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Le labyrinthe des pyramides

Couverture du livre « Le labyrinthe des pyramides » de Patrick Chapuis et Philippe Flandrin aux éditions Actes Sud
Résumé:

Au IIIe millénaire, une avancée technologique majeure, le passage de l'architecture en brique à l'architecture en pierre de taille, et l'unification du pays sous l'égide de la double monarchie de Haute et de Basse-Égypte créent les conditions d'une révolution culturelle, sociale et politique,... Voir plus

Au IIIe millénaire, une avancée technologique majeure, le passage de l'architecture en brique à l'architecture en pierre de taille, et l'unification du pays sous l'égide de la double monarchie de Haute et de Basse-Égypte créent les conditions d'une révolution culturelle, sociale et politique, dont le symbole et l'expression sont les pyramides de l'Ancien Empire. L'Égypte bâtit alors la civilisation qu'elle léguera au monde.
Ambition d'un peuple et de son souverain, véritable absolu de la création, la pyramide - tombeau royal - est un grand atelier où s'épanouissent à la fois les arts et les sciences, et dont les réussites permettent une constante évolution des formes et des conceptions. Quatre siècles durant, les pyramides ne cessent d'évoluer : conçues «à degrés» par Djoser et ses successeurs de la IIIe dynastie, elles sont à «face lisse» à partir du règne de Snefrou. Gigantesques sous Kheops et Khephren, ramenées à l'échelle humaine sous Mykérinos, elles abritent, à la fin de l'Ancien Empire, les Textes des Pyramides, le plus ancien corpus sacré de l'histoire de l'humanité.
Quarante-cinq siècles après leur construction, les pyramides irritent la curiosité des savants de l'Expédition d'Égypte, au point de les conduire à fonder une science, l'égyptologie. Elles sont ainsi redevenues le grand atelier où, à force de recherches, elles livrent, désormais, leurs mystères au monde. Elles sont enfin un jardin secret dont les portes se referment à l'ère du tourisme de masse et de la défense du patrimoine. C'est dans ce monde souterrain que nous sommes entrés avec Jean-Philippe Lauer, son gardien, il y a vingt-cinq ans. Sur ses murs il était écrit : «Non, ce n'est pas mort que tu es entré ici, c'est vivant que tu t'en es allé !»

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