Quelque part parmi la poussière et les toiles d'araignée de la propriété familiale des benevent se dissimule leur légendaire trésor.
Mais une mort horrible attend quiconque osera le dévoiler au grand jour.
Lorsqu'elle arrive chez ses deux vieilles grand-tantes, candida chasse ces idées de son esprit. mais, très vite, elles reviennent la hanter. bientôt elle pressent, sans savoir où ni comment, que sous les voûtes sombres du manoir des benevent les anciennes prédictions vont se réaliser d'une manière terrifiante.
Il faudra toute l'ingéniosité de miss silver pour déjouer la malédiction des benevent.
En 1928, Patricia Wentworth créa le personnage de Maud Silver, une dame âgée, tricotant sans répit, l’oreille toujours à l’aguet. Elle est le prototype du détective « dans un fauteuil », comme le sera Miss Jane Marple dans les romans policiers d’Agatha Christie. Elle est une des protagonistes de cette intrigue qui mélange complot et secret de famille.
Tous les éléments d’un épisode de la série Arabesque se trouvent dans les pages de ce roman. Une tentative de meurtre, une histoire d’amour contrariée, une demeure ancestrale, deux vieilles sœurs sans époux (l’une est un tyran domestique ; l’autre, entièrement sous sa coupe), des archives, un trésor, une malédiction, un fantôme. Cela se lit sans déplaisir, mais également sans passion. Bref, un moment de délassement entre d’autres lectures plus exigeantes.
Minutieux et si observateur de la condition humaine. Patricia WENTWORTH commence dès 1923 à publier ses romans policiers ayant comme enquêtrice Miss Maud SILVER. Les romans se déroulent en Angleterre, essentiellement dans la période de l’entre-deux guerres, mais aussi dans les années qui suivent la seconde guerre mondiale. J’ai beaucoup aimé retrouvé ici une méthode d’enquête découverte plus jeune dans les ouvrages d’Agatha Christie. L’enquêtrice est une vieille dame, autrefois institutrice, passionnée de tricot ; à priori rien ne la destine à résoudre les mystères du voisinage ou de son entourage qu’ils s’agissent de vols, meurtres ou disparitions. Et pourtant, par ses qualités d’observation et d’analyse, son ouverture d’esprit et sa bonne connaissance de la nature humaine, elle réussit là où les méthodes traditionnelles de la police de l’époque échouent. Je crois avoir lu tous les ouvrages de cette série (32) et j’ai apprécié de me retrouver dans cet univers où l’action-réaction, les technologies ne priment pas, où l’on va d’abord compter avec et sur l’humain. Je conseille de lire la série dans l’ordre en raison de personnages annexes mais récurrents dont l’histoire personnelle progresse au fil des tomes.
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