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Sang, organes, cellules, tissus, embryons, etc. : le corps humain parcellisé est devenu la source d'une nouvelle plus-value. Dans la course mondialisée à l'innovation médicale, le vivant est soumis à trois opérations qui caractérisent ce qu'on appelle la bio économie : sa réduction au statut d'objet, grâce aux technologies de fragmentation du corps, le stockage des fragments grâce aux technologies de maintien du vivant in vitro, et leur commercialisation. Entre questionnement épistémologique et analyse sociologique, ce livre passionnant éclaire les enjeux économiques, politiques et éthiques de cette économie particulière. Ainsi s'attarde-t-il sur le recyclage des tissus humains (cordons ombilicaux, organes, etc.), en montrant que ce terme cache leur marchandisation. De même fait-il apparaître que derrière l'appel massif au don (sang, ovules, sperme) se développe une logique d'appropriation et de brevetage. La production de la vie elle-même, grâce à celle d'embryons et de cellules souches embryonnaires, nourrit une forme voilée d'exploitation du corps féminin. Et inévitablement, dans notre économie mondialisée, ce capital issu de la « valorisation » du corps parcellisé se nourrit des corps des plus démunis, avec la sous-traitance des essais cliniques vers les pays émergents, ou le tourisme médical. Une somme de découvertes en même temps qu'une réflexion éthique engagée.
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