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"Dans les débats autour du réalisme, on rencontre sans cesse cette question de l'ambiguïté du sens, du message de l'auteur, qui n'est pas le narrateur, qui n'est pas ses personnages. La transparence pourrait bien être la plus grande des illusions réalistes... (Le mot apparait) dans un article du "Mercure français du 19ème siècle" : "Cette doctrine littéraire qui gagne tous les jours du terrain et qui conduirait à une fidèle imitation non pas des chefs d'oeuvre de l'art mais des originaux que nous offre la nature, pourrait très bien s'appeler le "réalisme" : ce serait suivant quelques apparences, la littérature dominante du 19ème siècle, la littérature du vrai." Etonnante prophétie avant que Balzac ne signe pour la première fois de son nom un ouvrage. Est-ce l'oeuvre de Walter Scott, alors traduite, qui permet ce diagnostic, elle qui frappe par des descriptions détaillées donnant l'illusion de la réalité ? Nul auteur cité à l'appui. En tout cas le réalisme se pose comme une authentique "mimésis" comme un retour à la chose, par opposition à une littérature devenue imitation d'elle-même, réécriture incessante des oeuvres consacrées. Retrouver le contact du monde pour être vrai, cette définition se formule à l'époque romantique, contre l'académisme... Le réalisme entre dans la bataille des isme... " Extrait de l'avant-propos
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