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Le dieu oiseau

Couverture du livre « Le dieu oiseau » de Aurelie Wellenstein aux éditions Scrineo
  • Date de parution :
  • Editeur : Scrineo
  • EAN : 9782367405827
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l'île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d'orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires.

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Une île. Dix clans. Tous les dix ans, une compétition détermine quel clan va dominer l'île pour la décennie à venir. Les perdants subiront la tradition du « banquet » : une journée d'orgie où les vainqueurs peuvent réduire en esclavage, tuer, violer, et même dévorer leurs adversaires.

Il y a dix ans, Faolan, fils du chef de clan déchu, a assisté au massacre de sa famille. Sauvé par le fils du chef victorieux, Torok, il est depuis lors son esclave et doit subir ses fantaisies perverses.

Enfin, la nouvelle compétition est sur le point de commencer. L'occasion pour Faolan de prendre sa revanche.

Sa vengeance aura-t-elle le goût du sang ?

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Avis (6)

  • Une lecture forte !
    L’écriture est fluide et singlante, l’histoire sombre et surprenante. On adore ou l’on déteste mais cette lecture ne vous laissera pas indifférent. Moi elle m’a donné envie de découvrir les autres romans de l’auteure.

    Une lecture forte !
    L’écriture est fluide et singlante, l’histoire sombre et surprenante. On adore ou l’on déteste mais cette lecture ne vous laissera pas indifférent. Moi elle m’a donné envie de découvrir les autres romans de l’auteure.

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  • Un livre assez dur mais prenant.

    Nous suivons Faolan, un homme réduit en esclavage dès son plus jeune âge par Torok, le fils
    du clan vainqueur de la compétition de l'Homme-Oiseau. Sa famille a été massacrée lors du
    banquet final de l'Oeuf d'Or, sa mère et sa soeur ont été violées et tout...
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    Un livre assez dur mais prenant.

    Nous suivons Faolan, un homme réduit en esclavage dès son plus jeune âge par Torok, le fils
    du clan vainqueur de la compétition de l'Homme-Oiseau. Sa famille a été massacrée lors du
    banquet final de l'Oeuf d'Or, sa mère et sa soeur ont été violées et tout le monde a été mangé.
    Il s'est alors promis de remporter cette compétition qui se déroule tout les 10 ans et de
    changer ces traditions barbares.
    Pour cela il devra participer aux épreuves qualificatives qui désignera le représentant
    de chaque clan qui aura le droit de participer à l'ultime épreuve sur l'île de l'Homme-oiseau.
    Dès lors ses choix et ses actes ne seront plus que le conséquences de ces épreuves, en dépit de
    toutes ses convictions.

    Ici nous avons le droit à un récit assez glauque, dur et difficile à imaginer.
    La perversité de Torok et la docilité de Faolan sont assez perturbante. En général, des scènes
    comme cela on n'en voit pas en Fantasy. L'auteure ici n'est pas avare de descriptions choquantes,
    les scènes sont tout de même assez faciles à imaginer tellement l'auteure nous mets dedans.


    C'est d'ailleurs le premier livre d'Aurélie Welleinstein que je lis et je dois dire qu'en dépit
    de la cruauté du récit, ce livre ne m'a pas forcément marqué. Certes les évènements s'enchaînent,
    les actions qui se déroulent tout au long de la quête nous maintiennent en haleine tout au long
    du livre, on se demande qui de Faolan ou de Torok va remporter l'épreuve. Sauf que je n'ai pas
    réussi à m'attacher aux personnages, même les personnages secondaires ne m'ont pas fais rêver.
    De plus, la fin a eu un goût d'inachevée pour moi, il me manquai vraiment ce petit quelque chose.

    Ce livre n'est pas à mettre dans les mains de plus jeune, le récit est violent, trash et
    très pervers. A travers les épreuves de la quête, nous pouvons voir le côté le plus noir et
    le plus cruel de l'être humain, que ce que l'on est capable de faire quand des croyances
    barbares sont ancrées dans les cultures et que l'on se doit de répéter au fil des siècles.

    Je dirai tout de même que c'est un bon livre, et qu'il est à lire au moins pour comprendre le
    vrai fond de l'histoire.

