Qui est le souverain du monde ? Est-ce Kilij Arslan, sultan de Konya et maître de l'empire des Seljukides, avec son pouvoir, qui fait se mouvoir toutes choses sur la terre des hommes ? Est-ce la piété, qui pousse un jeune chevalier à combattre dans un pays étranger ? Est-ce l'amour, qui transcende les langues et les frontières ? Ou bien est-ce le conte, que l'on se transmet de père à fils, de frère à frère, de muse à musicien ?
Ce roman est un conte, ou plus exactement deux contes, qui rappellent par moments les contes des mille et une nuits.
Habituellement, j’aime l’univers du conte : j’aime lire, écouter, jouer ces histoires courtes, profondes, ancrée dans leur histoire … ce monde m’intrigue et m’attire, donc j’étais curieuse de découvrir de nouvelles aventures. Mais je dois avouer que je n’ai pas été séduite cette fois-ci. Je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire, et n’ai pas véritablement compris qui étaient les personnages. J’ai terminé le livre assez frustrée, car il m’a bien semblé percevoir la poésie que j’aime dans ce style de lectures, mais sans parvenir à la comprendre ni à la retrouver totalement.
Peut-être aurait-il fallu que je m’imprègne de l’univers du roman avant de me plonger dans cette lecture. L’écriture reste toutefois bien agréable, donc j’invite les amateurs de conte à découvrir cette œuvre, et je serai ravie d’échanger à ce sujet.
Un roman découpé en deux parties avec deux histoires différentes, l'une intitulée "Au pays de Sham" et l'autre "L'empire des Seljukides". Ce livre se classe dans la catégorie du conte avec des questions et des réflexions philosophiques. La 4ème de couverture interroge le lecteur car entièrement composée de questions toutes plus intrigantes les unes des autres.
Dans la première partie, on y narre la captivité d'un jeune chevalier blessé au temps des croisades en terre sarrasine à Damas, dans la seconde on y suit le prince Arslan-Shah et les échanges et délibérations avec ses neuf frères pour assurer la succession de son défunt père, le sultan Kilij le Lion, et ce afin d'assurer la pérennité de la dynastie des Seljukides.
C'est très compliqué pour moi d'émettre un avis objectif sur cette lecture car si j'avais eu en main ce livre en librairie et en consultant la 4ème de couverture, ainsi que les premières pages, je l'aurais reposé immédiatement sur la pile de livres.
Je n'aime tout simplement pas ce style de littérature, un peu abstrait, même si beaucoup de réflexions intéressantes peuvent en ressortir. Je n'ai pas assez d'ancrage, de points de repère pour apprécier à sa juste valeur le style du conte. J'ai bien noté des éléments de qualité comme notamment l'expérience sensorielle dans la première partie, en termes de sons, de couleurs, d'odeurs, autant de découvertes salutaires pour le jeune chevalier captif.
A découvrir pour les amateurs du genre.
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