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Malo aimerait savoir peindre et dessiner aussi bien que sa grand-mère Zita, une célébre artiste.
Être un dessinateur en herbe, ce n'est pas toujours évident, surtout quand on a peur de mal faire.
Alors que Malo et Zita embarquent sur le Navire écarlate, un magnifique bateau habité par des pirates-artistes, ils découvrent un inquiétant secret...
Armé de ses pinceaux et de toute son imagination, Malo s'apprête à vivre une incroyable aventure...
Malo est sa grand-mère Zita sont en retard pour l'expo de cette dernière. Peintre de talent, la vieille dame pleine de peps a transmis sont goût et son don artistique au jeune garçon, qui pourtant reste hésitant un pinceau à la main.
Mais les vols de tableaux à travers le monde de ces derniers temps et la suspicion permanente de la commissaire Moineau plombent un peu l'ambiance à la galerie d'art...
Pendant que Zita tente d'échapper à ses obligations Malo lui, fait la rencontre d'une jeune fille ailée, Cyane, qui a l'air de pouvoir se cacher... dans les tableaux !
C'est alors qu'un étrange ascenseur venu du ciel invite le jeune garçon et son aïeule vers un étrange bateau volant ou réside un individu pour le moins impressionnant.
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Lu lors de la sélection du Prix Orange BD e cette année organisé par @lecteurs_com, je me devais de vous parler de ce merveilleux album !
Merveilleux parce qu'il parle d'art, de la démocratisation et de l'accessibilité de celui-ci. Du lien et du lâcher prise qu'il nécessite pour être pleinement créé et partagé.
Aussi parce qu'il le fait par le biais de l'amour (filial comme amical), de l'écoute et d'une forme de courage.
Le petit garçon doit lutter contre une espèce de dévoreur d'art qui englouti les tableaux en mentant et en trichant, en écrasant et effrayant quand le jeune Malo, lui, doit libérer sa fibre créatrice pour triompher et sauver celles qu'il aime.
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Une histoire déguisée en aventure, pleine de sensibilité, engagée, pleine de mouvement où la créativité et la liberté d'expression doivent être vainqueurs, où l'on se bat à coup de canon à peinture, où on peint sur les facades des buildings et où les bateaux volent.
Claire Grimond et Léo Verrier nous encouragent à dépasser les bords de la feuille et à mettre des couleurs partout !
Une Bd très jolie graphiquement, lumineuse, une palette coloré, des détails magnifique. Une intrigue qui nous amène dans une réflexion sur l'art et la créativité. Réalisme et onirisme mêlée. Une bonne intrigue avec bienveillance, douceur et positivité. L'histoire et les dessins sont envoûtant et enchanteur. Amitié, Famille, Courage et Arts.
(Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024)
Une BD jeunesse fort sympathique, avec un graphisme rond et coloré, et un scénario en forme d'ode à la création et à l'imagination. L'ensemble est agréable, notamment grâce à un univers assez inventif et à de jolies idées, mais l'histoire et les personnages restent un peu trop "basiques" pour que je sois pleinement emballé en tant que lecteur adulte. Je la garde cependant de côté pour ma fille dans quelques années !
https://www.instagram.com/p/C6OwmQ2sbPw/
Malo est un jeune garçon qui vit avec sa grand-mère Zita. Cette dernière est une célèbre artiste peintre et Malo aimerait être capable de peindre comme elle mais il a peur de mal faire. Lors du vernissage de l’exposition des œuvres de sa grand-mère, il rencontre l’étrange Cyane qui se balade avec des ailes dans le dos. Lorsque cette dernière aperçoit Monsieur Magenta, un grand amateur d’art, client de sa grand-mère, elle disparait. Une policière est également présente car de nombreux vols de tableaux ont eu lieu ces derniers temps, parmi lesquels une toile de Zita. A la fin du vernissage, Zita emmène un Malo réfractaire sur le toit de l’immeuble où un mystérieux inconnu lui a donné rendez-vous. Personne n’est là mais un mystérieux ascenseur descend de nulle part et les emmène jusqu’à un non moins mystérieux navire écarlate volant. Les voilà entourés de pirates artistes écarlates et ils retrouvent Monsieur Magenta qui n’est autre le capitaine de ce navire. Ils vont rapidement découvrir un terrible et inquiétant secret. C’est armé de ses pinceaux et de toute son imagination que Malo s’apprête à vivre une incroyable aventure.
Léo Verrier réalisateur de fims d’animation et Claire Grimond sculptrice qui enseigne l’anatomie artistique, signent ici leur premier album jeunesse, une histoire complète qui mélange aventure et questionnement autour de l’art et du processus créatif. L’histoire est dynamique et trouve un bon rythme qui entraîne le lecteur sans le perdre. Nous sommes immergés à la fois dans le milieu de l’art et dans le monde onirique qui laisse la part belle à l’imaginaire. Les auteurs en profitent pour glisser des références de peintres et d’œuvres célèbres. Au travers de cette histoire sont évoqués l’incertitude du dessinateur, l’étude d’un tableau ainsi que le grand amateur d’art qui préfère consommer en grande quantité plutôt que d’apprécier un tableau.
Le dessin attrayant aux couleurs maitrisées introduit des visages et des coupes de cheveux différents des dessins auxquels nous avons l’habitude, ce qui peut plaire ou non.
Nous avons ici album qui embarque son jeune lecteur pour un grand voyage onirique dans l’univers de l’art et de la peinture.
« Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions Jungle pour cet envoi. »
"Le navire écarlate" est une illustration parfaite qu'une bonne histoire pour enfants sera tout aussi appréciée par les adultes, même si le regard sera plus "mature".
