière de ce savoir faire qui ne se transmet que de mère en fille.
Efisia et Rosalia sont des femmes courageuses, volontaires et passionnées.
Catherine Baldisserri les décrit avec amour et précision.
La transmission est le fil conducteur de ce roman. Je l’ai refermé en me posant bien des questions sur le réchauffement climatiques, la pollution marine qui peu à peu mettent ces trésors en périls.
J’avais lu et aimé le premier roman de Catherine Baldisserri, « Les voix de Cabo » en regrettant cependant le manque de consistance de ses personnages, ce qui m’avait fait écrire à l’époque :
« Je resterai très attentive au prochain roman de Catherine Baldisseri tant je reste convaincue, qu'elle a un talent certain, des idées et une écriture particulièrement élégante. Il suffit qu'elle ose aller plus loin avec ses personnages, quitte à les malmener, car cette fois-ci j'ai eu l'impression qu'elle les bridait de peur d'aller trop loin. »
Voilà qui est fait, je suis heureuse de saluer la qualité de ce nouveau roman, tout est réussi, la psychologie des personnages, la description du milieu marin, le tout servi par une écriture tellement limpide et élégante.
Un grand merci aux Editions Julliard qui m’ont permis cette découverte en avant-première via NetGalley.
#Lesgrandesnacres #NetGalleyFrance
Au large de l’Espagne, à une époque où sur le continent on circule en calèche, Efisia a prêté serment comme cela se fait de mère en fille. Il s’agit de respecter la mer, de ne pas la souiller pour accéder au droit d’aller prélever le byssus des grands nacres qui servira à produire du fil de broderie.
Les femmes plongent pour couper un peu du précieux byssus. L’activité n’est pas vraiment lucrative : on ne vend pas mais on donne les ouvrages réalisés.
L’amour s’empare d’Efisia, sous les traits de Zingaru mais celui-ci est peu présent, pris par son travail d’architecte sur le continent. Il sera malgré tout père d’une petite Anna, bien résolue à faire sa vie ailleurs que sur l’île. C’est donc sur la génération suivante que reposera la transmission du savoir .
Si le roman n’est pas pour moi un coup de coeur littéraire, il est agréable à lire et offre l’intérêt d’être instructif : la cueillette de la soie de mer est une activité traditionnelle quasiment disparue, en raison du peu de profit et de la dégradation des fonds marins.
205 pages Julliard 24 Août 2023
Coup de coeur
Il y a une tradition au sud de la Sardaigne, tisser les filaments ( appelés byssus) des grandes nacres qui tapissent le fond de la Méditerranée. Efisia a été initiée par sa grand-mère et elle a repris le flambeau à sa mort.
La jeune femme vit sa tâche comme un sacerdoce. Même l'amour profond qu'elle porte à son mari ne la décidera pas à le rejoindre définitivement sur le continent. Devenue veuve alors que sa fille Anna est une fillette de trois ans, Efisia trouve refuge dans la récolte des byssus, la recherche des plus belles teintures et le tissage avec les fils de soie marine colorés.
Anna en grandissant éprouve de la répulsion pour l'univers de sa mère et, devenue adulte, elle s'empressera de quitter l'île pour n'y revenir que de loin en loin. Sa dernière visite sera pour confier sa fille âgée de 4 ans, Rosaria, à sa grand-mère.
L'amour qui unit Rosaria à Efisia, la découverte des grandes nacres, des dangers dus au réchauffement climatique et à la pollution, guideront la jeune femme vers des études de biologie.
J'ai découvert avec "Les grandes nacres" la plume toute poétique de Catherine Baldisseri. Je suis tombée sous le charme de cette histoire de transmission entre femmes aux caractères âpres parfois mais emplis d'amour. Tout ce que j'ai découvert sur les grandes nacres et la protection des fonds marins m'a beaucoup intéressée.
Un très beau roman que je vous invite à découvrir sans tarder.
Je remercie #NetGalleyFrance# et les Editions Julliard pour cette découverte.
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