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Au printemps 1861, les États-Unis sont au bord de la guerre civile. En ces temps troubles où chacun joue sa liberté dans un pays sur le point de s'effondrer, les destins de trois femmes que tout oppose se croisent et se rejoignent.
À New York, Georgeanna Woolsey va à l'encontre de toutes les attentes de la société mondaine et s'engage comme infirmière sur les champs de bataille.
Jemma, jeune esclave d'une propriété du Maryland, se retrouve face à un choix cruel : saisir l'occasion inespérée de s'échapper ou demeurer auprès des siens.
Quant à Anne-May, qui mène d'une main de fer la plantation familiale depuis que les hommes ont rejoint les troupes confédérées, son ambition dévorante ne tarde pas à l'exposer à un sort terrible...
Un roman puissant qui célèbre la force et le courage des femmes aux heures où l'humanité montre le pire d'elle-même.
« ÉBLOUISSANT ! CE ROMAN VIBRANT ET IMPECCABLEMENT DOCUMENTÉ BALAIE LES CHAMPS DE BATAILLE, NEW YORK ET LES PLANTATIONS DU SUD. » Publishers Weekly
Trois femmes dans la tourmente de la guerre de Sécession qui représentent les trois protagonistes.
Georgy, la nordiste, infirmière militaire.
Jemma, l’esclave noire.
Anne-May, la sudiste , propriétaire d’une plantation avec ses esclaves .
Les récits des trois femmes s’entrecroisent alternativement.(43
Avec Jemma, l’autrice décrit les conditions de vie des esclaves et la cruauté qu’ils subissaient de la part de leurs maîtres.
Georgy nous fait découvrir un début d’émancipation de la femme.
Quant à Anne-May, elle est la parfaite illustration de l’esclavagiste.
De cette guerre de sécession, il me restait le souvenir littéraire de Scarlett O’Hara dans Autant emporte le vent. Ici on en est loin.
A travers la vie romancée de son héroïne, l’autrice nous fait découvrir la réalité de cette époque car Georgy a vraiment existé. Ce sont les lettres de la famille Woolsey qui ont inspiré Martha Hall Kelly pour nous raconter les conditions de vie des femmes, leurs actions pendant cette guerre, la réalité des soins médicaux sur les champs de bataille, les émeutes contre la conscription, l’action clandestine des sudistes aidant leurs esclaves à s’enfuir.
Un roman magnifique pour comprendre l’Histoire des États- Unis.
Opposant les états ségrégationnistes et les états abolitionnistes, la Guerre de Sécession entre le Sud et le Nord des Etats-Unis commence en avril 1861.
C’est à cette date que démarre ce roman historique, dans lequel Martha Hall Kelly nous dévoile le destin de trois femmes de caractère, inspirées de personnages réels.
Anne-May Watson et Jemma vivent dans la plantation de tabac de Peeler dans le Maryland, un état frontière entre le Nord et le Sud. Alors qu’Anne-May, originaire de Louisiane et esclavagiste convaincue, dirige le domaine d’une main de fer, Jemma la domestique rêve, à 16 ans, d’échapper à sa condition d’esclave.
Georgy Woosley qui vit à New-York, est une femme engagée comme tous les membres de sa famille. Fervente abolitionniste depuis qu’elle a assisté à un marché aux esclaves à Charleston en 1859, elle se bat pour créer une école d’infirmières dans un pays où ce métier est réservé aux hommes.
Le roman retrace la vie de ces trois femmes que tout oppose mais que la guerre va amener à se croiser sur le chemin de l’abolition de l’esclavage. Trois parcours et trois combats qui racontent avec justesse et émotion cette Amérique en devenir.
Vu du côté des femmes, cette approche de la Guerre de Sécession est assez « aseptisée » et les robes de soie et les crinolines y prennent plus de place que les tuniques bleues et les uniformes gris. Car même si Georgy et Jemma participent aux combats de cette guerre fratricide, à bord d’un navire-hôpital ou sous une tente d’infirmerie à Gettysburg, on les retrouve plus souvent dans les salons et les communs de riches demeures.
Mais cela n’entache pas le plaisir que j’ai eu à lire ce roman qui m’a transportée, avec passion, dans le souffle épique de l’Histoire américaine.
