Après le décès de sa mère dans un accident de la route, Bree Matthews, seize ans, ne désire qu'une chose : quitter la maison familiale et tous ses souvenirs d'enfance. Intégrer le programme anticipé de la prestigieuse université de Caroline du Nord, à Chapel Hill, semble être une échappatoire idéale - jusqu'au jour où elle est témoin d'une agression magique, repoussée par deux étudiants plus âgés. Dès lors, tout ce que Bree croyait savoir sur le monde s'écroule : non seulement la magie existe, mais une société secrète millénaire lutte sans relâche pour préserver l'humanité des hordes maléfiques qui menacent de l'éradiquer. Une société qui pourrait avoir joué un rôle dans la mort de sa mère. Pour connaître la vérité, Bree n'a d'autre choix que de l'infiltrer, à ses risques et périls...
Bree commence un programme universitaire anticipé. C’est un peu son moyen de fuir le deuil de sa mère. Pourtant, très rapidement des éléments étranges dont elle est témoin lui rappellent des souvenirs du soir du décès. Elle décide de se rapprocher de la société secrète en cause dans l’espoir d’élucider le mystère autour celui-ci. Sa mère était élève ici. Bree voit des choses. Les mystères s’accumulent et tous mènent à ce groupe d’élites très « blanc et propre sur eux ». Petit à petit, on se retrouve en pleine légende arthurienne des temps modernes. C’est un récit très addictif, plein de rebondissements, avec un univers très fin mêlant histoire européenne et esclavage. Un des points fort selon moi est le traitement de la diversité. Tout est fait avec finesse. On voit le racisme qu’il soit assumé ou intériorisé, on voit la lutte de classe mais aussi l’homophobie au sens large, le sexisme… sans jamais tomber dans la situation lourde et pesante. Chaque discrimination est mise en avant régulièrement et par petite touche dans tout ce qu’il y a de banal au quotidien. Je trouve que le choix de les rendre omniprésents tout en restant un petit détail dans l’histoire est pertinent et renforce le message de la banalité du problème des discriminations. Les développements de l’histoire donnent une dimension épique qui appelle la suite.
https://bookshowl.blogspot.com/2021/03/legendborn-tracy-deonn.html
J'aurais tellement voulu vous dire que j'ai aimé ce livre, mais je n'ai même pas réussi à le terminer... Je suis très déçue car ce livre n'a reçu que des éloges, mais je n'ai vraiment pas réussi à l'apprécier.
J'avais été prévenue que le côté légendes arthuriennes n'était pas très poussé, je n'avais donc pas trop d'attentes de ce côté là. Au final ce n'est qu'une inspiration comme une autre, l'auteure aurait très bien pu choisir la mythologie grecque ou n'importe quoi d'autre pour broder son univers autour. Non, ce sont les personnages, l'engagement et le style de ce livre qui m'ont dérangé.
Au début, j'avais pourtant plutôt accroché. J'avais beaucoup d'empathie pour Bree, le personnage principal qui n'arrive pas à se remettre de la mort de sa mère et qui a tout un tas de problèmes lié au fait qu'elle soit noire. Sauf que, au fur et à mesure des chapitres, Bree m'a semblée de plus en plus insupportable. Elle a tellement de rage et de tristesse en elle qu'on ne peut juste rien dire. Elle est tout le temps sur la défensive, tout le monde, tout ce qu'on dit lui déplait et, franchement... autant je peux comprendre sa détresse, autant je pense profondément que ça ne justifie pas d'être à ce point détestable.
Mais bon, Bree n'est pas le seul problème ici. Tous les personnages sont des drama queen et n'ont aucune nuance, le garçon torturé est à fond dans son rôle, le héros beau gosse qui va s'allier à Bree (et qui est comme par hasard la seule personne qu'elle supporte -sans avoir fini le livre je peux donc supposer à 99% qu'elle va en tomber amoureuse) est terriblement parfait. Bref, c'est trop.
Et du peu que j'ai vu de l'univers (car comme tout livre du genre, il met une éternité à se mettre en place) je l'ai trouvé compliqué pour pas grand chose. Les noms des démons sont juste impossibles à prononcer et à retenir. En fait le problème je crois c'est que d'au lieu de diluer l'univers à mesure que le récit avance, l'auteure nous apprend tout d'un coup via une banale conversation entre Bree et William, le guérisseur de cette société secrète. C'est franchement nul comme façon de faire et j'ai juste été noyée sous les informations qui ne me semblaient pas forcément pertinentes la tout de suite.
Et ça m'énerve de ne pas pouvoir dire du bien de ce livre car il passe des messages vraiment importants et ça fait du bien de voir une héroïne de couleur pour une fois mais ce livre additionne juste tout ce que je déteste dans la littérature ado. Ca ne marche juste pas, c'est pas du tout réaliste et vraiment pénible à lire. Bref, j'ai beaucoup soupiré, j'ai pas aimé, je l'ai vite refermé.
"Tous mes sens me crient de m'enfuir en courant. Rien qu'une poignée de kilomètres, et je retrouverai le monde réel, sans dalle rituelle, ni soutane, ni serment magique. Mais ce monde-là n'a rien de réel, en réalité. C'est juste la surface illusoire que l'Ordre s'efforce de nous présenter, tandis que ses membres œuvrent en dessous, dans les marges et dans l'ombre".
Un policier.
Pleurer non-stop.
Un accident de la route.
Des légendes-vives, des simples-vives, des ombres-vives, la mageflamme, le Code du silence, des Merlin, des Portes entre les mondes, des rituels, le son de la magie, des infusions d'aether, des guerriers et des démons, un secret souhait, des grondements sourds, du symbolisme, un Serment de service, une nouvelle Page, une flamme rouge, l'Ordre de la Table ronde, une balade sensorielle, une vorace douleur, les régents, une effervescence chaude, une connexion, un flash bleu et blanc, une vague d'émotion, un nœud de regrets, l'hypnose, un instant secret, des combats, le souffle coupé, le racinart, la quête de la vérité, se battre pour sa famille et pour protéger l'humanité...
Cet univers de fantasy est entièrement, puissamment génial et passionnant.
Ce roman, best-seller du New York Times et premier tome d'une trilogie d'une brillante auteure, mérite complètement ses nominations et Prix littéraires obtenus.
Un enchantement !
"La lignée fait loi".
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