Plus les hommes meurent, plus nous sommes amenés à nous poser la question « à quoi bon vivre, si tous les jours les armes sont fabriquées pour donner la mort ? » Bien que nous disposons de moyens privilégiés, de valeurs morales et intellectuelles pour bâtir des communautés capables de vivre dans la paix et dans la convivialité, nous avons choisi de transformer le monde en un lieu où l'âme humaine ne rime à rien. Les armes, à force de tuer, d'anéantir et de rendre en cendres toute vie humaine, ne peuvent que pleurer, se lamenter et même s'indigner contre l'extrême furie des hommes. Sommes-nous pressés de voir la fin du monde ? Ou voulons-nous tout simplement vivre en petit nombre pour profiter des délices de ce monde ? Si tel est l'enjeu auquel s'adonnent nos dirigeants politiques et militaires, la malédiction des armes meurtrières dont ils sont auteurs se retournera contre eux. Mieux vaut la vie, car l'amour profond nous soulage et nous procure une autre raison de vivre...
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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