Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Cinq parties, comme cinq lettres intimes, composent L'Atelier des morts. Chacune évoque un membre de la famille Fabien - cette famille originaire du Doubs qui est celle du narrateur.
Il peut arriver qu'il faille ré-ensevelir ses propres morts. Soit qu'ils ne l'aient pas été convenablement (un frère), soit qu'ils soient mal morts (un père), soit qu'ils aient été emprisonnés dans une gloire écrasante (une mère), soit qu'ils aient été encastrés dans un bloc de silence et d'effroi (un oncle), soit qu'on ait imaginé qu'ils n'étaient pas morts puisqu'ils étaient supposés n'avoir pas vécu (une soeur).
Il y a des morts négligés comme il y a des individus négligés. Ces morts souffrent au-dedans de nous et nous font souffrir en retour.
Ce roman, sensible et sans appel, cherche à réparer non pas les vivants - ils sont après tout assez grands pour le faire eux-mêmes - mais les morts, dont la fragilité ressemble à celle des enfants ou des vieillards.
Avec L'Atelier des morts, admirable tombeau, Daniel Conrod se délivre enfin de son passé. À la recherche d'un peu de leur vérité, l'écrivain offre à chacun des siens la place et la paix qui leur sont dues.
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Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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