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L' ÉTÉ INDIEN AUSSI EST PARFOIS MEURTRIERDouglas Warwick, le shérif de Notchbridge, est accus de viol. Son jeune adjoint Taylor se retrouve devoir enquêter sur son propre chef. Inexpériment , il demande à Blansky, l'ancien shérif aujourd'hui propriétaire du journal local, et à Dempsey, célèbre auteur de romans policiers, de l'aider. Mais aucun d'eux ne pouvait imaginer la terrible machination que cachent les accusations contre Warwick. Ni que tout le monde allait y laisser quelque chose de précieux : sa fortune, son honneur, sa vie...Sous l'or des feuillages de l' été indien, jamais haine et vengeance n'auront été aussi cruelles et féroces. Et jamais la plume et le talent de Roy Braverman n'auront été aussi démoniaques pour créer un suspense qui vous laissera pantelant jusqu'au dernier mot.
Travailler à Notchbridge n'est pas de tout repos pour les autorités locales...
Après une disparition inquiétante, des accusations de viol portées à l'encontre du shérif du coin et les considérations venant de l'au-delà d'un mort, le jeune adjoint Taylor ne va plus savoir où donner de la tête ! Et ce n'est pas l'arrivée du FBI, de l'ancien shérif et d'un "collecteur de dettes" qui vont arranger les choses.
En ouvrant "le cas Chakkamuk" j'ai découvert une affaire intéressante aux personnages aux personnalités très atypiques, voire machiavéliques, mais malheureusement je n'ai pas réussi à rester concentré dans l'histoire, peut-être à cause de la fatigue. Pourtant, l'enquête se révèle passionnante car la manipulation est le maître-mot et que la relation entre les deux personnages principaux apporte un certain comique de situation agréable à lire.
Même si le cas Chakkamuk peut se lire indépendamment, je pense que c'est un plus d'avoir lu les autres romans de l'auteur car nous retrouvons ici des personnages récurrents que l'on est content de retrouver.
Je tiens à remercier les Éditions Hugo Thriller et Netgalley France pour m'avoir permis de lire le dernier roman de Roy Braverman, l'écrivain aux nombreux pseudonymes, qui nous offre ici un ouvrage où la manipulation et la machination sont de mise...
En lisant les premières pages, je me suis dit mais qu'est ce que c'est que cette histoire bizarre!? En même temps la femme du shérif Warwick lui demande de coucher avec sa propre soeur car celle-ci se sent seule et déprimée depuis le départ soudain de son mari. C'est pas tordu ça? Et apparemment les deux soeurs s'étaient déjà mise d'accord, si bien que le shérif raccompagne sa belle-soeur et passe la nuit avec. Sérieusement? Et le lendemain, bim, on vient arrêter le shérif car elle l'accuse de viol! Ooh?! Et voilà c'est partie, l'histoire machiavélique est lancée vous n'avez plus qu'à suivre car clairement on ne lâche plus le livre, on cherche à démêler cette histoire tordue. C'est rythmé, c'est parfois très drôle notamment grâce au recouvreur de dettes arménien qui est excellent.
C'est un excellent thriller qu'on ne lâche pas.
C’est avec le plus vif plaisir que j’ai retrouvé les bords du paisible lac Pasakukoo dont le nom avait servi de titre au précédent roman de Roy Braverman. Enfin, pas si paisible que ça, puisque le shérif y est accusé de viol par sa belle-sœur dont le mari a mystérieusement disparu. Si le site de ce lac est magnifique et me fait rêver, les personnages qui y vivent sont des plus machiavéliques.
Roy Braverman multiplie les personnages pour mieux embrouiller son lecteur. Le shérif Douglas Warwick livre une guerre sans merci à sa femme et à sa sœur. Qu’est devenu le mari de cette dernière? Le jeune shérif-adjoint se retrouve à mener l’enquête. Deux agentes du FBI sont dépêchées pour éclaircir la situation. L’ancien shérif Blansky et le célèbre écrivain Dempsey, qui étaient au cœur du précédent roman, sont là en renfort. Un improbable collecteur de dettes arménien ajoute son grain de sel. Et j’en passe…
Les chapitres très courts sont précédés de commentaires sur l’intrigue et de réflexions sur la société, faits par un mort, l’un des personnages du roman, mais on ne sait pas lequel. On va de rebondissement en rebondissement. C’est mené tambour battant avec beaucoup de dérision. Tous les coups sont permis, difficile de discerner le vrai du faux. Victimes comme coupables, tous sont de grands manipulateurs. C’est un peu déjanté et amusant. Et, ce qui est certain, c’est que l’auteur est, lui aussi, un grand manipulateur!