Cette bande dessinée nous raconte l'histoire de Malo, jeune enfant qui souhaite plus que tout apprendre à peindre et dessiner, prenant comme modèle sa grand-mère Zita, artiste connue et reconnue. Les deux vont vivre des aventures surprenantes à bord d'un navire volant composé de pirates-artistes sous les ordres d'un mystérieux capitaine.
Le scénario est très original et construit de façon astucieuse. Du début à la fin, on ne s'ennuie pas. Le rythme des actions se maintient. Le graphisme, faussement enfantin met l'accent sur la diversité des couleurs. Le dessin est élaboré et participe à cette ambiance de conte. Les cases s'enchaînent comme il faut et donnent vie aux personnages. Une belle maîtrise du support.
Cette histoire, sous des airs d'aventure, interroge le lecteur de multiples manières : qu'est-ce que l'art ? L'art existe-t-il indépendamment de l'artiste (à l'image d'oeuvres qui prennent vie) ? L'artiste peut-il se retrouver enchaîné à son art ? L'oeuvre d'art est-elle une valeur quantifiable ? Plus encore, c'est une confrontation bénéfique entre deux générations qui vise à marquer le passage de relais. L'art est technique pour certains, tandis que pour d'autres il s'exprime dans la spontanéité, avec parfois ce retour à l'origine. L'enfant peint et dessine selon son imagination, et fait abstraction des contraintes réalistes. Or dans ce récit, c'est précisément là où se situe le blocage pour Malo qui n'arrive pas à avancer car il se compare à sa grand-mère alors que cette dernière l'accompagne avec bienveillance. C'est une invitation à la persévérance et à a confiance en soi.
La fin est très belle et conclue cette personnification de la muse créatrice qu'est Cyrane. Cette muse que Malo va poursuivre au travers de son art et qui ne le quittera jamais.
"Lu dans le cadre du prix ORANGE de la BD je remercie lecteurs.com ainsi que les éditions Jungle pour l'envoi de cet exemplaire."
Un conte, pas que pour enfants, dans une mise en abime autour du dessin, de la peinture et de l’art en général. Un conte avec, comme il se doit :
• un petit garçon et sa grand-mère qui est une artiste peintre reconnue, mais lui aussi dessine ;
• une jeune fille mystérieuse qui vole … ;
• un monstre-ogre qui sort d’un tableau, où il est peint et où il se réfugie, pour dévorer des tableaux pour se regénérer ; .
• un navire qui vole avec son équipage de pirates, mais plutôt sympathiques,
• …
Une histoire avec vols de tableaux et enquête, enlèvements, bagarre, … et du fantastique juste comme il faut … Une histoire donc où les personnages des peintures peuvent prendre vie avec des idées simples (mais qu’on ne se lasse pas de rappeler) : la création c’est la vie (cf. p96 le méchant qui dit : « Elle incarne la création, l’art. Moi, le vide et le désespoir »).
Et le conseil de Cyane p 47 : « Quand tu peins, amuse-toi, laisse-toi surprendre… Toute la magie est là ! »
Les dessins et couleurs de Léo Verrier s’adressent aux enfants, mais si on a gardé un peu de cette « âme d’enfant », avec un peu de « lâcher prise », on peut prendre un vrai plaisir à la lecture de cette BD.
PS : Merci pour la dédicace des auteurs : « À celles et ceux qui ont un jour tenu un crayon pour s’évader. » car je fais partie de la bande.
Titre en lice pour le Prix Orange de la BD 2024. Remerciements aux éditions Jungle et à Lecteurs.com pour la communication de cet ouvrage.
Le navire écarlate est clairement destiné à un public jeune ado (max 8/10 ans). Le parti pris de l'auteur est d'inculquer des touches artistiques de grands noms de la peinture du XXeme siècle dans les mirettes de nos plus jeunes compagnons. En ce sens, c'est plutôt réussi, même si je ne suis pas convaincu de l'accueil qui en sera fait par ce public de plus en plus tôt ultra connecté...
J'aurais aimé que l'album puisse se lire à plusieurs vitesses et qu'il puisse me toucher moi aussi (jeune toujours certes, mais somme toute adulte). Malheureusement, le récit est par trop enfantin et naïf et je me suis assez vite ennuyé bien que la lecture soit assez rapide.
Dommage, car je pense que "l'adulte convaincu" serait un bon relais pour accompagner la lecture des rejetons...
Le navire écarlate c'est une histoire de relation entre une mamie artiste et son petit fils qui manque de confiance en lui. Ils sont tous les deux artistes. L'art est au centre de cette histoire et d'ailleurs, l'ouvrage débute par la touchante citation suivante : "À celles et ceux qui ont un jour tenu un crayon pour s'évader."
J'ai apprécié le concept, l'univers et le contextes étaient intéressants. La grand-mère est trop marrante même si elle aide pas trop l'anxiété de son petit fils qui est peu sûr de lui.
La palette de couleur est agréable. Ce sont des tons un peu doux et atténués (mutés).
Les thèmes abordés sont, entre autres, l'amour de l'art, la créativité, l'acceptance de soi, la vision que l'on a de soi et de ses propres capacités. Trouver des choses belles, quand d'autres y sont indifférents. L'art est extrêmement important pour certains et pour d'autres ce sont juste des gribouillis sur des toiles. On explore aussi le fait de devoir prendre des décisions pour protéger ses proches. Il y a de l'action, de l'aventure, des dilemmes. La question de l'art est au centre.
Je n'ai pas trop apprécié les interventions de la police qui a trop empiété selon moi sur ce qui était intéressant parmi les deux autres camps. Ils coupaient le récit et la magie. Pas compris trop ces antagonistes parfois.
L'amitié naissante entre Milo et Cyane était touchante. Elle essaie de le pousser à prendre confiance en lui et en son art. Ils s'entraident.
Une fin émouvante et poétique.
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