"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Qu'est-il arrivé à Pierre Le Guellec, nouveau lauréat du prix Nobel de littérature ? Déposé à l'aéroport de Rennes le matin du 8 décembre, il n'est jamais arrivé à Stockholm pour recevoir sa récompense. Enlèvement d'un écrivain devenu soudainement riche et célèbre ? Règlement de comptes entre les derniers terre-neuvas dont il est le descendant ? Disparition volontaire ? Inquiétante ? Définitive ? Marie Rivalain, son attachée de presse, est troublée. Contrainte de rester à Saint-Malo jusqu'au retour hypothétique du romancier, elle découvre la part d'ombre d'un homme qu'elle pensait pourtant bien connaître. Dans un hôtel particulier chargé d'histoire et sur les plages ventées de la cité de granit, Marie part à la recherche de celui que beaucoup considèrent comme « le dernier des écrivains ». Mais chaque nouvel indice ne fait qu'épaissir son mystère.
Dans la lignée des romans de Georges Simenon, Gwenaële Robert signe une intrigue captivante au coeur de la cité corsaire dont les remparts abritent de lourds secrets.
Alors qu’il s’apprête à recevoir le Prix Nobel de Littérature, Pierre Le Guellec disparait. Volontairement ou non, c’est ce que son attachée de presse, Marie Rivalain, tente de découvrir alors qu’elle demeure au domicile de l’écrivain à Saint-Malo.
Une lecture assez inégale pour ce livre dont la trame initiale est pourtant intéressante. Le début du récit ouvre sur un certain nombre de questionnements sur la personnalité de l’écrivain disparu, sur sa volonté de discrétion alors même qu’il vient d’être distingué par cette si haute distinction, sur les motivations qu’il pourrait avoir à disparaître.
Mais arrivé au milieu du livre, un point de basculement vient tout remettre en question. On ne peut évidemment en parler sans déflorer l’intrigue mais cela manque de crédibilité et les motivations des personnages, dont celles de Marie, ne sont pas très compréhensibles. Sans compter cette histoire de bateau qui brûle au large sans éveiller l’attention de personne et qui n’est que l’une des péripéties auxquelles le lecteur aura du mal à adhérer.
Par ailleurs, il semble très improbable qu’une attachée de presse qui a perdu son auteur couronné du Nobel reste tranquillement dans l’appartement dudit auteur pour garder le chien et mener une enquête improbable. Elle aurait sûrement fort à faire à gérer les demandes de la presse et à éteindre le feu médiatique que cette disparition ne manquerait pas de susciter. Or, cette disparition ne semble pas créer plus de remous que cela, ni chez les médias ni chez la police d’ailleurs qui n’intervient à aucun moment. A croire que la disparition d’un Prix Nobel est affaire courante !
Tout cela est vraiment dommage car Gwenaële Robert conserve dans ce roman ce style si vivant qui la caractérise. On y retrouve aussi sa passion pour l’histoire dans ses descriptions de Saint-Malo et de son passé. Ce qui empêche probablement le lecteur d’arrêter sa lecture prématurément.
Saint-Malo – Aujourd’hui.
Marie Rivalain est une jeune femme solitaire, très impliquée dans son travail d’attachée de presse auprès des écrivains.
Notamment pour Pierre le Guellec, nouveau lauréat du prix Nobel, qui part en avion pour Stockholm….
Sauf que… Son éditeur, les personnes du Nobel l’attendent en vain, à sa descente d’avion.
Que lui est-il arrivé ? A-t-il disparu volontairement, est-il mort, s’est-il fait enlever ?...
Marie qui loge chez lui, qui le connaît bien, sait qu’il a horreur des mondanités, des prix de toutes sortes…
Pourtant : « Pierre le Guellec disait avec simplicité et modestie toute sa joie de recevoir un prix si prestigieux. Ce que cela signifiait pour lui, fils d’une famille de pêcheurs sur dix générations, qui ne savaient ni lire, ni écrire et avaient passé leur existence battus par les vents, les corps secoués de tempêtes, brisés sur les écueils de Terre-neuve, à pêcher la morue sept fois par an. (…) A quatorze ans, son père l’avait fait embarquer avec lui sur le Victor-Pleven, le dernier terre-neuvas, pour son ultime course. Une expérience fondatrice : pour la première fois, je me confrontais à l’absolu, je ne devais jamais l’oublier. »
Quelqu’un d’authentique dans ce monde très médiatisé.
Mais Marie qui enquête à Saint-Malo, va vite découvrir qu’entre l’image proposée au public, et la réalité de la personne et son histoire, il y a souvent un grand fossé….
A-t-elle été dupée, trahie par Pierre ? Elle pensait qu’il la considérait comme une amie, quelqu’un à qui on peut faire confiance…
Ce que j’ai aimé dans cette histoire, c’est le suspens parfaitement bien maîtrisé par l’auteure, l’analyse psychologique très fine de Marie et surtout, les coulisses du monde de l’édition…
Pensez donc ! Un Nobel !... Chaque éditeur en rêve, peu le réalisent.
Comment transformer une disparition (volontaire ou non. Là n’est pas le sujet pour l’éditeur) en un accroissement significatif des ventes et de la notoriété de l’éditeur…
Jusqu’à la dernière page, l’autrice réussit à surprendre son lecteur.