Une grande aventure romanesque et historique qui a éveillé en moi tout une palette de sentiments opposés et attisé ma haine farouche de l’esclavage et des esclavagistes.
Il s’agit là du dernier opus d’une trilogie (dont les protagonistes, qui ne se connaissent pas, traversent des époques différentes …) Trilogie qui rend hommage à l’immense courage de nombreuses femmes, toutes embarquées dans la folie des hommes, lors de douloureuses étapes de l’Histoire.
Chez les Woolsey (New-York) la famille qui compte sept filles – dont une de nos narratrices, Georgy, et un seul garçon prénommé Charley – est dirigée « d’une poigne de fer dans un gant de velours » par une mère aimante, veuve et définitivement abolitionniste … En ce mois d’avril 1861, tous se sentent concernés par la guerre de Sécession. Georgeanna (Georgy) a d’ailleurs décidé de devenir infirmière sur les champs de bataille nordistes.
En mai de la même année, Jemma (seize ans) esclave de maison dans le Maryland, sur la propriété de l’odieuse, ignorante et cupide Anne-May Wilson Watson, voit arriver une nouvelle « recrue » de son âge (Clémence) avec une petite pointe de jalousie : elle sait que cette dernière va bénéficier de la protection bienveillante de ses « Ma et Pa » …
Anne-May a hérité de la défunte Tante Tandy Rose – ceci pour le plus grand malheur des esclaves de cette plantation de tabac – car elle est fort méchante et totalement dépourvue de compassion (Fergus, son époux est nettement plus sympathique, et franchement, on se demande comment il a pu choisir cette peste … ) Guidé par sa conscience, il optera pour le camp des Nordistes, contrairement à son beau-frère Harry …
Un passionnant roman choral (divisé en trois parties) qui conduira le lecteur jusqu’en juin 1864, donnant la parole aux trois principales protagonistes : Georgy, Jemma et Anne-May. Chacune racontant sa version des évènements (un chapitre sur trois, donc …) Nous allons suivre leur histoire – et celle de leur entourage – avec beaucoup d’intérêt, durant presque 700 pages.
Si la traduction française du titre de ce livre – un peu trop « girly » à mon goût – me laissa de prime abord plutôt dubitative, il n’en fut rien quant à son contenu, je vous rassure ! Le style est accrocheur, l’écriture fluide et le récit captivant. Un pot-pourri des « Quatre filles du Dr March » chez les Woosley (même si elles sont sept !) et de « Autant en emporte le vent » à la plantation des Wilson-Watson (bien que l’atmosphère y soit – incontestablement – plus « anxiogène » …) Des personnages que l’on affectionne – ou que l’on déteste – selon leurs actions, respectables pour les uns ou exécrables pour les autres … Une insoutenable peinture des indicibles souffrances physiques et psychologiques, infligées à un peuple noir ignominieusement martyrisé … Martha Hall Kelly (dont je n’avais lu aucun roman) a réussi à rendre « palpable » le calvaire quotidiennement subi par toutes ces malheureuses victimes et à nous transporter vers une époque terriblement sombre, que nous sommes tous bien contents de n’avoir pas vécue … Un gros coup de coeur !
Martha Hall Kelly fait toujours preuve d’un grand talent pour nous conter l’Histoire de façon claire et précise grâce à son travail de documentation, tout en nous entraînant sur les pas de personnages incroyables ayant existé.
Dans son premier roman « Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux », elle nous faisait découvrir l’engagement de Caroline Ferriday lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Dans le présent roman, elle nous fait partager les destins de femmes tout bonnement incroyables, les grand-tantes de Caroline, les Woolsey.
Les femmes de la famille Woolsey sont des abolitionnistes convaincues et actives. L’adresse de leur hôtel particulier à New York est connue de tous ceux qui s’occupent du " Chemin de Fer clandestin" .
Quant éclate la Guerre de Sécession en 1961, Georgeanna Woolsey s’engage comme infirmière sur les champs de bataille. Les femmes sont mal accueillies dans les camps par les médecins et les infirmiers.
Mais la jeune femme ne se laissera guère impressionnée, tiendra tête, prendra des notes dans le but d’ouvrir sa propre école d’infirmières.
