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Le Collectionneur mène une double vie.
Monsieur Tout-le-monde dans l'une, il est, dans l'autre, le gardien d'un musée secret qu'ont constitué son père et son grand-père avant lui, une collection d'ossements humains.
Les collectionneurs cherchent toujours la rareté, l'objet unique. Et il y a à Londres deux enfants atteints d'une maladie génétique orpheline qui fait se dédoubler les cartilages puis pousser les os jusqu'à l'étouffement, la maladie de l'homme de pierre.
Avec un style-cutter aussi efficace que glaçant, Fiona Cummins plonge dans l'âme du psychopathe.
Les Anglais ont adoré.
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Une sélection qui mêle horreur, angoisse, monstres... et petits plats de saison !
Bones collector
Londres et ses environs, de nos jours. Clara, une petite fille de cinq ans, est enlevée en plein jour, à quelques pas de son école, dans un quartier huppé. Aucune demande de rançon, les policiers soupçonnent la famille mais le mystère est complet.
Dans un quartier voisin, moins favorisé, vit la famille Frith. Le père est un journaliste raté, employé par un magazine au tirage confidentiel qui passe plus de temps au pub que chez lui. La mère est au foyer, elle s'occupe de son fils, le petit Jackey qui souffre de la "maladie de l'homme de pierre".
Et dans les environs, gravite un prédateur, un collectionneur d'un genre très particulier car il ne s'intéresse qu'aux os, de préférence humains, des squelettes entiers présentant des anomalies (par exemple quelqu'un né avec des doigts en moins...) et comme chacun sait, un collectionneur est prêt à tout pour enrichir sa collection...
Lorsque le petit Jackey est enlevé à son tour, l'enquêtrice principale, Ella Fitzroy, profondément marquée par la disparition non élucidée d'une jeune fille un an plus tôt et par la perte de son bébé, mort né, consacre ses jours et ses nuits à ces enlèvements. Pas à pas, elle reconstitue les pièces d'un puzzle macabre et traque sans relâche le monstre au cerveau perverti.
C'est un polar noir, très noir, certains détails peuvent choquer les âmes sensibles, mais ils ne sont en rien gratuits et servent à l'intrigue menée avec brio du début à la fin. Je l' ai lu en quelques heures, totalement happée par cette histoire dont les personnages à la psychologie fouillée ont tous des secrets cachés qu'ils traînent avec eux comme la chaîne d'un forçat.
Le Collectionneur, mène une double vie. Monsieur Tout-le-monde dans l’une, il est, dans l’autre, le gardien d’un musée secret qu’ont constitué son père et son grand-père avant lui, une collection d’ossements humains. Les Anglais ont adoré.
C'est un livre fascinant ! Le Collectionneur est un homme très particulier qui nous emmène dans un vie peu réjouissante et aux détails bien explicites.
J'ai dévoré ce roman, malgré le faite que l'écriture soit un style quelconque... Mais l'histoire nous fait oublier ce détail grâce à son action !
On ressent toutes les émotions que se soit l'empathie pour les familles qui perdent leurs enfants, ou encore la terreur des moments atroces.
Malgré tout ça ce qui, je trouve sauve le roman... Car on peut déjà dès le début ne pas s'attendre à des grosses révélations... Mais il reste un thriller glaçant ! Ce qui donc ne m'empêche pas de le conseiller à d'autres ! Mais je ne le conseille pas aux personnes qui sont très sensible aux sorts d'enfants... Ou à ceux qui ne supporte pas les enlèvements, et qui en plus souffre de maladies plus ou moins graves... Ce livre n'est pas pour vous !
Car dans ce roman c'est un homme qui kidnappe des jeunes enfants et plus particulièrement ceux qui ont des difficultés osseuses.
Une collection qui se transmet de père en fils, une passion qui dévore le quotidien d'un homme qui ne vit que pour un but, agrandir sa collection, et par la même honorer la mémoire de son père et mettre à profit le savoir qu'il lui a enseigné dès son plus jeune âge.
