Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le temps des derniers hommes - le devenir de la population dans les societes modernes

Couverture du livre « Le temps des derniers hommes - le devenir de la population dans les societes modernes » de Roland Hureaux aux éditions Hachette Litteratures
  • Nombre de pages : 304
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Une certaine rhétorique tend à présenter la crise démographique des pays occidentaux comme la " fin de l'homme blanc " tout prêt à être submergé par les barbares immigrés venus du tiers-monde.
En réalité, le prolongement des courbes actuelles montre que la crise européenne n'est que le prélude... Voir plus

Une certaine rhétorique tend à présenter la crise démographique des pays occidentaux comme la " fin de l'homme blanc " tout prêt à être submergé par les barbares immigrés venus du tiers-monde.
En réalité, le prolongement des courbes actuelles montre que la crise européenne n'est que le prélude à une crise mondiale, où les différents pays entrent les uns après les autres. C'est à terme la survie de l'humanité qui est en question. Les causes de la baisse des naissances sont complexes : ni la contraception moderne, ni le travail des femmes, ni la crise économique, ni l'individualisme ambiant - raisons communément avancées - ne l'expliquent à eux seuls.
Les sociétés modernes ont mis en place toute une série de mécanismes (division du travail, salariat, systèmes de retraite...) dont elles ne maîtrisent pas les effets pervers comme la dénatalité qui va souvent à l'inverse des vraies aspirations des femmes. Pour corriger ces effets pervers, il est vain de rêver à un retour aux équilibres démographiques " naturels " du passé : il faut ajouter l'artifice à l'artifice.
C'est là le sens des politiques dites familiales, efficaces quand elles sont suffisamment résolues. Encore faut-il que l'homme veuille sa propre survie.

Donner votre avis