Si le roman nous fait comprendre l’énorme boucherie que fut la Guerre de Sécession, le volet de l’esclavage est abordé également.
Des chapitres sont consacrés à la jeune Jemma, esclave d’une propriété du Maryland ainsi qu’à sa maîtresse, brutale, dévorée d’une ambition qui va la pousser à jouer un jeu très dangereux.
Un roman absolument passionnant de bout en bout, écrit d’une main de maître.
Pour son nouveau roman, Martha Hall Kelly utilise à nouveau une belle métaphore à travers son titre.
Dans un précédent livre, le formidable et émouvant « Le lilas refleurit toujours après un hiver rigoureux », nous faisions la connaissance de Caroline Ferryday, dont les ancêtres étaient de fervents abolitionnistes. Nous quittons ici la deuxième guerre mondiale pour remonter jusqu’en 1861 au moment de la guerre de Sécession pour connaitre l’histoire de ces dits ancêtres, la famille Woolsey.
Là encore l’auteure a fait de nombreuses recherches et rencontres pour nous raconter au mieux les actions de cette famille abolitionniste et rester le plus proche des faits réels.
Elle reprend le même schéma narratif avec des chapitres qui alternent l’histoire de 3 femmes dont les destins vont se croiser.
L’une d’elle est Georgeanna Woolsey, dite Georgie, issue d’une famille aisée et nombreuse de New-York (7 filles, 1 garçon) dont les membres étaient opposés à l’esclavage. Infirmière, elle va s’engager auprès des blessés durant la guerre de Sécession.
La suivante est Jemma, une jeune esclave ayant reçu une certaine instruction, qui n’aspire qu’à fuir la plantation où elle vit avec les siens pour enfin trouver la liberté.
La dernière est Anne-May, la fort peu sympathique propriétaire de la plantation où se trouve Jemma.
Le personnage d’Anne-May est fictif dans cette histoire, mais il est basé sur des recherches faites sur les maitresses de plantations de l’époque.
C’est aussi le cas de Jemma mais l’auteure s’est servi de témoignages de descendants d’esclaves pour créer son personnage et d’une esclave en particulier, Harriet A.. D’autres personnages noirs de l’histoire ont vraiment existé.
Quant au personnage de Georgie et sa nombreuse fratrie, ils font partie des personnages ayant vraiment vécus. Les huit enfants de la famille Woolsey ont tous contribué à la société de leur époque par de nombreuses actions altruistes et tous les événements historiques consacrés dans les chapitres sur Georgie sont véridiques et basés sur des témoignages écrits.
Martha Hall Kelly nous offre de nouveau une belle saga avec des personnages attachants (sauf Anne-May et autres esclavagistes…).
Quand la littérature s’inspire de faits réels pour rendre hommage à des voix, celles de femmes invisibles cela donne un roman incroyable.
Sur fond historique, l’intrigue Le tournesol suit toujours la lumière du soleil se déroule pendant la guerre de sécession et peint un portrait hors norme de l’Amérique.
Nous rencontrons la famille Woolsey et comment ils vont agir en temps de guerre.
Lorsque la guerre commence, les Woolseys apporte immédiatement de l'aide aux soldats.
Dans leur travail, ils croisent la route d'une jeune esclave, Jemma, qui a été enrôlée par les troupes de l'Union.
Elle est gravement blessée. Une fois qu'elle a récupéré, ils la prennent en charge.
Au fil du temps, ils découvre la vie difficile des esclaves.
Le tournesol suit toujours la lumière du soleil nous dévoile l’horreur de l'esclavage mais aussi les luttes et les préjugés contre les femmes au cours de cette période.
Martha Hall Kelly a fait un travail magistral en utilisant des personnages fictifs aux côtés de personnages historiques tels que les Woolseys.
La plume de Martha Hall Kelly est juste, authentique et nous révèle des héroïnes qui resteront gravées dans notre coeur.
Une histoire puissante qui nous fait vibrer, trembler du début jusqu’à la fin.
Un récit riche, passionnant qui met en lumière les silences, les oubliés d’une Amérique qui a étouffé leurs voix.
Une lecture indispensable à lire.
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