Un excellent moment de lecture, agréable, bien écrit et intelligent.
https://commelaplume.blogspot.com/
instagram : commelaplume
L' Académie Nobel vient de décerner son prix de littérature à Pierre Le Guellec, un écrivain malouin.
Marie Rivalain, sa jeune attachée de presse, rend un TGV de Paris pour le rejoindre à St Malo et l'accompagner à Rennes prendre un vol direct pour Stockholm où l'auteur va recevoir son prix prestigieux.
Il embarque, mais à l'arrivée, il ne se manifeste pas auprès de son comité d'accueil et disparaît.
Disparition volontaire; malaise, accident, décès, les spéculations vont bon train ...
Dans un roman qui mêle les souvenirs d'enfance de Marie et le récit ce qui s'est réellement passé à Saint Malo cette semaine où Pierre Le Guellec s'est éclipsé.
Je me suis retrouvée dans la ville close, au fil des déambulations de Marie dans les ruelles étroites, sur les remparts, jusqu'à la dégustation d'une crêpe au Corps de Garde.
Une belle écriture fluide et retenue sert à merveille le récit qui dévoile peu à peu, par touches posées comme sur un tableau, les zones cachées de l'écrivain : de la grande maison découpée en appartements loués, qu'il pourrait se réapproprié grâce au prix Nobel à ses relations avec le petit fils des anciens propriétaires du lieu et avec la jeune québécoise venue passer une semaine,
Un roman qui se lit d'une traite, un écrivain à suivre
Un roman 100 % malouin, qui me donne envie d'y retourner
Je remercie NetGalley et Les Presses de La cité qui m'on fait parvenir cet ouvrage
#LeDernierdesécrivains #NetGalleyFrance
Un écrivain à succès a disparu alors qu’il se rendait à Stockholm pour recevoir le prix Nobel. Son attachée de presse séjourne à cette occasion dans sa maison au cœur de la cité de Saint Malo pour s’occuper de son chien. Elle enquête pour déterminer ce qu’il s’est passé, puis découvre petit à petit qui était vraiment le vieil.
Agréables moments à Saint-Malo, sur les remparts, la plage du Sillon et l’îlot du Grand-Bé, lieu de la tombe de Chateaubriand, avec les embruns, les silences et les non-dits !
Malgré la lecture facile et agréable j’ai dû relire les 2 premiers chapitres car je ne comprenais plus rien ! Je pensais avoir rater un passage mais ce qui n’est pas le cas. J’imagine donc ne pas avoir compris la subtilité de l’auteure pour amener un fait – que je ne peux pas dévoiler - ou peut-être manquait-il un maillon !
Une fois remise sur le bon chemin et dans la “confidence” j’ai continué ma lecture avec plaisir malgré la morosité ambiante. Au final il manquait un peu de sel aux embruns pour m’accrocher totalement.
#LeDernierdesécrivains #NetGalleyFrance
Bienvenue à saint Malo, la célèbre cité corsaire, la ville touristique qui fut un centre névralgique pour le commerce mondial, comme le développe Simiot avec Ces Messieurs de Saint Malo.
Cette fois, l’ambiance est plus littéraire, puisque Marie, chargée de communication pour Pierre Le Guellec, un écrivain reconnu, au point de se voir attribuer le prix Nobel, a la chance d’accompagner l’homme sur son lieu de résidence, intra-muros. Mais voilà, l’homme disparait mystérieusement sur son trajet vers Stockholm. Plus aucune trace. Il s’est littéralement envolé. C’est l’affolement chez l’éditeur, même si la présence de l’élu la présence de l’écrivain n'est pas indispensable pour recevoir la récompense suprême, synonyme d’une excellente affaire sur le plan des ventes à venir.
Mais Marie sait ce qui s’est passé. Elle sait ce qui est arrivé à Pierre. Et le lecteur fait partie de la confidence : le déroulement précis, cependant, ne sera révélé qu’à la fin.
L’écriture est fort belle, et on prend un grand plaisir à déambuler dans ce décor superbe et à se mêler à l’ambiance particulière qui y règne. Les lieux ne sont pas idéalisés, la citadelle est en piteux état, enlaidie par ses boutiques bas de gamme et sournoisement bouffée par la mérule qui mange peu à peu ses murs. Mais la ville reste riche d’une histoire exceptionnelle, d’un sentiment d’appartenance et d’une fierté séculaire.
Les allusions littéraires ne manquent pas, les classiques surtout, et bien entendu Châteaubriand reposant si près des remparts.
Histoire originale, bien écrite, qui sait fort bien se distinguer des enquêtes locales d’un autre répertoire, que la couverture aurait pu faire craindre.
208 pages Presses de la cité 10 mars 2022
#LeDernierdesécrivains #NetGalleyFrance
Un prix Nobel disparait sur la route de Stockholm,son attachée de presse qui l'a conduit à l'aéroport, s'installe chez lui dans son hôtel particulier( dont il loue des étages) pour garder son chien Silver.Amoureux de St Malo,vous percevrez la beauté de la cité corsaire !Très bien écrit ce "polar" s'interroge aussi sur les qualités d'un bon écrivain:il évoque Chateaubriand ...Qui a tué "le dernier écrivain"?un bon moment de lecture !et qui plus est fidèle aux lieux et à ses atmosphères...
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