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Larlépem-vous louchébem ? l'argot des bouchers

Couverture du livre « Larlépem-vous louchébem ? l'argot des bouchers » de David Alliot aux éditions Albin Michel
Résumé:

D'Abatteur à Valseuses, tous les mots de boucherie ficelés en un savoureux dictionnaire.

L'argot des bouchers offre l'étrange particularité de mélanger deux formes de langage. Le premier, jargon professionnel datant du Moyen Âge, définit les différents aspects du métier, comme les pièces de... Voir plus

D'Abatteur à Valseuses, tous les mots de boucherie ficelés en un savoureux dictionnaire.

L'argot des bouchers offre l'étrange particularité de mélanger deux formes de langage. Le premier, jargon professionnel datant du Moyen Âge, définit les différents aspects du métier, comme les pièces de viande et la qualité des animaux. Le deuxième, le fameux louchébem ou « largonji des bouchers » qui, s'il n'est plus guère parlé que par les « vieux » bouchers coulant une paisible letraiteruche, il reste nimbé de mystère.

Depuis le XIXe siècle, il leur permet de se comprendre entre eux, souvent au détriment d'un lonquess (un con, un client grincheux) qui repartira avec un morceau avarié... Reste un langage original, parfois très explicite, truffé de chameaux à satisfaire, d'asticots à former, de belles-mères tranchantes à utiliser, et de crevards à refourguer...
On ne sait presque rien du louchébem, et les études qui lui sont consacrées se comptent sur les doigts d'une main, remontant pour la plupart, au début du XXe siècle, où il connut un petit succès dans les salons littéraires.



Une langue bien aiguisée. Bardé de qualités, mais un peu abattu : tel est aujourd'hui le largonji des louchébems ou « jargon des bouchers ». Une langue salée, aux expressions tranchées, mais pas tendre et difficile à saisir maintenant qu'elle n'est plus ensaignée. (...) L'argot des bouchers : aucun risque de se viander. - Le Canard Enchaîné, 27/08/2008

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