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Au terme de la guerre avec les États-Unis d'Amérique qui entraîna la perte de Cuba, de Porto-Rico et des Philippines, l'Espagne de 1898 semblait s'éveiller du long sommeil de l'illusion et de la décadence. Les yeux s'ouvraient. La réalité, morne ou sordide, décourageante et irréfutable, s'imposait. De sorte que, plus que jamais, à partir de cette date, penseurs et écrivains, dans les essais et les romans, semblent influencés par le contexte politico-social du temps. Journalistes, historiens, hommes de science, militaires, tous ressentent profondément la crise, en souffrent et expriment leurs inquiétudes. L'Espagne, " l'homme espagnol ", sont remis en question. Comment peut-on être Espagnol ? Se demande-t-on.
L'Espagne, doucement bercée dans le protectionnisme intellectuel de la Contre-Réforme depuis trois siècles, s'éveille au doute. Elle connaît tous les doutes en même temps.
A la suite de ces importantes défaites militaires, on parlera de crise de conscience, de crise d'identité, de crise de valeurs, de rupture enfin.
L'Empire espagnol s'étant une nouvelle fois fractionné, l'unité ibéro-américaine survivrait-elle à cette cassure ? Partant de ce phénomène historique, on étendra la réflexion, en amont et en aval de 1898, à d'autres désastres "militaro-impériaux", considérés comme révélateurs sociaux et événements (re)fondateurs : ceux subis, entre autres, par la France, l'Italie, l'URSS ou la Yougoslavie...
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