A 26 ans, Jarred, paralysé à la suite d’un accident, va reprendre contact avec son père
Un terrible accident de voiture, une femme meurt, un homme reste paralysé et un père retrouve son fils. Dix ans après s'être enfui de sa maison, l'adolescent qui fuguait sur les trains de marchandises et qui traversait le pays en stop est maintenant en fauteuil roulant. Son père, aussi aimant qu'écorché, est la seule personne qui viendra sans hésiter le chercher à l'hôpital.
Le Lâche est un premier roman poignant, touchant et plein d'humour sur les retrouvailles impossibles, les reconstructions d'un corps, d'une relation, d'une vie, d'une mémoire, et sur la possibilité de redécouvrir le bonheur quand tout semble perdu.
Ce livre décapant, qui explore avec puissance le pardon et le regard d'autrui sur la différence, signe la naissance d'un grand auteur capable de faire cohabiter la brutalité avec la lumière, le rire et la tendresse avec les souvenirs explosifs, le café filtre et les donuts avec l'ivresse de l'aventure.
A 26 ans, Jarred, paralysé à la suite d’un accident, va reprendre contact avec son père
Vous les avez plébiscités, on vous les fait gagner !
-Allô Jack, c'est Jarred. Je suis à l'hôpital, viens me chercher...
Après plus de dix ans de silence, Jack reçoit un appel de son fils. Jarred a eu un grave accident de voiture qui l'a rendu paraplégique et a besoin d'un toit après sa sortie de l’hôpital.
Père et fils vont devoir apprendre à revivre ensemble après cette longue absence qui a creusé un fossé entre les deux hommes qui ne s'étaient pas quittés en bons termes.
Les démons du passé vont-ils avoir raison de leur relation ou est-ce que de ce drame peut naître une graine vers la réconciliation ?
En signant ce premier roman, Jarred McGinnis revient sur un pan de sa vie personnelle en racontant une partie de sa propre histoire. De cette expérience, l'auteur a su rebondir pour nous offrir un roman assez sombre où une pointe d'humour noir n'est jamais bien loin et dans lequel j'ai réussi à me plonger avec une grande facilité. Je me suis également attachée aux personnages que l'on apprend à mieux connaître grâce au choix de l'auteur d'alterner les époques de narration. En lisant le résumé, j'ai eu un peu peur de découvrir un récit très dramatique mais, finalement mes inquiétudes étaient infondées car à aucun moment Jarred McGinnis n'a fait tomber le récit dans du pathos.
Je tiens à remercier les éditions Métailié et Netgalley France pour la découverte de ce premier roman que j'ai beaucoup apprécié et qui a su traiter sous un œil différent la question de l'handicap et des relations humaines...
Avec Gilles Marchand pour "Un soldat désaccordé" et Anthony Passeron pour "Les enfants endormis", Jarred McGinnis était invité à la Fnac de Montpellier au mois de novembre dernier pour présenter son roman "Le lâche". Ce fut une soirée mémorable au cours de laquelle, l’auteur, avec une grande générosité, nous a parlé de ce premier ouvrage.
Quel saut dans le vide entre la couverture aux couleurs pastel, paysage tranquille et espoir de douceur et les premières lignes du récit : "Quand je me suis réveillé à l’hôpital, ils m’ont dit que ma petite amie était morte…Les premières semaines se sont passées dans un chaos de morphine et de néon fluorescent. Une inconnue en blouse m’a annoncé que je ne remarcherais plus." Car, c’est bien d’un accident dont il est question, un accident grave avec des conséquences tout aussi dramatiques. Mais c’est aussi l’occasion pour un fils de retrouver son père qu’il avait fui dix ans auparavant.
Ce roman qui mêle fiction et réalité – après tout le héros s’appelle Jarred, Jarred McGinnis – est à la fois bourré d’humour – parfois noir – et émouvant. J’ai ri, j’ai eu les larmes aux yeux, je me suis posé les mêmes questions que le père. On assiste, en effet, au rapprochement de deux êtres qui s’aiment mais ne savent pas se le dire, à la jalousie entre frères, au souvenir de la mère. On apprend qu’il est possible de pardonner pour peu qu’on cherche à se comprendre. Il y a de la tendresse, de la révolte, des regrets, des remords, mais aussi des envies de changer. C’est sombre et lumineux à la fois.
