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Le Louvre au secret ; Brest 1870 : des chefs-d'oeuvres à l'Arsenal

Couverture du livre « Le Louvre au secret ; Brest 1870 : des chefs-d'oeuvres à l'Arsenal » de Patrick Gourlay aux éditions Locus Solus
Résumé:

Alors que Napoléon III déclare la guerre à la Prusse à l?été 1870, rapidement c?est la débâcle et les premiers incendies, dont celui du musée de Strasbourg? De peur, l?impératrice Eugénie ordonne alors fin août 1870 d?évacuer les musées parisiens, dont le Louvre. C?est ainsi qu?en quelques jours... Voir plus

Alors que Napoléon III déclare la guerre à la Prusse à l?été 1870, rapidement c?est la débâcle et les premiers incendies, dont celui du musée de Strasbourg? De peur, l?impératrice Eugénie ordonne alors fin août 1870 d?évacuer les musées parisiens, dont le Louvre. C?est ainsi qu?en quelques jours seulement 293 chefs-d??uvre partent en train vers Brest, port militaire de premier ordre. Parmi eux, la Joconde !
L?arsenal de Brest est le lieu idéal pour protéger, et évacuer au loin par bateau si besoin, ces trésors, auxquels se sont ajoutés les joyaux de la couronne et de l?or, contenus dans 75 caisses marquées « Envoi au Gabon » afin de tromper les curieux. Une organisation sans faille se met en place.
Le 4 septembre 1870, c?est la chute du Second Empire et les ?uvres sont alors sous la responsabilité du vicomte de Tauzia, conservateur du Louvre ; il veillera sur elles, depuis Brest, pendant plus d?un an. Car, entre-temps les révoltes de la Commune de Paris ont mis le feu aux poudres et impossible de rentrer?
L'?historien Patrick Gourlay retrace jour par jour, archives à l?appui, cette incroyable épopée, dans un contexte politique troublé, qui aura toutefois des conséquences bénéfiques : le musée des Beaux-Arts de Brest naîtra quelque temps plus tard, fort de ses liens tissés avec le Louvre dans l?adversité de cette année noire.
Enfin, le livre revient sur le fantasme de la substitution de laJ oconde : alors qu?une copie authentique issue de l?atelier de Vinci existe au musée de Quimper, est-ce bien l?originale qui a été rendue au Louvre en 1871, ou bien la copie ? La vraie Joconde.

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