Bakhita s'annonce comme l'un des grands livres de cette rentrée, et si on suivait les conseils de lecture de Véronique Olmi ?
Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu'elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d'entre nous repose peut-être, tapie sous l'apparente quiétude quotidienne, la possibilité d'être un jour requis par son premier amour...Sans doute l'une de ses plus belles oeuvres, un roman incroyablement fort et follement humain, lumineux et indescriptible [...]. Karine Papillaud, Le Point.Ce livre est un livre qui donne envie. De vivre, libre, libéré de ses chaînes, sans entraves, comme dans l'adolescence. C'est un livre profond qui rend léger, un livre nostalgique qui rend gai, un livre tragique qui rend idéaliste. Eliette Abécassis, Le Figaro littéraire.
Bakhita s'annonce comme l'un des grands livres de cette rentrée, et si on suivait les conseils de lecture de Véronique Olmi ?
Emilie découvre une petite annonce par hasard, le soir de son anniversaire de mariage. Dario (prénom de son premier amour jamais oublié), espère retrouver Emilie. Sans prévenir, elle prend la route, pour un Paris-Gênes, abandonnant ainsi son mari, Marc. Personne ne comprend, ni le mari, ni ses filles, même pas elle-même. Sur sa route, elle rencontre différentes pesronnesn réfléchit à sa vie. A t-elle été amoureuse de Marc ? Eté heureuse ? Le seul amour de sa vie finalement, c'est ce Dario. les souvenirs de sa renconte resurgissent (ce sont les passages du roman qui m'ont semblée les plus ennuyeux, j'ai apssé l'âge du 1er baiser...). C'est l'occasion aussi pour elle de rendre visite à sa soeur, trisomique. Elle évoque alors son enfance, sa famille. Des parents qui ne se sont jamais aimés, une mère qui s'est réfugiée dans la religion, a laissé sa fille se charger de sa croix : sa fille en situation de handicap.
Emilie retrouve sans mal ce Dario, mais retournement de situation, ce n'est pas vraiment ce à quoi elle s'attendait, même si lle ne savait pas de toute façon à quoi s'attendre. Cette annonce était en fait un appel au secours, on avait besoin d'elle. A vous de découvrir pourquoi.
L'écriture est très belle, cette femme paraît admirable, un peu excentrique (javais parfois envie de lui conseiller de revenir sur terre) mais forte : elle ira jusqu'au bout. Beaucoup d'émotion à la fin.
Partir sur un coup de tête retrouver son 1er amour.. qui n'en a pas révé ?
Ce roman est emprunt de nostalgie, de détermination et de retour au moment présent face aux changements et à une réalité bien différente de tout ce qu'on a pu penser...
Un roman étonnant, et nous, qu'aurions nous fait ?
Une femme prépare un repas pour son anniversaire de mariage , remonte de la cave une bouteille de vin enveloppée dans une feuille de journal, lit une petite annonce et laisse tout séance tenante pour partir en Italie vers son premier amour qu’elle n’a pas revu depuis 25 ans...Cela me paraissait si improbable, si artificiel, que je ne m’attendais pas à être happée par ce roman et cette histoire à laquelle finalement j’ai eu envie de croire, jusqu’au bout. J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur parle de l’amour, à travers ce qu’elle dit du “premier” amour. Ce voyage est aussi pour cette femme , l’occasion de faire un bilan de sa vie, ses enfants sont élevés, , son mari est bien présent, mais au fond, qu’a-t-elle fait de sa vie ?
je ne suis jamais déçue en lisant un ouvrage VERONIQUE OLMI :
J’achève la lecture « LE PREMIER AMOUR « ( 2009 chez Grasset)..Voici un roman troublant.. comme souvent chez OLMI ..
