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Un écrivain célèbre raconte la disparition de sa femme, Esther, correspondante de guerre. Elle devient son Zahir, son idée fixe, son obsession, sa seule raison de vivre. Il part alors à sa recherche... Un récit d'inspiration autobiographique, sur l'état du monde moderne, sur l'amour, la liberté et la solitude, sur l'avenir de l'homme en quête de repères, d'amour et de spiritualité.
Un homme à sa fenêtre, qui voit au loin scintiller la Tour Eiffel. Vision féérique de la lumière qui crée un superbe contraste avec l'obscurité dans laquelle le narrateur-auteur est plongé depuis que sa femme a disparu, du jour au lendemain, sans donner signe de vie.
A l'amour succède la dépression. L'auteur est incapable du moindre mouvement et s'enlise dans une mélancolie infinie. Seul son "zahir" pourrait le sortir de là, mais il ne peut s'y raccrocher, puisqu'il a disparu.
Ne restent que son métier et son appartement à Paris.
Au fur et à mesure que le temps passe, cependant, certaines rencontres vont l'amener à sortir de sa torpeur et de son immobilisme. Il semblerait qu'une étoile se soit mise à briller dans sa nuit.
Il va quitter Paris pour le Kazakhstan, retrouver celle qui, pour la deuxième fois, lui a fait « oublier ce qu'il était pour devenir ce qu'il est ».
C'est avec un réel enthousiasme que j'ai entamé la lecture de "Le Zahir", mon premier Paulo Coelho. Enthousiasme car cela fait des années que je n'entends que des éloges sur cet auteur mais également car ce roman figurait dans ma Pile à Lire depuis si longtemps que l'idée de l'en sortir suffisait à me mettre en de bonnes conditions pour appréhender la lecture.
Le premier quart du roman m'a plutôt séduit à la fois parce que l'écriture est inventive, habile, mais également par le "pitch" de départ qui, malgré son thème universel, ouvre la porte à une multitude de développements possibles. Au fil des pages, j'ai senti cet enthousiasme s'atténuer autant que les notes manuscrites qui, d'ordinaire, noircissent mes carnets.
S'il fallait filer la métaphore autour de ce thème universel qu'est l'amour, je dirais que la lecture de ce roman accompagne les trois étapes vécues par le narrateur, d'abord le coup de foudre puis la lassitude avant que l'espoir ne renaisse pour un bilan mitigé, mais non dénué d'intérêt.
Difficile à vrai dire d'adhérer d'un bout à l'autre à l'intrigue de ce roman dont la forme indéfinie tend à dérouter. Bien que le narrateur ressemble fortement à l'auteur, il ne s'agit pas réellement d'une auto-fiction même si l'écriture de "Le Zahir" s'est faite durant l'une des pérégrinations de l'auteur, une déambulation créative façonnée en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Espagne et bien entendu au Kazakhstan.
Comme je le disais au début de ce billet, la vie du narrateur, sa relation avec Esther, les affres de la création, le milieu artistique et sa Banque des Faveurs sont autant d'éléments qui permettent d'entrer dans le récit. Lorsqu'Esther disparaît, on s'attend en toute logique à du mystère, une réaction, bref du mouvement et au lieu de cela, on se retrouve coincé dans une pesanteur forcée, un décryptage presque métaphysique de l'amour, ses joies, ses peines, ses errances, ses paradoxes. Le récit devient alors auto-centré et si contemplatif qu'on en vient à craindre l'immobilisme.
Le salut du roman provient de Mikhail, personnage étrange, catalyseur des sentiments ambivalents que le narrateur nourrit envers sa femme, envers celle qu'il surnomme le Zahir. Grâce à ce jeune Kazakh, Paulo Coelho parvient à retrouver le fil de la narration, s'appuyant sur les échanges entre Mikhail et son personnage principal pour parler avec justesse de la vie, des rêves et des déceptions mais également évoquer, l'air de rien, quelques-uns de ses thèmes chéris et déjà abordés : la religion, les sciences occultes ou la marginalisation choisie ou forcée de certains êtres.
Autour de ces deux personnages ne gravitent que des ombres, des amis sans noms, sans enveloppes, des convives croisés lors d'une conférence, de la remise d'un prix littéraire. Seule Marie, sorte de transition, de passade dans le cœur du narrateur a droit à quelques égards même si son personnage apporte finalement peu au récit.
Ceux qui connaissent chaque roman de l'auteur apprécieront les éléments biographiques ainsi que l'approche intimiste du roman et sauront sans doute distinguer les faits avérés et les parties romancées. Pour ma part, je me rends compte, lecture après lecture, que l'auto-fiction est un genre littéraire qui ne me séduit jamais complètement, la faute peut-être au manque de distance inhérent à cette forme narrative.
Jusqu'au-boutiste, j'ai lu ce roman dans son intégralité et je ne le regrette pas dans le sens où j'y ai vu certains thèmes, certains effets de style qui m'ont plu et m'incitent à retenter l'aventure, avec "L'alchimiste" sans doute. Toutefois, la lecture aura été pénible, parfois même pesante et je me suis souvent fait la réflexion qu'avec une situation de départ comme celle-là, un auteur comme Douglas Kennedy aurait fait un bien meilleur roman.
Les deux écrivains n'ont évidemment pas le même style mais ont en commun certains thèmes et une érudition qui donne lieu à de belles anecdotes comme lorsque Paulo Coelho évoque le témoignage de Bernadette Soubirous, les rituels d'amour qui avaient cours autrefois au Kazakhstan ou encore la distance qui sépare les rails.
Le thème est universel, la plume de l'auteur ne manque pas d'aspérités, les personnages sont suffisamment intrigants et complexes pour susciter l'empathie ou la curiosité, mais cela ne fonctionne jamais complètement. La faute à une forme narrative mal définie, des ellipses à n'en plus finir et un narrateur qui s'interroge sur sa vie jusqu'à l'indigestion.
"Le Zahir" est une lecture pleine de promesses, qui intrigue, mais manque de souffle pour réellement susciter l'adhésion. Dommage !
Un de mes Paulo Coelho préféré qui explore le champ amoureux tout en poésie.
On ne peut s'empêcher de s interroger soi même
c'est une fable philosophique et quelque peu moralisatrice à la Paolo Coelho remplie d'envolées lyriques sur la vie , l amour, le temps….. l'écriture est belle mais le récit trop tout …. difficile à finir.
Le zahir ou la quête de l'amour perdu.
Autre ouvrage majeur de Paulo Coelho, l'amour véritable peut traverser toutes les épreuves
Je n'ai pas aimé ,franchement !
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