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Notre héros est un écrivain de polars. Pas très célèbre, « ses tirages n'atteignent pas les mêmes chiffres que Douglas Kennedy. » En vacances en Corse en famille et un couple d'amis, il discute de lectures et alors lui vient une idée ou plutôt une vision : il va écrire un plagiat de Pas de vacances pour les durs, de Paul Terreneuve, un polar hard-boiled des années soixante complètement oublié qui trônait au milieu des livres aux couvertures suggestives dans l'enfer de la bibliothèque de son dé- funt père. Ce polar représenta, très tôt dans sa vie, « un idéal impossible à atteindre ». En le moder- nisant, il ne peut que cartonner, devenir un phénomène de librairie : le polar de l'été. Ne reste plus qu'à retrouver ce livre, indisponible et disparu...Aucune trace sur le net, à croire que ce roman n'a pas existé...Quittant sa famille et ses amis, il part à sa recherche dans la maison familiale où il va affronter sa mère qui ne sait plus ce qu'elle a fait du livre, enquêter sur les traces de son enfance et de l'histoire familiale pour trouver ce satané polar de l'été qui se dérobe à chaque fois à sa quête.
Son enquête ou plutôt sa quête, va l'amener à croiser et à se confronter à tous ceux qui ont pu avoir ce livre en main.
Luc Chomarat nous propose un roman drôle et profond qui parle de l'enfance, de la famille et bien-sûr de la création littéraire. Grâce à son écriture inclassable cette quête d'un homme sur les traces de son passé se lit aussi comme un roman à suspense fan- tastique.
J'ai aimé ce roman qui cache son jeu et aborde la relation que nous entretenons avec nos parents.
J'ai aimé l'humour, bien évidemment : le village de Grinchelieu, le chat Steve Jobs, le narrateur qui n'aime pas le porto alors que tout le monde veut en boire, le fait que tout le monde croit qu'il lit des romans policiers parce qu'il est auteur de polars.
Une quête du roman disparu qui reflète le propre été du narrateur : Pas de vacances pour les durs de Paul Terreneuve.
L'image que je retiendrai :
Celle des nombreux enfants du narrateur que les adultes essayent d'"éviter.
Une lecture agréable dans laquelle j’ai retrouvé l’humour et le dérision de l’auteur mais qui manque un peu de consistance.
Luc Chomarat met encore les pieds dans le plat et cette fois-ci, c’est dans le plat du monde littéraire, dans le plat de la vie de couple, dans le plat des relations familiales. L’auteur le fait par l’intermédiaire de son narrateur. Narrateur qui se demande comment écrire le polar qui sera dans les mains de tous les lecteurs. C’est pendant ses vacances qu’il va avoir l’idée, en voyant sa compagne toujours le nez dans un livre, un livre à succès. C’est en se remémorant son enfance et les livres de son père, ce père qui a gardé tous les livres. C’est en parlant avec la baby-sitter, une jolie jeune de 17 ans (le cliché parfait de la baby-sitter) qu’il met en avant les « différences de littérature ». Luc Chomarat fait des scènes de la vie totalement banales des réflexions, des scènes ironiques et cela est le grand point fort de l’auteur. Sans oublier son humour et sa capacité à faire réfléchir avec un rien!
Dans « Le polar de l’été », vous retrouverez la guerre dans le genre littérature avec ceux qui estiment que le polar et la science-fiction ne sont pas de la littérature (personnellement, j’aurais rajouté les feel-good considérés eux aussi pas assez bien pour être appelé littérature par certains…). Une pseudo guerre complètement ahurissante à mon sens! Vous retrouverez également l’homme qui rêvasse à la jolie et jeune baby-sitter de ses enfants. Vous sourirez concernant les relations entre ex (peut-être du vécu pour certains!). Vous suivrez surtout la quête du narrateur pour retrouver par tous les moyens le livre lu pendant son enfance: un polar totalement oublié de tous qu’il veut remanier pour en faire le polar de l’été. Et du coup, vous partagerez les souvenirs du narrateur quand celui-ci se rendra chez sa mère pour l’aider et surtout retrouver le livre. Vous assisterez à la relation entre mère et fils, entre frères.
« Le polar de l’été » est drôle, curieux, sensible, véritable. Luc Chomarat a su encore nous livrer un roman hors cadre, avec un titre attrayant, jouant avec les codes du marketing et dévoilant l’âme de son narrateur! À lire sur une plage!!!
Attention ! Ceci n'est pas un polar ! Même s'il s'agit, d'une certaine manière d'une enquête, celle qui doit mener le narrateur, écrivain qui rêve que les filles, fesses en l'air dans leur bikini sur la plage, lisent toutes son bouquin et lui assurent la célébrité.
Sauf que le bouquin qu'il imagine a déjà été écrit et qu'il lui suffirait de remettre la main dessus dans la bibliothèque de son père, pour s'en inspirer (le plagier !)....
Il va lui falloir retourner à Grinchelieu (sic) chez sa mère (qu'il ne supporte pas plus de trois jours) entourée de sa clique du "cercle biblique", y retrouver son frère, mélange de Bouddha et de Demis Roussos, oser affronter son ex-femme, et surtout plonger dans ses souvenirs, se remettre en question (qui suis-je ? dans quelle étagère ?!!) .
D'une enquête sur un roman oublié de tous, le roman de Luc Chomarat se transforme en quête : que deviennent les hommes à la cinquantaine ?
La narration, toute en finesse et en humour, superpose les niveaux de lecture : roman léger qui dévoile une analyse maline, parodie ironique, réflexion sur la lecture et l'écriture, sur la postérité (et la vieillesse qui approche), etc...
Un sacré bon moment de lecture !
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