l’auteur lance son intrigue : Emilie, la belle cinquantaine a une vie bien rangée, un mari, de grands enfants, un travail… mais à la lecture d’une annonce sur un journal elle renonce brusquement à cette vie tranquille, elle brise les chaines de son quotidien et part à la recherche de son premier amour d’adolescence qui l’appelle . Elle n’hésite pas une seconde, sans prévenir personne, sans portable , elle part en voiture pour l’Italie retrouver son beau Dario. Chemin faisant elle rencontre des gens un peu déglingués ; elle fait un point sur sa vie, son enfance partagée avec une sœur handicapée, sur ses parents maussades confinés dans leurs traditions ; elle déroule devant nous le film de ce premier amour sous la chaleur d’ Aix en Provence …
chemin faisant elle se heurte à l’incompréhension de son mari et de sa fille,. Mais qu’est devenu ce bel adolescent dont toutes les filles étaient amoureuses.., il a cinquante ans… est il malade ? pourquoi veut il la revoir ? La raison de cet appel au secours est plus que surprenante, elle est même brutale. nous ne sommes pas dans un roman fleur bleue comme le titre pourrait le faire croire …La chute est bouleversante
le style est fin, agréable, le phrases glissent avec bonheur, les descriptions sont toujours très imagées :
- que ce soit les lieux, les gens « la violence est partout, dans l’impatience des foules, dans l’agressivité, la fatigue, la résignation revêche, il y a trop de tout.. «
-ou que ce soit les émotions ressenties « nous sommes devenus sans étonnement, sans spontanéité, nous sommes devenus des vieilles personnes sans sagesse «
je retrouve à travers cet ouvrage , comme dans ses ouvrages suivants CET ETE LA et NOUS ETIONS FAITS PUR ETRE HEUREUX le besoin des protagonistes à remettre leur vie en question, leur besoin d’escapade, ce moment où le couple vacille dans l’incertitude ;
voici un très beau roman sur le désir de liberté , sur le besoin d’aller au bout de ses rêves pour retrouver équilibre et lucidité !.( Nathalie Bullat 9 avril 14)
Derrière le titre un peu mièvre de ce roman se cache une finesse d'écriture et une nostalgie qui colle parfaitement à ce moment de vie ou l'on se retourne pour voir sa vie qui a défilé loin de nos illusions de jeunesse. Il faut s'effacer, faire une dernière tentative pour retrouver cette allégresse en prenant le risque d'être incomprise de ceux qui disent nous aimer. Et puis il y a le retour à la réalité, rien que de très banal mais les vies extraordinaires n'arrivent qu'aux autres. Une vie vaut pourtant d'être vécue et le malheur semble toujours trouver la faille. Cette mise en abyme d'une femme qui se retrouve est touchante, sans pathos et l'empathie n'est jamais loin à son contact.
J'ai été attiré par le résumé mais finalement je suis déçue car l'histoire repose sur le voyage que traverse l'heroine, certes ce qui est agréable, ce sont tous les sentiments et souvenirs qui remontent en elle, mais l'histoire est longue. grande surprise par la fin, à laquelle on ne s'y attend pas du tout ! en faites, il ne faut pas lire ce livre en s'imaginant la fin, tout le travail sur soi-même est dans l'histoire .... je ne sais pas si je suis claire, mais je pense que beaucoup de femmes se retrouveront en elle. A lire surtout si vous avez besoin du courage et de la force de cette femme .........
On ne s'empêche pas de penser à notre propre "premier amour", suis-je capable de faire comme elle ?
J'avais lu "La promenade des russes" de ce même auteur et j'ai retrouvé ici la même nostalgie et sensibilité.
Le départ de l'histoire est un peu étrange mais il marque la rupture dans la vie d'Emilie. L'approche de la cinquantaine, le départ de ses filles laissent cette femme désemparée face au vide qui s'annonce.
Elle part sur un coup de tête et j'ai trouvé le récit de son voyage un peu ennuyeux. Pourtant, il est nécessaire afin que le lecteur prenne connaissance de son histoire. La jeunesse d'Emilie a été marquée par la maladie de sa soeur qui est mongolienne et cet amour de jeunesse, Dario. Elle part retrouver ces deux êtres chers.
Emilie s'aperçoit que son enfance l'a laissée "éparpillée" parce que ses parents ne s'aimaient pas. Elle a voulu alors se construire une vie simple, mais elle ne la satisfaits pas.
J'ai trouvé la dernière partie très rythmée et passionnante.Le lecteur veut comprendre pourquoi Dario s'est muré dans le silence.La force et l'amour de sa femme, Giulietta, nous entraînent avec passion, contrairement à la nonchalance et la nostalgie d'Emilie.
Cette dernière partie et le dénouement donnent toute la consistance au roman.
J'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur, rapide, personnel et poétique.
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