Des enfants qui souffrent de malformations osseuses. Enfants convoités par le collectionneur qui a la particularité de collectionner les os "hors norme"
Une inspectrice rongée par son récent échec pour résoudre une mystérieuse disparition et qui souffre dans son âme, dans son corps, du manque d'un enfant.
Voilà le cocktail que nous offre l'auteure, dans une intrigue qui nous tient en haleine, une histoire rythmée par les heures, les jours qui passent. On suit en parallèle les enfants, leurs familles, l'inspectrice et évidemment le Collectionneur. On entre dans la tête de chacun, on souffre pour les enfants, pour leurs familles, on se questionne, on s’insurge contre cet homme malsain, tout en se surprenant à avoir pitié de lui. On s'attache à cette inspectrice qui se bat contre ses vieux démons, qui s'épuise à résoudre cette enquête pour sauver ces enfants.
La lecture de ce thriller est aisée, le style est simple et sans fioritures, tout s’enchaîne très vite, tout est très bien ficelé. Jusqu’à cette fin qui reste ouverte sur une éventuelle suite et que je trouve regrettable.
Merci aux Éditions Slatkine & Cie et à lecteurs.com pour la découverte de ce livre et bonne découverte aux autres lecteurs de ce roman.
Le Collectionneur. Dans son antre, il expose des ossements. Des os humains. Des squelettes insolites. Maladie de l'homme de pierre, malformation, difformité, maladie génétique. Il cherche toujours à ajouter des nouvelles pièces à son musée. Cette collection commencée par son grand-père, complétée par son père. Une histoire de famille.
"Là-haut, le silence l'engloutit. Il ferme les yeux et inspire profondément. Sa place est ici. Au milieu des os de la collection familiale. L'Ossuaire.
Un trésor d'étrangetés transmis durant d'innombrables générations. Semé par l'alliance entre un pilleur de tombes et le chirurgien du roi, récolté par les mâles de la lignée, sa lignée, et exposé ici, dans cette maison."
Dans sa ville, il a repéré des enfants, des spécimens intéressants. Parce que pour compléter sa collection, il faut des squelettes. Enlever des enfants. Les tuer. Nettoyer leurs os minutieusement.
Le Collectionneur, à le suivre dans ses actes, on a froid dans le dos. On est dans sa tête, on suit son raisonnement, ses manigances, ces plans. Et dans le même temps, on suit ces enfants, et leurs familles. Chapitre après chapitre, on ressent l'angoisse des parents et la motivation malsaine du Collectionneur. On se demande qui il est, jusqu'au il va aller. La tension monte crescendo. On tourne les pages, on ne repose pas le livre.
"À côté de ces ossements, un sachet de bonbons à la fraise, déchiré, a déversé dans le carton du sucre glace rose évoquant les capitons de soie d'un cercueil."
Fiona Cummins nous maintient dans un état d'angoisse permanent. le sort des enfants, c'est un sujet tellement sensible. Avec un style pourtant simple mais très efficace, elle nous maintient dans l'attente. On frissonne. On aimerait pouvoir protéger ces enfants. Et surtout, on ne voudrait pas surtout être à la place de leurs parents. A attendre, à ne pas savoir. On ressent vraiment le désespoir, et l'angoisse, l'immense vulnérabilité des parents face à l'attente.
"L'espoir vous rend vulnérable."
En bref, le Collectionneur, c'est un page-turner glaçant, un thriller addictif malgré le peu de rebondissements. A éviter si les histoires d'enlèvements d'enfants vous terrifient.
Merci aux éditions Slatkine & Cie pour cette lecture.
Bon, évidemment, rien qu'à la couverture, on sait tout de suite qu'avec LE COLLECTIONNEUR, on ne parle pas de philatélie.
