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Au bout de l'allée forestière, là où la brume avait avalé le monde, quelque chose émergeait lentement, une chimère grandissant comme dans un rêve. Un cerf immense déchira le brouillard, sa ramure était si ample que, pendant un instant, Paul crut que l'ombre l'avait décuplée...
Pour Paul qui n'a jamais rien connu d'autre que l'univers minéral de la banlieue parisienne, la découverte de la nature sauvage de la Sologne est fascinante.
Confié à Borel, le garde-chasse bourru du domaine du comte de La Fresnaye, et à sa femme, le jeune garçon ne tarde pas à faire la connaissance du braconnier le plus rusé du pays.
Sur les bords de la Loire se noue alors une amitié sincère entre l'homme des bois et le gamin des villes. Paul découvre les secrets de la nature, goûte à la liberté, respire à pleins poumons cette nouvelle vie, rêvant jour et nuit de cette belle et jeune Gitane qui nage nue dans l'étang de la Malnoue.
Jusqu'au jour où il tombe sur un cerf majestueux qu'il veut protéger des hommes. Une quête qui le confrontera au secret de sa propre naissance...
Avec ce roman d'apprentissage, Nicolas Vanier nous convie dans cette Sologne mystérieuse qu'il chérit depuis son enfance.
Une ode à la nature, qui rappelle Maurice Genevoix, mais aussi une réflexion sur l'identité, les racines, l'amitié. Un texte à la fois fort et tendre, loin de l'agitation du monde.
L'ÉCOLE BUISSONNIÈRE, le nouveau film de Nicolas Vanier, au cinéma le 11 octobre 2017.
D'après un scénario de Jérôme Tonnerre et Nicolas Vanier.
Produit par Radar Films, Studiocanal, France 2 Cinéma.
Un formidable livre que je viens de découvrir très belle histoire super
1920. Employé aux chemins de fer, Jean est envoyé en Algérie construire des lignes. Seule alternative à l’internat, il confie son fils à Célestine, ancienne nourrice de son épouse Mathilde, morte en couches. Célestine est employée chez le Comte Antoine de la Chesnaye, son mari Borel, est garde-chasse en forêt solognote.
Ainsi débute l’histoire de Paul, 11 ans qui va devoir se faire petit devant Borel, apprivoiser Totoche le braconnier, éviter de se faire repérer par le Comte et surtout, ne jamais lui parler de famille, faire sa rentrée dans la petite école de campagne.
Intelligent et patient, soutenu par Montaine l’institutrice, entouré de l’amour de Célestine, Paul ressent cependant le poids des non-dits. La nature devient vite un refuge et un exutoire aux camouflets des enfants et adultes du village à l’égard du « parigot ». En attendant le retour de son père, Paul poursuit avec habileté son intégration.
Je passe volontiers sur l’histoire que je qualifierai de « gentillette » pour en retenir le cadre. J’ai apprécié cette véritable immersion dans la nature préservée, amie ou hostile à l’homme, théâtre de chasse ou terre d’aventures, mais toujours belle, vivifiante et ressourçante.
Si elle n’obère en rien la personnalité attachante de Paul, l’humanité du braconnier, les sentiments du Comte ou l’amour de Célestine, la nature, décrite avec détails et finesse par Nicolas Vannier, est le personnage inéluctable de ce roman.
Ce livre a été offert à mon fils par mes parents. J'ai au premier abord été surprise qu'il ait été conseillé par un libraire, sachant qu'en général els romans tiré de film ne sont pas forcément bien écrit... j'ai quand même fait confiance et été rassurée par le nom de l'auteur.
Ceci étant dit le démarrage a quand même été laborieux, l'écriture n'est pas très fluide pour une lecture à voix haute ( c'est la petite histoire du soir).
Mais nous sommes rentré dans l'histoire, Aloïs s'est bien identifié au personnage de Paul et a aimé "trainer" avec Totoche pour découvrir la nature et la foret.
C'est pour finir un joli roman avec des bons sentiments, un gros secret de famille, un jeu entre le braconneur et le garde chasse assez drôle, et cet enfant au milieu qui découvre ce monde et profite des meilleurs moments.
Paul vit en banlieue parisienne avec son père quand celui-ci l'envoie en pension auprès d'une amie en Sologne. Pour lui petit citadin, c'est le début d'une aventure formatrice et extraordinaire...
C'est un roman chaleureux et authentique que nous propose ici Nicolas Vanier. Loin du tumulte, loin du bruit au plus près des cœurs et de la nature, il nous emmène sur le chemin et à la découverte de cette ruralité étonnante et mystérieuse.
On s'enfonce dans ce récit avec bonheur et délectation, les paysages nous parlent et s'imprègnent en nous de manière inoubliable. Aux côtés de Paul, nous goûtons à cette invitation à la vie, à ses rites immuables. Son apprentissage, sa soif de découvrir la faune, la flore nous porte tout au long du roman. Paul écoute, observe, comprend à travers ses rencontres amicales ou amoureuses. On aime sa candeur, mais également sa force et sa capacité à créer des liens.
L'écriture est tendre, directe et émouvante. On s'attache aux paysages, aux personnages dont on sent qu'ils cachent de précieux secrets... On y parle de patrimoine, de racine et d'empreintes laissées. Il y a quelque chose d'indéfinissable, de puissant dans ce roman parce qu'il puise dans l'instinctif peut-être. On s'y sent étrangement autant en terre inconnue qu'en nous-mêmes. Et c'est sans doute ce qui nous touche et nous fait du bien.
C'est une belle invitation, un beau voyage en relief à vous accorder dans votre quotidien. Une sublime échappée : derrière les buissons, vous trouverez la sincérité, le merveilleux.
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