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  • Je suis bien embêtée avec cette lecture car ça n’a pas été aussi bien que ce que j’espérais. J’en ai beaucoup entendu parlé et m’attendais probablement à trop mais c’est une lecture mitigée pour moi. C’est gore oui je confirme mais c’était à la fois pas autant et plus qu’imaginé. Les...
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    Je suis bien embêtée avec cette lecture car ça n’a pas été aussi bien que ce que j’espérais. J’en ai beaucoup entendu parlé et m’attendais probablement à trop mais c’est une lecture mitigée pour moi. C’est gore oui je confirme mais c’était à la fois pas autant et plus qu’imaginé. Les descriptions sont peu détaillées ce qui les rend dures pas si horribles (elles le sont malgré tout) mais elles sont omniprésentes, c’est non stop. Du coup, on n’est pas dans quelques scènes bien cracra englobées dans une histoire mais dans des horreurs omniprésentes ce que je trouve plus dur personnellement. C’est bien écrit, fluide, ça coule tout seul, on ne voit pas les pages défilés et on a du mal à poser ce roman. Après il y a deux gros soucis pour moi : l’univers et le dernier tiers. L’univers est original, mais il n’est pas du tout développé, on en veut plus. On est balancé dans un monde imaginaire sans aucune clé de compréhension, on lit avec une quantité de questions sans avoir une seule réponse, aucun détail : comment on en est arrivé là ? pourquoi ce sacrifice ? quelle est cette religion ? qui sont les dieux ? etc etc
    Quant à la fin, je n’ai pas compris ce choix, ça a fait plouf, tout ça pour ça. Pourquoi cette orientation ?
    Pour moi c’est un univers qui avait beaucoup de potentiel et pouvait donner de nombreux axes de réflexions notamment sur la société, son évolution et la vengeance mais qui n’a pas été pleinement exploité, dommage.

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  • J'avoue que je ne me serais pas forcément tournée vers ce livre s'il n'avait pas fait parti des finalistes pour le Prix littéraire de l'imaginaire 2019 organisé par Booktubers App. Mais il faut dire que ce fut une bonne lecture, montrant que ce type de prix permet de faire de jolies découvertes...
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    J'avoue que je ne me serais pas forcément tournée vers ce livre s'il n'avait pas fait parti des finalistes pour le Prix littéraire de l'imaginaire 2019 organisé par Booktubers App. Mais il faut dire que ce fut une bonne lecture, montrant que ce type de prix permet de faire de jolies découvertes vers lesquelles on ne se serait peut-être jamais tourné.

    On entre ainsi dans l'histoire de Faolan, jeune esclave du fils du chef du village du Bras de fer, clan vainqueur de la compétition ayant lieu tous les dix ans et ayant pour conclusion le banquet où le clan perdant se voit dévoré de manière bestiale et sauvage. Faolan est un rescapé du dernier clan perdant, et nous arrivons quelques semaines seulement avant la prochaine compétition.

    On est vite pris dans l'histoire, on est curieux d'en apprendre plus sur cette macabre tradition et la compétition qui la précède. Faolan échappe plusieurs fois de la justesse à la mort dès le début, et bien qu'on se doute qu'il ne mourra pas dans les premières pages du roman, on ne peut que être intrigué par la manière dont il pourra bien se sortir de ces situations.
    Le principe n'est pas sans rappeler les Hunger Games quand on survole en quoi consiste la compétition, mais l'autrice s'en détache et y apporte sa propre intrigue et sa propre histoire.

    Tout le long, on a ainsi de l'action, du fait de cette compétition sauvage, mais on a aussi toute une dimension psychologique autour du personnage de Faolan. Il y a en effet tout un aspect sur la psychologie du personnage, sur le désir de vengeance, la culpabilité, et comment faire la balance entre ces sentiments, et à quels points ils peuvent être destructeurs. C'est quelque chose que l'on va voir se développer tout le long du roman, permettant de suivre l'évolution morale et psychologique du personnage vis-à-vis du contexte des événements.

    La violence est plutôt présente dans ce bouquin, et il y a des passages où le sang coule à flots. Cela ne m'a personnellement pas dérangée, étant une adepte des romans d'horreur, et ce même quand il y a du sang et autre, mais il est vrai qu'il peut mettre mal à l'aise certains lecteurs qui n'apprécieraient pas ce type de scène.

    J'ai plutôt bien apprécié les personnages, malgré par exemple l'envie de vengeance de Faolan. D'un côté, on comprend ce désir, mais d'un autre, nous voudrions qu'il fasse un autre choix, qu'il change les choses. On en apprend que peu au final sur les personnages : nous ne connaissons que la vie de Faolan liée à l'esclavage, qui correspond à la majorité de sa vie. Pour lui, cela tourne beaucoup autour de ceci et des épreuves, ce qui fait que nous ne connaissons pas beaucoup d'autres choses sur ce personnage. Un personnage donc sur lequel on ne sait pas beaucoup de chose, mais auquel on peut s'attacher de par son vécu.

    J'ai beaucoup aimé la réflexion, même si elle tient que sur la fin du roman, à propos des dieux que les humains inventaient parfois pour excuser certains de leurs actes. Cela pousse à la réflexion sur certaines croyances de l'homme, sur sa capacité à se voiler la face pour repousser la culpabilité. Cette idée n'est pas forcément développée dans le roman, mais cette réflexion fut très intéressante à découvrir.

