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« Vous êtes une sorte de médecin, n'est-ce pas ? - Pas vraiment..., murmura l'Enquêteur. - Allez, ne soyez pas si modeste ! » reprit le Responsable [...]. « Rappelez-moi le but exact de votre visite ? - À vrai dire, ce n'est pas vraiment une visite. Je dois enquêter sur les suicides qui ont touché l'Entreprise. - Les suicides ? Première nouvelle... On me les aura sans doute cachés. Mes collaborateurs savent qu'il ne faut pas me contrarier. Des suicides, pensez donc, si j'avais été au courant, Dieu seul sait ce que j'aurais pu faire ! Des suicides ? » Ph. Cl.Grâce à ce petit livre subtil, Philippe Claudel nous montre à quel point la fiction peut saisir le réel. Fascinant. François Busnel, L'Express.Récit d'une longue marche vers le néant, interrogation sur le sens de la vie et cri d'alarme, cette « Enquête » bien menée fascine, où Philippe Claudel se situe du côté de Kafka et d'Aldous Huxley. Marie-Françoise Leclère, Le Point.
C'est une histoire et une atmosphère assez angoissantes au sens d'inquiétant et de pesant. On tourne en rond autant que le personnage principal qu'on finit par prendre en grippe. Seul la capacité de l'écrivain à décentrer son écriture sur les objets m'a ravi ("des peluches étonnées d'avoir perdu à jamais les bras des enfants qui les serraient", etc.)
Mais où suis-je tombée? D’accord la quatrième de couverture n’était déjà pas très engageante, pas très claire, mais on ne doit pas s’arrêter à ça n’est ce pas? Sauf qu’en fait si, j’aurai du m’arrêter à ça. L’absurde, le pas clair, c’est l’essentiel du livre.
C’est pas trop mal écrit, la première partie du livre j’ai ressenti cette oppression, cette inquiétude avec l’Enqueteur. J’étais dans le gris, j’étais comprimée, j’étais curieuse, j’étais inquiète. Et puis petit à petit, comme rien ne s’explique, j’ai commencé à décrocher. J’ai le genre d’esprit qui cherche à se raccrocher à la réalité, on me dit « c’est une fiction qui cherche à saisir le réel », alors mon esprit cherche à approcher le réel dans la fiction. Mais en fait non, on s’enlise, on se perd, la réalité disparaît et la critique qu’on imaginait au début disparaît.
Alors oui, paraît qu’il y a du kafka là dedans. C’est vrai, je l’avoue, j’ai un peu vu de « la métamorphose » là dedans. Et puis ça aussi, ça s’est perdu.
J’ai fini le livre en sautant des phrases, sans en voir l’intérêt. Je suis déçue. J’ai l’impression d’avoir perdu 2h de mon temps. Mais peut être que c’est ça le fond du livre? Rentrer dans l’absurdité de « ce qu’il faut faire, c’est comme ça qu’on a toujours fait »?
https://stephalivres.wordpress.com/2018/11/09/lenquete-philippe-claudel/
Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, à tout comprendre, il n'y a pas vraiment d'explications à la fin.
Bref, je n'ai pas vraiment accroché.
Quelle étrange histoire !
L’enquêteur est envoyé dans une ville pour analyser une série de suicides dans « l’entreprise ».
Depuis son arrivée, rien ne se déroule comme prévu. Pour lui, ça vire rapidement au cauchemar :
Personne ne l’attend dans cette ville déserte sous la neige
L’hôtel qu’il trouve enfin tard dans la nuit est des plus énigmatique
Un policier étrange est au courant de ses moindres faits et gestes
…………
Plus les pages se suivent et plus le cauchemar prend de l’épaisseur.
Toute puissance du pouvoir financier, flots migratoires, déshumanisation, êtres robotisés….., l’Enquêteur est au cœur de tout cela présenté comme un conte fantastique dans un monde kafkaïen.
Un livre plus que déroutant et dérangeant servi par la plume impeccable de Philippe Claudel.
Entre Kafka et Huxley promettait la 4ème de couverture, les derniers chapitres moins digestes, prennent une tournure que l'on apprécie ou pas. Je préfère encore les premiers romans de Claudel pour leurs histoires, et leurs styles. Pour ce qui est de Kafka et Huxley, je préfère les originaux.
Philippe Claudel est décidément un grand maître de l'écriture. Il nous entraîne cette fois-ci dans un roman déroutant, inquiétant. Cette histoire est bien sûre en lien avec notre société. Elle fait appel à ce que nous sommes et nous invite à réfléchir sur notre monde et ce que nous ressentons.
Tous les personnages sont anonymes et n'existent que par leur fonction : l'Enqueteur, le Veilleur, le Policier.... La ville ou se déroule le roman, l'Entreprise s'est développée de manière exponentielle et n'a plus guère de limites connues. La ville existe-t-elle d'ailleurs sans l'Entreprise ? Rien n'est moins sûr. L’Enquêteur est le personnage principal. C'est lui qui raconte son arrivée dans cet univers, l'emprise de l’entreprise sur la ville, la manière dont on annule progressivement son existence en l'oubliant à la gare, en niant sa fonction alors qu'il n'existe qu'à travers elle,comment chacun dans la ville n'existe semble avoir perdu son identité propre.
L'auteur interroge, bouscule en allant toujours plus avant dans cet univers strictement économique où la pensée politique, sociale … n'a plus de place, où l'individu n'existe plus que comme rouage d'une énorme machine. La Machine réussit même à semer le trouble chez l'Enquêteur en lui donnant à croire quelle fonctionne d'une manière différente et que c'est lui seul qui la voit sous ce jour. En niant la conscience de l'indi, elle nie même son existence et provoque sa disparition physique.
Personnellement j'adore Claudel et j'ai lu plusieurs de ces ouvrages mais cette fois-ci, j'ai trouvé la lecture indigeste, lourde et fastidieuse parce très vite j'ai compris où il m’emmenait . Cet univers est tellement pesant, que j'avais hâte d'arriver à la conclusion et à la dernière page.
pas accroché pourtant d'habitude j'aime cet auteur
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