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Petit garçon étrange, Adrien guette chaque semaine l'arrivée du père de sa demi-soeur, dans l'espoir de recueillir un regard, une parole ou un geste tendre.
S'il rêve d'un papa, Adrien veut surtout percer le secret de sa naissance, secret qu'il croit enfermé dans une boîte rouge, cachée hors de sa portée. Le jour où sa mère se fait renverser par une voiture et se transforme en "tas-de-fraises-à-la-crème", la possibilité d'une vie différente s'ouvre à lui. Mais Adrien, l'enfant-rien, peut-il vraiment trouver sa place dans une famille qui n'est pas la sienne ?
« Je m’appelle Adrien. Dans Adrien, il y a rien. »
Voilà ce que pense Adrien. Voilà ce que pense ce tout petit garçon de lui-même.
Père inconnu
Mère présente physiquement mais totalement absente en proie à une profonde dépression.
Demi-sœur qui va souvent chez son père, lequel ne s’intéresse absolument pas à lui.
Grave maladie des reins qui lui interdit d’aller à l’école.
Il se sent seul, si désespérément seul
C’est une historie triste, une histoire d’immense solitude.
Mais malheureusement, je n’ai pas ressenti d’émotion, je n’ai pas réussi à m’impliquer.
Ce roman très court d'à peine 120 pages relate du désespoir d'Adrien, enfant-rien. Adrien enfant malade. Il cherchera désespérément son père-néant, dans les yeux de celui de sa demi-soeur Isabelle, qui l'ignore. Il s'accrochera à sa dernière branche, sa maman, qui suite à un accident ne pourra plus lui donner la moindre information. Il se noiera dans cette boite rouge à secret, qui ne lui apportera finalement pas ce qu'il cherchait...
Ce 1er roman solo de Nathalie Hug est très lourd, il n'y a pas de joie, à aucun moment, juste de la tristesse, du désespoir, de l'attente... L'auteure à mis 10 ans à coucher sur papier cette histoire qui l'envahissait, et je trouve que l'on ressent très bien toute cette implication personnelle. La fin m'a totalement bouleversée, révélant tout, en une phrase... Bref, ce livre, très bien écrit, qui ne m'avait peut être pas convaincue totalement lors de ma lecture, m'a retournée comme une crêpe à la dernière page.
Adrien n'est rien car dans Adrien il y rien, il est un enfant-rien
Adrien est un petit garçon en souffrance, il n'as pas de père et ne sait pas d’où il vient.
Sa maman est si souvent triste qu'elle ne voit plus Adrien et sa demi sœur, elle, elle a son papa mais ce n'est pas celui d'Adrien.
Il va bien tenter de l'aimer et de se faire aimer mais il n'y aura rien.
Puis sa maman va avoir un accident et là il n'y aura encore moins de rien, elle est plongée dans le coma, ce pauvre petit garçon va devoir faire face à toutes ses interrogations et va user de plusieurs stratagèmes pour y arriver.
Un roman court et bouleversant avec un enfant en perdition dans un monde de grands.
Une fin surprenante à relire pour bien la comprendre.
Un titre révélateur qui amène dans un premier temps le lecteur à une belle émotion et une forte interrogation. Qui est cet enfant ? Pourquoi est-il nommé « L’enfant-rien », dénomination triste et belle à la fois. Une couverture réalisée par Stéphanie Roujol, présentant une photographie (cliché de Erik Von Weber / Getty images) d’un enfant observant semble-t-il contre et au travers d’une vitre car on voit des reflets de verdure, d’un décor extérieur. Cette photographie nous offre déjà avant même la lecture des émotions entre tristesse du regard de l’enfant et sa beauté angélique et ses yeux perdus dans une vision qui lui appartient intimement. Que regarde-t-il ? Que voit-il ? Que pense-t-il ?
Puis, on entre dans l’univers du premier roman-solo de Nathalie Hug et il n’y a pas d’autre mot possible que de dire « bouleversant ». C’est un beau roman plein d’une quête d’amour, de tendresse, dans un univers entre cruauté, égoïsme et solitude. Un roman marquant qui ne laisse pas indifférent, qui enveloppe le cœur à jamais de ses mots si bien choisis, si purs et si vrais. L’enfant-rien comme un hymne d’amour et de vie, un enfant possible. Chaque mot est un cri du cœur. Ne pas connaître alors Nathalie Hug c’est à la fin de son ouvrage avoir l’envie de la découvrir plus amplement, juste pour continuer à voir si elle nous bouleversera encore par la suite. Il est rare de lire un aussi beau roman, sans fausseté ou la pudeur est partie aux oubliettes ou le cœur déborde ainsi et où l’émotion est palpable. Les images d’une vie se dressent devant nos yeux un peu humides. Notre cœur se serre…
L’enfant—rien devient l’enfant que l’on a envie de prendre contre sa poitrine battante et de ne plus quitter.
Quand on regarde l'actu de cette semaine, on se dit que ce titre à vraiment une autre dimension..Voila juste une pensée pour un petit bonhomme de 3 ans qui subit la guerre des grands. Et effectivement, il n'est rien , lui tout seul parmi le flot, mais il est tous ces enfants de par le monde qui ne sont rien ...
Pour en revenir à ce roman, Nathalie Hug est décidément très forte pour jouer avec ma corde sensible. Un roman court. Mais il est vrai que parfois les mots ne sont pas nécessaire pour faire passer des émotions (ok je vous vois venir, c'est vrai dans un bouquin c'est plus compliqué) et pourtant toute la souffrance de cet enfant est dans les non-dits de sa mère.
Adrien est un enfant d'une dizaine d'années qui recherche désespérément l'identité de son père. Sa demi-sœur voit son père régulièrement, mais lui personne. Sa mère est une femme brisée, quand à sa tante , la sorcière, est une abjecte créature. Voila le tableau...
Je reprochais à ma mère de ne jamais parler de mon père, mais, plus que tout, je lui reprochais ces journées sombres où elle se flétrissait comme une vieille dame. Un vendredi soir sur deux, la porte se refermait sur ma sœur et s'ouvrait sur mon enfer. Un abîme de quarante-huit heures. Isabelle partie, ma mère s'éteignait brutalement.
L'auteur nous plonge directement dans le cerveau de ce gamin en nous livrant ce roman à la première personne, oui c'est son côté auteur de thriller , un brin machiavélique ! Toujours est-il que nous nous passionnons, révoltons, prenons les coups et les déceptions de ce môme.
Le précédent ouvrage que j'ai lu de Nathalie était 1, rue des petits-pas totalement différent et pourtant absolument bouleversant tous les deux...Je ne peux que vous conseillez que "L'enfant-rien" ne tombe dans le néant !!
http://lesciblesdunelectriceavisee.blogspot.com/2015/09/lenfant-rien-nathalie-hug.html
Un livre totalement désespérant sur la vie d'un enfant délaissé... A ne surtout pas lire si on n'a pas le moral au plus haut!
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