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Pourquoi Anna a-t-elle accepté ce voyage au Burkina Faso dans le cadre de l'association Chercheurs toujours ? Parce qu'elle veut combler le vide qui l'étreint depuis les drames qui l'ont touchée ? Parce qu'elle souhaite poursuivre le travail de Philippe auprès des Burkinabés ? Ou pour passer quelques moments avec son fils ? Dans la tête de cette élégante retraitée qui dissimule sa maladie, les interrogations se bousculent. Et les sensations aussi : la peur, le doute, la joie d'être avec Guillaume. Et si la préparation du voyage est déjà l'occasion de quelques pointes d'énervement, la découverte de la réalité africaine portera les sentiments d'Anna à leur paroxysme. Car l'Afrique est avant tout désarmante, troublante, autant source de bonheurs que de colères À travers Anna, puis Marie (figure de la nouvelle Il faut jeter la pendule qui est une réflexion sur l'euthanasie), Marie Frances soulève les questions du possible et du réalisable dans notre monde moderne en proie à l'hypocrisie ou à la résignation. En pointant les relations que nous entretenons avec l'Afrique ou l'agonie, l'auteur met ainsi en évidence ces limites et frontières, épineuses, paralysantes, rageantes, qui se dressent face au désir de faire au mieux. C'est ainsi toute la problématique des fossés face auxquels nous reculons, des liens et des habitudes qui nous entravent, de notre balancement entre égoïsme et altruisme, que posent ces deux textes dont les portées philosophiques et sociales s'avèrent subtiles.
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