L’écriture sert le texte à merveille qui est simple et belle, profonde comme les sentiments qu’elle véhicule. Elle relate avec précision le cheminement des âmes vers la rédemption et nous prend par la main jusqu’à une fin, certes heureuse et terriblement émouvante.
Lisez ce très beau premier roman, véritable grande réussite, et vous saurez enfin pourquoi "Donuts" sur la première de couverture.
https://memo-emoi.fr
Jarred à 26 ans quand il se retrouve paraplégique à la suite d’un accident de voiture. Seul dans une chambre d’hôpital à la veille de sa sortie, en colère, perdu, il est pétri de culpabilité car dans cet accident une jeune femmes et morte. Dix ans qu’il a fui sa ville, et surtout son père Jack, alcoolique et à la dérive depuis le décès de la mère 5 ans plus tôt, mais c’est pourtant lui qu’il appelle pour venir le chercher. Jack viendra sans question, sans rancoeur et c’est auprès de lui qu’il va trouver la force de surmonter cette épreuve.
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J’ai hésité à lire ce roman, un peu inquiète du sujet, mais très vite les craintes se sont effacées. Son sujet principal n’est pas le handicap mais bel et bien l’amour entre un père et son fils. Un amour difficile, conflictuel, tant les deux hommes ont été broyés par le départ prématuré de la mère. Deux êtres emmurés dans une tour de souffrance qui les empêchaient de se soutenir, qui les enfermait dans leur douleur et que seule la distance et les années sont parvenus à briser. Oscillant constamment entre désir de réconciliation et règlements de comptes musclés, sur fond de culpabilité et de ressentiment les retrouvailles sont l’occasion de régler des comptes avec le passé, mais Jack n’est plus qu’un veuf apaisé et la colère de Jarred peu à peu s’efface au profit d’un amour qui ne l’avait finalement jamais quitté. Quant à la question du handicap, elle est abordée avec une justesse remarquable, sûrement parce que l’auteur est lui même handicapé moteur et qu’il l’aborde avec franchise et en la dédramatisant. Et quelle meilleure manière de changer notre vision sur ce sujet que l’incarner dans le portrait d’un jeune homme finalement banalement « normal ».
Impossible enfin de ne pas parler du ton de ce roman. Il est bourré d’humour, un humour noir, grinçant, parfois désespéré, mais toujours dans l’autodérision. Jamais on ne tombe dans l’apitoiement, jamais il n’est larmoyant mais au contraire tout en étant percutants il pose un regard plein de tendresse sur ce jeune homme qui doit se réconcilier avec la vie. A découvrir sans réserve!
Jarred est victime d'un accident de voiture que le condamne à se déplacer en fauteuil. Il rejoint alors le foyer familial où son père, qu'il n'a pas vu depuis dix ans, s'occupera de lui. Des allers-retours dans le passé de Jarred et de son père nous font comprendre la relation difficile de ces deux êtres abîmés par la vie.
Je n'ai pas trouvé le personnage du père très convaincant, ni très incarné. Le roman comporte des passages d'une banalité désolante (et l'usage abusif des dialogues est une facilité un peu agaçante), mais aussi quelques belles pages sur le passé, l'enfance, la mère, le handicap.
Pour autant je n'ai pas vraiment accroché avec cette histoire pas très bien écrite (la traduction doit jouer) sur une relation père-fils finalement banale, et sur une vision du handicap assez plate, peu percutante. Je ne pouvais m'empêcher de penser au livre de Grand Corps Malade, "Patients", autrement plus intéressant, plus réaliste, et dont l'humour grinçant est plus subtil.
Jarred se retrouve paraplégique à la suite d'un accident au cours duquel une jeune femme Melissa a perdu la vie. A l'hôpital on le garde le minimum de temps, cela coûterait trop cher et on connait le système de santé américain. On lui demande d'appeler quelqu'un pour venir le chercher et s'occuper de lui. Il finit par se résoudre à appeler son père, Jack. Or, il ne l'a pas vu depuis dix ans.