https://ffloladilettante.wordpress.com/2022/10/08/le-cas-chakkamuk-de-roy-braverman/
#LecasChakkamuk #NetGalleyFrance
« L’inconnu de Chakkamuk Lake » est un roman profondément troublant. À force de tromperies et de double jeu, le lecteur perd toute certitude et il finit par avoir l’impression que tout le monde manipule tout le monde. Le flou autour de l’identité du coupable se transforme en une confusion la plus totale. Difficile alors de comprendre exactement où l’auteur souhaite l’emmener. L’intrigue est assez quelconque et manque de profondeur. Malgré quelques personnages plutôt réussis, notamment un gros coup de cœur pour celui de l’Arménien, ils gagneraient dans leur ensemble à être davantage étoffés. Peut-être que les lecteurs qui ont déjà parcouru « Pasakukoo », précédent livre du même auteur auront les billes nécessaires pour aborder cet opus. Chaque chapitre débute avec en exergue les commentaires d’un des personnages du livre qui s’adresse directement au lecteur, brisant le quatrième mur. Le procédé est très original mais tombe relativement à plat et n’apporte pas grand-chose à l’intrigue au final.
Dans ces conditions, difficile d’accrocher véritablement au livre, et donc de ressentir autre chose que de la déception une fois le livre reposé.
J'aime me plonger dans les histoires américaines racontées par un français. Sous le pseudo Roy Braverman se cache Ian Manook alias Patrick Manoukian mais surtout un amoureux de la culture US. On retrouve les lieux et certains personnages déjà rencontrés dans Pasakukoo. Les références foisonnent et donnent une valeur ajoutée au récit. Un thriller qui ne manque pas de rythme avec son lot de victimes, de coupables et d'innocents, à nous de démêler le vrai du faux. En cela nous serons grandement aidés par le personnage de l'Arménien. Collecteur de dette ou chasseur de prime, il est devenu rapidement un incontournable qui apporte toute la dérision et l'humour d'un vieux sage. Je me demande à quel point l'auteur est proche de se personnage. Lorsque le shérif Douglas Warwick est accusé de viol, son jeune adjoint Taylor est obligé de le mettre sous écrous. Les deux plaignantes ne sont autres que la femme du shérif, Laureen et la sœur de celle-ci Brenda. Pour démêler le vrai du faux, il faudra l'aide de l'ancien shérif Blansky et celle du célèbre écrivain Dempsey en attendant que le FBI ne s'en mêle. Au commencement de chaque chapitre nous retrouvons une construction qui a fait ses preuves, un monologue intriguant en italique dont on sait cette fois-ci qu'il est écrit pas un personnage mystérieux , mort de surcroît, façon revenant omniscient, oui mais lequel ? Cette façon de faire donne vraiment un plus eu récit, cela apporte un éclairage différents sur les faits sans pour autant les expliquer. Les indices nous sont ainsi lentement et judicieusement dévoilés pour nous mettre sur la piste du ou des bons coupables. Un style toujours aussi direct avec un côté visuel très plaisant. Un thriller parfait pour l'été, pour se laisser prendre dans les retournements et les manipulations machiavéliques. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/07/13/39531731.html
Doug Warwick, shérif de Notchbridge, est accusé du viol par sa belle-soeur Brenda. Laureen sa femme l’accuse également après l’avoir poussé dans le lit de sa propre soeur pour soi-disant l’aider à reprendre confiance en elle après la disparition de son mari. Le jeune adjoint de Warwick, Taylor se trouve alors obligé d’enquêter sur son propre chef, avec l’aide de Blansky, l’ancien shérif propriétaire du journal local et de Dempsey, un auteur de roman policier. Un chasseur de prime arménien aussi drôle que redoutable nommé Mardirossian, s’invite dans l’affaire, ainsi qu’un agente du FBI particulièrement retors…
Les personnages que dépeint Roy Braverman sont spectaculaires, mais où va t-il chercher tout cela ! Bien évidemment l’histoire s’avère sombre mais on lit ce roman le sourire aux lèvres tant les protagonistes sont jubilatoires ! Le début de roman est saisissant : alors que l’on commence à plaindre sérieusement le pauvre Doug se s’être fait savamment manipulé par son épouse et la sœur de celle-ci, on s’aperçoit vite que haine et vengeance vont bien au-delà de cette petite machination surprenante. Bienvenue dans la famille (de fous) Warwick ! Je dois avouer que la situation de départ est particulièrement cocasse! La plume de Roy Braveman est surprenante, notamment dans les tournures que prennent certains dialogues. Toutefois je trouve que ceux-ci sont trop nombreux au détriment du récit lui-même. J’ai eu du mal à m’habituer aux monologues d’un narrateur mystérieux qui apparait à chaque début de chapitres, je dois dire que cela m’a un perturbée, car je me demandais si je ratais quelque chose à ne pas toujours saisir le sens de ses propos. Heureusement, la présence du chasseur de dette et de son humour désopilant m’a permis de maintenir mon intérêt pour ce roman étonnant.