    Concernant la fin, je ne m'étais pas attendue à celle-ci. J'ai eu une idée possible de ce que pourrait être la fin qu'en approchant de celle-ci, mais ce ne fut pas celle que l'on a dans le roman. Je dois dire que je ne sais pas quelle fin je préfère au final. Il est en revanche vrai que l'on peut deviner grâce à quelques éléments quelle peut-être la fin, mais c'est rarement ce que je cherche personnellement à faire, je préfère me laisser porter par l'histoire sans chercher à deviner la conclusion du bouquin.


    Pour conclure, j'ai plutôt apprécié ce roman, notamment pour sa dimension psychologique, et le côté assez violent et cru de l'oeuvre. On retrouve des réflexions autour de la culpabilité, et de ce que l'homme est capable de faire pour essayer de la reléguer au second plan, ce que j'ai trouvé particulièrement intéressant, bien qu'abordé que dans une partie du roman. Les personnages sont plus ou moins attachants, mais il est vrai que ce ne sont pas le point que je retiens le plus de ce bouquin, contrairement au point cité auparavant.

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  • Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : http://lesfantasydamanda.wordpress.com

    --- J'ai lu le dernier Aurélie Wellenstein ---

    Après avoir lu le Roi des Fauves, un one-shot que j'avais beaucoup aimé, j'avais très envie de retrouver l'imaginaire, sombre et violent, d'Aurélie...
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    Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog : http://lesfantasydamanda.wordpress.com

    --- J'ai lu le dernier Aurélie Wellenstein ---

    Après avoir lu le Roi des Fauves, un one-shot que j'avais beaucoup aimé, j'avais très envie de retrouver l'imaginaire, sombre et violent, d'Aurélie Wellenstein. le Dieu oiseau me semblait donc tout indiqué. D'ailleurs, lors des Halliennales, l'auteure m'a confié qu'elle avait écrit ce livre dans le même état d'esprit. Et, je le confirme, le Dieu oiseau est tout aussi sanglant que le Roi des Fauves, si ce n'est plus.

    Ajoutez à cela un style direct, sans lourdeurs, et me voilà conquise.

    --- Aurélie Wellenstein ne ménage jamais ses lecteurs ---

    C'est le moins que l'on puisse dire ! Et c'est justement ce que j'aime dans ses ouvrages : pas de young adult édulcoré. Mais est-ce vraiment du young adult ? Cette conversation, je l'ai eue avec l'auteure elle-même, qui m'a avoué considérer ses oeuvres comme de la fantasy adulte. Dans sa dédicace, elle m'a même demandé mon avis.

    Alors, pour répondre à sa question, le Dieu oiseau me semble davantage destiné à un public adulte ou, tout du moins, à un public averti – gare aux scènes choc ! Ceci étant dit, on retrouve malgré tout certains codes propres au YA, comme une action toujours présente et un univers un chouia moins étoffé.

    Quoi qu'il en soit, j'ai apprécié l'intrigue de ce roman, qui renvoie l'humain au stade primitif de l'animal. Les ennemis de Faolan sont en effet cruels et sanguinaires. Ils tirent plaisir de la souffrance d'autrui, car cela est la preuve de leur supériorité. Et les violences, gratuites bien entendu, ne sont pas seulement physiques ; elles détruisent aussi l'esprit, petit à petit…

    --- Une histoire sous fond de mythologie aztèque ---

    Encore un plus pour cette auteure qui n'hésite pas à remettre au goût du jour certaines légendes. Avec le Roi des Fauves, elle avait développé la mythologie nordique des berserkers. Ici, en revanche, elle s'est tournée vers la mythologie aztèque. Et, croyez-moi, ça vaut le détour.

    Rituels barbares, combats à mort et dieux capricieux : tous les éléments étaient réunis pour faire du Dieu oiseau un véritable page-turner.

    --- Détruit, mais déterminé ---

    Voilà comment je caractériserais Faolan. Au début de l'histoire, je le considérais d'ailleurs comme la plus grande victime du banquet précédent. Certes, il a survécu, mais la torture a duré 10 ans. Et ses bourreaux ont fait preuve d'une imagination débordante dans leurs sévices.

    Sincèrement, en découvrant ce qu'il a vécu, je me demandais comment Faolan pouvait encore avoir la force de survivre. Bien sûr, la vengeance est un moteur incroyable mais… jusqu'où allait-elle le porter ?

    Heureusement, Aurélie Wellenstein n'a pas versé dans la facilité. Son héros n'est pas capable de réaliser l'impossible, même s'il surprend par son besoin viscéral de gagner. J'ai beaucoup aimé le suivre dans ses aventures. Mais, surtout, j'ai eu peur pour lui à de nombreuses reprises. Peur de ce que Torrok, son tortionnaire, a fait de lui.

    --- Une fin abrupte ---

    J'étais vraiment très curieuse de découvrir le dénouement du Dieu oiseau. J'attendais, avec beaucoup d'impatience, l'apothéose de cette histoire sanglante. Mais, pour tout vous dire, j'ai été un peu déçue. Pour moi, ce final ne répond à aucune question, est en désaccord avec les événements précédents.

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