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« Les fleurs ne sont pas faites pour être coupées », voilà, tout est dit, ou presque…
Cependant, comme j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et que j'ai vraiment envie que vous le découvriez à votre tour, je vais détailler un peu plus.
Ce livre parle d'une pratique encore trop souvent pratiquée : l'excision.
On y raconte l'histoire de Mebrat, une jeune éthiopienne, qui vient d'accoucher de sa seconde fille et qui va décider de ne pas la faire exciser. Or vous vous doutez bien qu'une telle décision, qui va à l'encontre des traditions, n'est pas simple à prendre et peut être lourde de conséquences… Dans ce combat, elle a cependant la chance d'être épaulée par son mari, car oui, l'excision n'est pas seulement le problème des femmes, le changement se construit aussi et surtout avec l'aide des hommes. Ainsi, un petit pas après l'autre, la parole va se faire entendre et les choses changer...
Vous l'avez compris, le sujet est assez dur et pourtant il est abordé avec beaucoup de délicatesse. Ici pas de jugement sur ces traditions -d'ailleurs l'auteure donne aussi la parole à l'exciseuse du village-, juste l'envie de montrer que les femmes ne sont plus obligées de subir.
Un livre magnifique !
Un livre qui aborde un thème délicat et peu traité en littérature, la pratique de l'excision.
Une histoire en deux parties :
La première commence quelque part en Ethiopie, dans les années 80...
En 1980, dans le monde, c'est toutes les 10 minutes qu'une fillette est excisée.
La seconde partie en France, année 2010.
Ce roman nous raconte l'histoire d'une jeune maman éthiopienne qui refuse que sa deuxième fille soit excisée.
Une pratique qui se déroule le septième jour après la naissance.
Mébrat ne se pardonne pas d'avoir cédé à la tradition pour son premier enfant.
« tu seras une femme fière et entière"
Non, on ne te coupera pas.
je n'ai pas eu ce courage pour ta sœur, je l'aurai pour toi. Je n'ai plus peur.»
« Les fleurs ne sont pas faites pour être coupées »
Seulement, contester cette pratique, c'est se mettre à dos, toute la communauté, sa famille, ses voisins...
Mais Mebrat est courageuse et ne cédera pas à la pression de son entourage ayant le soutien de son mari.
Ce sera le début d'une lutte difficile pour briser et changer les coutumes bien ancrées depuis des générations dans le village et dans tout le pays.
Le chemin est long mais petit à petit, d'autres villageois suivront leur exemple, laissant intactes leurs filles.
Dans la seconde partie, en 2010, le lecteur pourra suivre Shoaye, la fillette épargnée, devenue grande. Elle est médecin et propose aux femmes mutilées, une reconstruction de leur intimité.
Shoaye prendra la relève de ses parents dans leur combat contre l'excision.
C'est un roman court, touchant, parlant d'un sujet rare, encore tabou dans certains pays mais si essentiel de continuer à informer, à dénoncer ces mutilations abominables qui existent encore de nos jours.
C'est une fiction mais réaliste et d'actualité.
J'ai apprécié cette lecture, l'écriture est fluide et simple et le sujet traité avec délicatesse.
Je salue l'auteure d'avoir osé aborder ce thème dans un roman qui peut être lu par un large public (adultes comme adolescent(e)s)
J'ai juste un petit regret, j'aurais aimé que le sujet soit plus approfondi et plus documenté. Je connaissais cette problématique pour avoir déjà lu des ouvrages mais pour les lecteurs qui connaissent mal, cela leur serait utile.
Toutefois, cela reste un très bon début pour aborder l’excision.
Je remercie Les éditions de la Rémanence et Babelio pour cet envoi.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2019/10/les-fleurs-du-lac.html
90 pages seulement, mais 90 pages d'une rare intensité, pleines de force et de courage.
