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Les céramiques sigillées d'Espalion (Aveyron - France) localisation de l'atelier, productions, diffusion

Couverture du livre « Les céramiques sigillées d'Espalion (Aveyron - France) localisation de l'atelier, productions, diffusion » de Jean-Louis Tilhard aux éditions Aquitania
  • Date de parution :
  • Editeur : Aquitania
  • EAN : 9782910763145
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Qui mieux que Jean-Louis Tilhard, pouvait étudier en détail les céramiques sigillées d'Espalion ? Il y a plus de vingt ans, alors que l'existence d'un atelier de céramiques sigillées à Brive commençait à poser des problèmes, Lucien et Jérôme Cabrolié me signalaient, tout près d'Espalion, des... Voir plus

Qui mieux que Jean-Louis Tilhard, pouvait étudier en détail les céramiques sigillées d'Espalion ? Il y a plus de vingt ans, alors que l'existence d'un atelier de céramiques sigillées à Brive commençait à poser des problèmes, Lucien et Jérôme Cabrolié me signalaient, tout près d'Espalion, des trouvailles fortuites de céramiques sigillées, quelquefois surcuites, associées à des fragments de moules et à des tuyaux de fours de potiers. Après m'être rendu sur place pour confirmer la présence d'un atelier de sigillée de la deuxième moitié du 1er siècle après J.-C., j'en fis part à mon collègue et ami Jean-Louis Tilhard, qui était en recherche du véritable atelier correspondant aux trouvailles de Brive. Il se lança alors, avec toute l'efficacité que nous lui connaissons, dans l'approche de ces sigillées d'Espalion. Il leur consacra même une brillante étude universitaire intitulée : Recherches en céramiques sigillées : étude d'un nouvel atelier de Gaule Méridionale soutenue à Bordeaux en 1991, sous la forme d'un DEA.
Passionné par les poteries gallo-romaines, il a présenté, dix ans plus tard une monumentale thèse de doctorat sur les céramiques sigillées du Haut-Empire à Poitiers, où, malheureusement, ne figurent presque pas de vases d'Espalion. Mais il sut reprendre, aussitôt après, des recherches très détaillées sur les sigillées d'Espalion, leur production, leur diffusion commerciale, leur composition chimique, et surtout leurs décors et leurs estampilles, parfois très proches de ceux de la Gaufesenque (Millau) avec lesquels il a pu multiplier d'intéressantes comparaisons.
Cet ouvrage, dont l'intérêt scientifique est certain, servira de base solide et incontournable pour la poursuite des recherches sur cet atelier et ses productions. Il ouvre de nouvelles perspectives sur le réseau des ateliers de gaule méridionale, dont il enrichit notre connaissance en suscitant de nombreuses questions. Solidement documenté et abondamment illustré, il constituera une référence indispensable pour les céramologues français et étrangers. Il suscitera l'intérêt des archéologues et des historiens de l'Antiquité romaine, et il conviendra aussi à un publis de non spécialistes intéressés par l'archéologie et le patrimoine.

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