Comment se raccrocher à la vie quand on est cloué dans un fauteuil roulant à vie, en proie à des cauchemars lui faisant revivre accident ? Comme il le dit, il est devenu « un patin à roulettes géant ». Il s'agace lorsqu'on veut l'aider alors qu'il n'a rien demandé ou encore lorsqu'on lui demande s'il remarchera un jour…
Dévoiler le texte masqué
Jarred McGinnis ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières, il reste dans la description des évènements, les comportements et les ressentis de chacun. Il joue sur l'humour, l'autodérision. Pour un premier livre, c'est plutôt réussi. S'il croise votre route, je vous conseille de faire un bout de chemin avec lui, car il risque de devenir une valeur sûre de la rentrée littéraire (sortie prévue la deuxième semaine d'août).
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Metailié qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteur.
#LeLâche #NetGalleyFrance !
Lien : HTTPS://LESLIVRESDEVE.WORDPR..
Tout d'abord je tiens à remercier Lecteurs.com et les Editions Métaillé de m'avoir offert "Le lâche" de Jarred McGinnis.
Un roman d'écorchés vifs : Jarred, le fils, incompris, mal-aimé, délinquant, révolté qui se retrouve handicapé suite à un accident de voiture - Jack, le père, alcoolique, mal-aimant. Tous les deux ébranlés par la mort de la mère de l'un et épouse de l'autre.
Cet accident fait que le père et le fils se retrouvent après 10 ans de rupture. Les blessures ressortent, l'amour père/fils est sous-jacent mais compliqué.
Il y a aussi le frère de Jarred, Patrick, qui lui est en dehors de la spirale. Et Sarah qui aime Jarred et dont la relation est chaotique.
Un livre très fort qui nous plonge dans le domaine de l'handicap et des relations humaines.
Un pur bonheur de lecture.
Un titre qui nous amène à réfléchir sur l'identité du « lâche ». En refermant ce livre, je n'ai pas d'opinion tranchée à ce sujet. Le roman est multiple, énigmatique, et sinueux. C'est le roman de la destruction, de la reconstruction et de la réparation. Au début du roman, la scène de l'accident de voiture dont est victime Jarred (le narrateur, pas l'auteur) et la femme qui l'accompagne est terrible. Suivront dix ans de détresse durant lesquels le narrateur sombre dans la dépression, jusqu'au jour où son fils parti du foyer familial des années auparavant resurgisse dans sa vie. La reconstruction de chacun des personnages est longue, chacun d'eux étant peu enclin à exprimer ses sentiments. Malgré l'atmosphère pesante, l'auteur parvient parfois à nous faire sourire grâce à certaines phrases. A propos du style, l'écriture est sans éclat. Il est toujours délicat d'évaluer le style d'un auteur quand il s'agit d'une traduction ; ce qui m'a été donné à lire n'est pas d'une grande originalité. Le roman n'est reste pas moins touchant et poignant. Pour un premier roman, c'est plutôt une bonne surprise.
A 26 ans, Jarred est victime d’un terrible accident de voiture qui le prive de l’usage de ses jambes et le cloue dans un fauteuil roulant, et qui coûte également la vie à une jeune femme.
Jarred est seul pour affronter cette épreuve, ou presque : son père est la seule personne sur laquelle il pense pouvoir compter pour venir le chercher à l’hôpital. Même s’ils ne se sont pas vus ni entendus depuis dix ans, quand le gamin a fugué pour rouler sa bosse d’un bord à l’autre des USA.
Après la scène fracassante (excusez ce jeu de mots facile) qui ouvre le roman sur l’accident de voiture et le sauvetage de Jarred, « Le lâche » explore le thème de la reconstruction, celle d’un homme qui doit apprendre à vivre avec son handicap, et celle d’une relation père-fils, déglinguée depuis la mort de la mère de Jarred quand il avait 11 ans. Alternant passé et présent, le récit passe de la révolte et la colère au désespoir, de la frustration à la réconciliation, du fatalisme à la résilience, révélant peu à peu les petites lâchetés et les failles béantes des protagonistes, les unes expliquant peut-être les autres, ou inversément.
« Le lâche » est un roman (autobiographique?) qui réussit à éviter de tomber dans un pathos dégoulinant grâce à l’autodérision et les touches d’humour (grinçant et/ou désespéré) du narrateur.
La trame et la structure sont classiques, avec des allers-retours constants dans le temps, des personnages typés (sans cependant aller jusqu’à la caricature), et une fin somme toute assez prévisible. Le propos peut parfois sembler édifiant, mais l’ensemble est plutôt touchant, la lecture fluide et le style accrocheur, ce qui fait du « lâche » un très bon premier roman.
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