Quelque part à LONDRES, il y a un homme en apparence tout ce qu'il y a de plus normal. Un homme qui s'est donné pour but de rendre hommage à son père et à son grand-père en protégeant et en enrichissant la collection qu'ils se sont transmise de génération en génération. Celle de ces squelettes humains frappés par la maladie, dont les os présentent des malformations rares fascinantes pour ce collectionneur. Et il y a justement à LONDRES un petit garçon, Jakey, en train de s'enfermer lentement dans un second squelette qui s'érige peu à peu autour de lui à cause de la maladie de l'homme de pierre. Le collectionneur le voit déjà trôner en pièce maîtresse parmi ses autres vitrines.
LE COLLECTIONNEUR est le premier roman de Fiona CUMMINS, et pour un premier roman, c'est vraiment très bon.
L'horreur fonctionne, dès le départ. L'horreur de cette maladie de l'homme de pierre dont le petit Jakey est atteint; celle de son quotidien où le moindre choc, la moindre blessure - banale pour un enfant - peut devenir mortelle pour Jakey, et l'empêche de faire comme tous les petits garçons de son âge, l'excluant de fait. L'horreur de cette collection morbide qu'a choisie un homme insoupçonnable, la délectation, la fierté qu'il tire de ce qui n'est que source de souffrance pour ces familles.
L'angoisse est aussi au rendez-vous, et c'est ce grâce (ou à cause, c'est selon) de l'opposition très franche que crée l'auteur entre deux mondes. D'un côté l'innocence, la fragilité des enfants malades, la culpabilité, le désarroi et l'impuissance à les protéger de leurs parents, de l'autre le cynisme, la froide détermination du collectionneur dans les attitudes duquel toute humanité, toute émotion a disparu.
Le lecteur voit l'ombre du collectionneur se rapprocher inexorablement de Jakey comme un courant d'air glacé et trépigne lui-même de ne pas pouvoir intervenir.
Oui, LE COLLECTIONNEUR est un très bon thriller.
Pour être excellent, il n'aurait pas fallu cette fin qui semble avoir été écrite uniquement pour permettre une suite, et que l'auteur assume jusqu'au bout l'horreur promise par son sujet, tant dans l'histoire que dans son personnage. En effet, passée la première impression de frisson et de dégoût liée à la nature de sa collection, ce collectionneur s'avère un peu fade, sa fin un peu trop facile. Oui, ce roman aurait pu être bien plus effrayant encore!
http://cousineslectures.canalblog.com/archives/2018/12/27/36971762.html
Nous avons tous nos petits hobbys.
La plupart du temps c’est totalement inoffensif.
Par exemple lire, cuisiner, collectionner les timbres ou les pièces.
Rien de bien méchant…
Sauf que Le Collectionneur, ce qu’il aime amasser, ce sont les os.
Aussi rares que possible.
Et surtout humains.
Un passe-temps tout de suite beaucoup moins gentillet.
Et quand des enfants atteints de graves pathologies osseuses disparaissent, ça devient carrément angoissant.
Parce que pour ce monstre, ce ne sont pas des enfants, mais juste des pièces rares à ajouter à sa collection.
Cette fameuse collection, sacrée, qui se lègue de père en fils depuis des générations.
Il ne reculera donc devant rien pour les obtenir.
Face à lui, l’inspectrice Etta Fiztroy, femme profondément blessée mais incroyablement forte, Jakey, adorable petit garçon souffrant d’une effroyable maladie, et que l’on aimerait soustraire de ces pages pour le protéger, le choyer, Clara, petite poupée de 5 ans, que l’on voudrait également arracher de cet enfer, et les parents des enfants. Avec leurs problèmes, leurs douleurs, et leurs failles.
Avec ce premier thriller Fiona Cummins frappe fort.
Si le style reste conventionnel, il n’en est pas moins d’une précision chirurgicale pour décrire les actes et les pensées ou désirs profonds de chaque protagoniste.
Quant à la forme, elle est, de mon point de vue, parfaite.
