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Le surnaturel incarné dans la création

Couverture du livre « Le surnaturel incarné dans la création » de Brigitte Cholvy aux éditions Cerf
  • Date de parution :
  • Editeur : Cerf
  • EAN : 9782204099165
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : Religion
  • Thème : Religion
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Depuis le concile Vatican II, le terme « surnaturel » a quasiment disparu du langage théologique et du langage pastoral. On ne sait plus s'il s'agit d'un adjectif (des « choses surnaturelles ») ou d'un substantif (« le » surnaturel) et on peut passer, dans la même phrase, de l'un à l'autre. Il... Voir plus

Depuis le concile Vatican II, le terme « surnaturel » a quasiment disparu du langage théologique et du langage pastoral. On ne sait plus s'il s'agit d'un adjectif (des « choses surnaturelles ») ou d'un substantif (« le » surnaturel) et on peut passer, dans la même phrase, de l'un à l'autre. Il arrive même que le terme de « grâce » le remplace et semble ainsi prendre la même signification.
Mais est-il possible de se passer du terme de « surnaturel » dans une réflexion en anthropologie chrétienne ? Est-il possible de le considérer comme synonyme de « grâce » ?
Le cardinal Henri de Lubac est un guide précieux pour instruire ces questions, à condition de ne pas réduire son rôle à celui d'un historien des doctrines, mais de le suivre dans son élaboration d'une théologie du surnaturel. Cet ouvrage se propose de dessiner les contours de cette théologie et de redécouvrir, à l'école du jésuite, l'ampleur de la notion de surnaturel.
Comme il l'affirmait dès 1934, le surnaturel n'est pas un miracle (même s'il est au-dessus des forces humaines) mais il est enraciné dans la nature humaine et se manifeste dans le désir de l'esprit. Le surnaturel n'est pas un ajout optionnel (même s'il est au-dessus de l'essence de l'homme), il est bien plutôt la trace de l'orientation vers Dieu de tout le créé, l'histoire comme le monde. Et, comme le surnaturel n'est pas strictement équivalent à la grâce, il ne relève pas du seul argument de la gratuité (même s'il est au-dessus des exigences humaines) et appartient à la doctrine de la création.
Cet ouvrage donne ainsi l'occasion de revenir sur une controverse majeure de la théologie du xxe siècle qui, avec d'autres renouveaux, a préparé le concile Vatican II.

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