En bref, un bon moment de lecture, distrayant pour lequel je remercie Babelio !
Douglas Warwick Shérif de Notchbridge est accusé du viol de sa belle-sœur Brenda, mais aussi de celui de sa femme Laureen.
La pauvre Brenda est déjà tellement affectée par la disparition mystérieuse de son mari Brian Ross, riche écrivain. Disparition volontaire ou non ? Personne ne sait celui-ci n’ayant laissé aucun message. Rien n’est très clair dans cette histoire.
L’adjoint du shérif, Taylor, éprit secrètement de Brenda, essai de dénouer le vrai du faux.
De son côté Blansky ancien shérif devenu propriétaire du journal local et Dempsey un autre célèbre écrivain décident de mener l’enquête. Ils seront aidés par Mardirossian collecteur de dettes (et pas chasseur de primes s’il vous plaît). Personnage très attachant et étrange qui parle de lui à la 3ème personne.
J’ai adoré cette histoire. L’auteur se moque de tout et tout le monde tout un maintenant une écriture bien noire avec des personnages pervers, narcissiques, ou le Gril Power est hyper présent, dixit l’exécrable Mme agente du FBI. Bien entendu, il y a des meurtres de sang-froid s’il vous plaît ! La galerie de personnages est impressionnante, mais tellement bien décrite qu’on ne peut, que tous les adorés eux et leur défaut.
Je me suis éclatée avec cette lecture, je n’ai pas d’autre mot pour décrire celle-ci. Un roman qui ne ressemble à aucun autre. J’adore cet auteur qui arrive à me surprendre à chacun de ses romans (avec son pseudo ou sans d’ailleurs).
Les petits épilogues au début de chacun des chapitres sont un plus et l’auteur ne dévoile l’identité de ce narrateur que dans les derniers chapitres.
Chapeau Monsieur Roy Braverman pour réussir à me surprendre à chaque fois avec vos romans si noirs et si drôle à la fois. Encore une fois une belle réussite !
Pour la deuxième fois, l’auteur aux multiples pseudonymes nous entraîne à Notchbridge dans le Rhode Island, sur les rives du Lac Pasakukoo.
Le Sheriff de la ville, Doug Warwick, est accusé du viol de sa belle-sœur dont le mari, un écrivain à succès, a mystérieusement disparu quelques mois avant.
Mais dans cette famille peu ordinaire, où beaucoup d’argent est en jeu, les mensonges sont légions et chacun cache sa véritable nature.
C’est un trio de choc, déjà connu des lecteurs de Roy Braverman, qui va en réalité démêler l’écheveau de cette affaire complexe. Et il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier opus, pour se laisser entraîner par les personnages hauts en couleur de Dempsey l’écrivain, de Blansky l’ex-sheriff devenu journaliste et de Mardirossian le collecteur de dettes arménien.
Je me suis beaucoup amusée avec toute cette bande de détectives plus originaux les uns que les autres, mêlant et démêlant les pistes d’une enquête bien construite, même si je regrette un peu que les femmes n’y soient pas représentées sous un meilleur jour.
Le personnage qui annonce être mort et commence chaque chapitre par des digressions et des apartés, a fini par me lasser un peu et ses interventions, si elles apportent une petite touche d’humour, me semblent surtout une rupture dans le rythme de l’histoire. Pour voir le bon côté, on dira que c’est ce qui donne sa signature bien française à ce roman écrit dans le pur style États-unien.
Un polar réjouissant de tant de machinations que j’ai trouvé très distrayant et que j’ai lu d’une seule traite.
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