Les premiers chapitres sont d'une telle dureté qu'il est difficile de les passer, parce c'est vrai, parce que c'est réellement ainsi que ça se passe. Mais cette dureté est nécessaire pour comprendre le refus puis le combat des femmes de ce roman.
À lire pour réfléchir et faire avancer les choses.
#lecture #livres #chroniques #LesFleursDuLac #ChristelleAngano #EditionsDeLaRemanence #NetGalleyFrance
Le quatrième de couverture :
Mebrat est éthiopienne. Dans son village, on pratique encore l’excision. C’est contre cette tradition que la jeune femme, moderne et courageuse, va décider de s’élever en refusant de confier sa cadette à l’exciseuse. Comment réagira le village ?
Je remercie Les éditions de la Rémanence pour l'envoi, via net galley, du roman Les fleurs du lac de Christelle Angano
Mebrat est éthiopienne. Dans son village, on pratique encore l’excision. C’est contre cette tradition que la jeune femme, moderne et courageuse, va décider de s’élever en refusant de confier sa cadette à l’exciseuse.
Comment réagira le village ?
Les fleurs du lac est un court roman qui m'a captivé de la première à la dernière page.
Il commence dans les années 80, en Ethiopie, dans un village où toutes les petites filles se font exciser. C'est ainsi, il est impossible de ne pas se soumettre à cette tradition.
Pourtant, Mebrat devient contre ses pratiques quand elle assiste à la mort d'un bébé. Et il devient évident pour elle (et pour son mari) qu'elle ne fera pas exciser sa seconde fille.
Peut t'on se mettre contre les traditions ? Les refuser ? Et combattre tout un village ?
Mebrat et son mari ont cette volonté, cette force et ce combat est admirable.
Les fleurs ne sont pas faites pour être coupées répète Mebrat, et elle a bien raison. C'est d'ailleurs cette phrase qu'elle dit souvent à sa jeune fille, pour qu'elle comprenne et accepte sa différence par rapport à sa sœur et leurs camarades.
Les fleurs du lac est un roman vraiment poignant, qui parle d'un sujet peu traité et méconnu, voir carrément tabou dans certaines cultures. Pourtant, toutes les 10 secondes, on excise une petite fille !! Cela fait réfléchir...
J'ai adoré cette lecture, parfois difficile mais nécessaire. C'est un roman, mais il reflète une certaine réalité, qui me fait froid dans le dos.
Ma note : un énorme cinq étoiles.
Les fleurs ne sont pas faites pour être coupées
*
Je prends la plume (enfin le clavier de mon PC) pour vous donner mon avis ému sur ce court roman.
Un roman délicat qui est à mettre entre toutes les mains (aussi bien femmes que les hommes).
Saviez-vous que toutes les 10 secondes, on excise une petite fille. C'est terrible! Oui, ce roman parle de l'excision et de ses contradictions d'un peuple africain.
Bien sûr fictif, mais si transposable malheureusement. Ici, l'histoire se passe en Ethiopie. Un pays encore traditionaliste dans le milieu rural. Avec ses us et coutumes. On pense notamment à cet acte chirurgical reproduit depuis des millénaires: l'excision.
En tant que femme occidentale, je ne peux évidemment pas comprendre. Je suis révoltée.
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Une jeune femme tente de briser cette tradition, avec tact et fermeté. Dans un village, le combat est rude, périlleux, remis en cause mais l'heroine est convaincue que les choses se passeront en douceur. Mais s'amélioreront.
Sa fille, non excisée, utilisera le même cheval de bataille et créera un dispensaire où elle reconstruira chirurgicalement ces femmes brisées .
*
Avec une écriture juste, sensible, l'auteure ne juge pas. de plus, elle décrit si bien cette richesse sensorielle (l'odeur grillée des grains de café, le crépuscule sur le lac, la galette de pain...) d'un pays assez méconnu.
Un récit sensible que je confie maintenant à mes deux filles. Pour ne pas oublier la chance d'être des femmes intactes.
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