Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

L'échec de la monarchie égyptienne 1942-1952

Couverture du livre « L'échec de la monarchie égyptienne 1942-1952 » de Anne-Claire Gayffier-Bonneville aux éditions Ifao
  • Date de parution :
  • Editeur : Ifao
  • EAN : 9782724705362
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le 26 juillet 1952, le roi Farouk quittait l'Égypte à bord de son yacht après avoir abdiqué en faveur de son fils. L'irruption, trois jours auparavant, des Officiers libres sur la scène politique égyptienne l'avait contraint à cette extrémité. L'abdication de Farouk scellait l'échec de la... Voir plus

Le 26 juillet 1952, le roi Farouk quittait l'Égypte à bord de son yacht après avoir abdiqué en faveur de son fils. L'irruption, trois jours auparavant, des Officiers libres sur la scène politique égyptienne l'avait contraint à cette extrémité. L'abdication de Farouk scellait l'échec de la première expérience de démocratie parlementaire de type occidental en Égypte.


Au moment de l'indépendance de l'Égypte, en 1922, les Britanniques ont favorisé des choix institutionnels qui devaient permettre le maintien de leur influence sur le pays selon des modalités nouvelles, notamment comme arbitres du conflit entre le souverain constitutionnel et les élites libérales égyptiennes siégeant au Parlement.

Après la seconde guerre mondiale et l'effacement des Britanniques, la vie politique se retrouve dominée par la lutte du roi et du Wafd, qui paralyse toute action.

En réaction, les nouvelles catégories sociales urbaines contestent le pouvoir politique qui est l'expression d'un ordre social très inégalitaire, en corrélation avec les structures foncières du pays. Comme les élections, faussées par le clientélisme dans les campagnes, voire truquées, ne leur permettent pas d'exprimer leur mécontentement, elles pratiquent l'abstention, adhèrent à des mouvements contestataires et parfois recourent à la violence.

Donner votre avis