Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
(...) Ce qui caractérise les images que réalise Jean-Marc Cérino, qu'elles soient très claires comme les images travaillées à l'encaustique blanche, ou très sombres, comme celles qui reprennent, en les creusant et les aggravant, des négatifs photo, c'est un certain quantum de disparition. Devant nous quelque chose est là qui n'apparaît pas tout à fait ou qui est en train de disparaître, et ces épaisseurs discrètes, si elles renvoient à une dimension spectrale, font d'abord penser à une sorte de balancement ou de dilatation entre le survenir et le partir, ce qui a pour effet - puisque venue et départ sont réunis dans le même plan - de produire à même l'image un équivalent immobile de ce qu'au cinéma on appelle le fondu enchaîné. Dans son suspens, et l'effet de suspens est augmenté par le verre qui en est pour ainsi dire la matière, l'image advient comme une durée latente, ou comme une onde stationnaire qui serait à elle-même sa propre surface de propagation.
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