Les chapitre courts s’enchaînent à toute vitesse, et le découpage en jours et en heures (voire en minutes parfois), nous rive à notre livre jusqu’à la dernière page.
Le personnage du Collectionneur peut sembler peu étayé, mais on comprend rapidement que c’est un choix de l’auteure, qui fait sciemment de la collection le pivot central de cette histoire en lieu et place de son propriétaire.
Pour preuve, tous les autres protagonistes sont on ne peut plus fouillés et leur psyché est un petit travail d’orfèvre.
En plus d’être un excellent thriller, ce roman détaille très finement les souffrances auxquelles les familles font face devant la maladie, la disparition ou le deuil de leur enfant.
Une lecture violente et terriblement addictive, qui nous fait attendre le prochain livre de l’auteure avec beaucoup d’impatience.
Je remercie les Éditions Slatkine & Cie pour leur confiance et pour l’envoi de ce roman que je recommande fortement à tous les thrillers addicts et à tous ces qui aiment les livres très addictifs !
Autant vous le dire tout de suite, j’ai adoré ce thriller. On sait tout de suite qu’on est en présence d’un sérial killer, on est avec un homme plutôt âgé qui contribue à agrandir une collection familiale, son père, son grand-père, son arrière grand-père, ont tous été des collectionneurs d’os. Pas n’importe quels os, non des os qui ont des particularités anatomiques différentes et que l’on trouve chez des personnes ayants des maladies rares ou des sortes de mutations, des os surnuméraires par exemple. Pour se les procurer, il n’hésite pas à traquer, enlever et tuer ses victimes. C’est donc tout naturellement qu’il va s’intéresser à deux enfants, Clara qui est atteinte d’une malformation au niveau des mains et Jakey qui est atteint d’une grave maladie impactant son espérance de vie la fibrodysplasie ossifiante progressive qu’on appelle aussi la maladie de l’homme de pierre.
Les chapitres vont alterner les points de vue du collectionneur, des familles, des enfants et bien entendu celui très fort de l’inspectrice chargée de l’enquête. Etta Fitzroy reste marquée par l’échec de sa dernière enquête, elle va s’investir à 100% dans celle-ci. La tension monte et prend de l’ampleur lorsque Clara est enlevée. Il est aussi beaucoup question de la maladie dans ce livre. De la façon dont elle peut bouleverser la vie des familles, on ressent très fort les limites qu’elle impose aux enfants, à leur famille et leur vie avec et vraiment poignante. Pour moi la grande originalité a été le temps passé par l’auteur à nous montrer comment les familles « gèrent » l’enlèvement de leur enfant, c’était très fort et j’ai éprouvé de l’empathie pour les parents alors je vous laisse imaginer ce que l’on peut ressentir lorsqu’il est question du ressenti des enfants face à leur bourreau c’était bouleversant. Sans compter que je n’ai pas vu les pages passées, ce livre m’aura fait passer un excellent week-end de lecture intensive mais tellement bonne.
Parlons maintenant du sérial killer, je suis restée un peu sur ma faim, je l’aurai souhaité plus présent, plus méchant, plus agressif. Si le souhait de l’auteure était de nous montrer qu’un sérial killer c’est à la base une personne comme vous et moi avec un boulot, marié, un jardin, des lapins, c’est parfaitement démontré mais ce qui le différencie de nous autres simples mortels, c’est tout ce qui se passe dans son repaire. Bonne lecture.
Bienvenue au musée le plus glauque et secret de Londres.Une collection d'ossements humains et deux enfants à Londres qui sont atteints de la maladie de l'homme de pierre. Vous comprendrez donc la valeur de ces enfants, une pièce rare pour un collectionneur.
Ce roman de Fiona Cummins est un réel page turner aussi glaçant que fascinant. Sa construction avec des chapitres cours en font une lecture rythmée et captivante où le tout s'accélère à la fin tel un feu d'artifice.
J'ai particulièrement aimé cette fin ouverte qui ne vous fera peut-être plus dormir sur vos deux oreilles ...
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