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Le pays de l'absence

Couverture du livre « Le pays de l'absence » de Christine Orban aux éditions Le Livre De Poche
Résumé:

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Avis (2)

  • Dans ce livre autobiographique, Christine Orban raconte les relations avec sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer.
    Quelle situation difficile que cet état de fait !
    Tant qu’on a des parents, on reste quelque part un enfant, l’enfant de quelqu’un. Mais quand les parents redeviennent des...
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    Dans ce livre autobiographique, Christine Orban raconte les relations avec sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer.
    Quelle situation difficile que cet état de fait !
    Tant qu’on a des parents, on reste quelque part un enfant, l’enfant de quelqu’un. Mais quand les parents redeviennent des enfants, où se situer en temps qu’adulte, en temps qu’enfant ?
    Avec une plume sobre et sensible, elle dépeint les doutes, les questions, les angoisses, le chemin qu’on n’a pas fini de faire et qui s’inverse. Et cet immense sentiment d’insatisfaction et de gâchis. face à des relations qui n’ont pas toujours été les plus idéales, des relations parfois ambiguës.
    Mais c’est trop tard !

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  • Alternant la description à la troisième personne du singulier et les propos directement adressés à la mère à la seconde personne du même singulier, Christine Orban va droit au but. Elle décrit les gestes qu'elle doit faire pour sa mère : l'aider à s'habiller, l'accompagner dans les escaliers car...
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    Alternant la description à la troisième personne du singulier et les propos directement adressés à la mère à la seconde personne du même singulier, Christine Orban va droit au but. Elle décrit les gestes qu'elle doit faire pour sa mère : l'aider à s'habiller, l'accompagner dans les escaliers car elle a peur de l'ascenseur, lui rappeler sans cesse les consignes, et surtout répondre à ses questions répétitives. Au fil de la narration, on découvre la vie de cette femme, son absence de sentiment maternel vis-à-vis de sa fille, qui aujourd'hui la recueille. Cette fille, qui, pour se sauver décidera de venir en France étudier et écrire. Cette fuite ne lui évitera cependant pas les affres de la souffrance, de la mélancolie, de la déprime. A cette mère non-aimante ou mal-aimante, elle dira tout ce qu'elle a enduré, mais silencieusement, sans que la principale intéressée ne l'entende. Et d'ailleurs, la maladie l'empêcherait probablement de comprendre les reproches. Alors, la fille continue de s'occuper de sa mère, de "prendre sur elle" pour être aux petits soins, de se mettre en quatre pour lui faciliter la vie et pour lui être agréable, comme si elle voulait se faire pardonner ses pensées accusatrices.

    J'ai ressenti quelques longueurs dans le texte, en cours de lecture, et puis, en y réfléchissant, j'ai pensé qu'il collait au rythme que la mère impose à sa fille : la prise en charge quotidienne d'une malade d'Alzheimer. Cette maladie n'est d'ailleurs étrangement nommée qu'une seule fois dans le livre et encore dans une phrase interrogative

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