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« Qu'est-ce que c'est les vivants ? À première vue, tout n'est qu'évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu'est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ? » Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami. Cette disparition l'amène à plonger en lui-même, à méditer et à réfléchir sur la mort et sur la part que les morts occupent dans notre existence. Il choisit d'aller au-delà du désarroi et du chagrin.
Entre présent et passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L'Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie.
Un roman fort, remarquablement écrit et que l'on ferme à regret. Anne Michelet, Version Femina.
Ce livre est une beauté, une délicatesse. Marine de Tilly, Le Point.
Un chef-d'oeuvre. Pierre Vavasseur, Le Parisien.
Un récit terriblement vivant.
Pascale Frey, Elle.
J'ai choisi ce livre parmi plusieurs offerts pour l'achat de deux Poche.
Je n'avais jamais lu cet auteur et j'étais curieuse de le découvrir.
L'histoire commençait de manière plaisante avec cette histoire d'arbre dans lequel les habitants de cette région d'Indonésie enferment les petits corps des enfants morts en bas âge. Ont suivi des réflexions du narrateur sur la vie et la mort, des façons différentes de les aborder…
Beaucoup trop personnel et introspectif pour moi. Je n'aime ce genre de livre que si j'apprécie l'auteur ou le connais et ce n'est pas le cas.
Un livre à oublier pour moi.
Je comprends très vite, à la quatrième de couverture, que je suis loin du Rapport de Brodeck.
Je comprends qu'il va falloir s'endurcir, encaisser. Qu'on touche là à des sujets qu'en général, hé oui, lâchement je fuis.
La mort.
Le temps qui passe.
C'est lui que j'aime le moins je crois.
Parce que d'accord, ces histoires-là, la vôtre, la mienne, qui finissent toutes de la même façon, quelque part c'est lassant :D
Mais en plus, il faut vieillir.
Se friper.
S'essouffler.
Oublier parfois.
Eugène est producteur. Et atteint d'un cancer. Foudroyant.
Eugène meurt.
Et pour notre héros, revenu d'Indonésie, bien évidemment c'est une claque. Un déclic. le moment d'un bilan. D'un questionnement par lequel nous passons tous.
Peut-être avec moins de talent que Philippe Claudel, mais allons, pas de complexe, l'homme est auteur, la plume à la hauteur, et même si nous nous hissons lamentablement, n'empêche que les émotions sont les mêmes.
Ce n'est pas le roman de Claudel que j'ai préféré.
Pour autant, que critiquer ? L'écriture est parfaite, tout est solide. Rien à dire.
Rien qu'un petit différent.
Entre moi et le temps.
Je sais, je sais, on dit le temps et moi, autant pour moi, c'était pour la rime
C'est un livre doux, introspectif, qui nous amène à réfléchir à la vie, en ayant pour thème central la mort et la vieillesse.
Comme nous le rappelle le narrateur : " M'ont toujours hanté les mots de Montaigne sur le fait que philosopher c'est apprendre à mourir".
Ouvrons donc ce singulier roman, et laissons-nous guider. Apprenons à philosopher avec lui, à questionner la vie, et peut-être que cela nous permettra également d'apprivoiser la mort, d'apprendre à mourir...
C'est un livre profondément doux et lent. Enfin, je l'ai ressenti comme ça. Car dès les premières pages, mon rythme de lecture était plus lent que d'habitude. Comme s'il me fallait goûter chaque phrase... m'en imprégner.
En effet, il y a beaucoup de réflexions intéressantes, qui ne peuvent que prendre du temps à s'intégrer à soi. Il faut les laisser cheminer... les savourer...
Pour lire ce roman, je pense donc qu'il faut avoir une certaine sensibilité à l'introspection, car sinon la lecture risque d'être bien ennuyeuse. Pas d'intrigue dans ce livre. Juste le déroulé d'épisodes de vie, telle qu'elle est, avec son lot de peines mais aussi de joies.
Je dois quand même avouer que je m'attendais à autre chose.
A cause du titre : L'arbre de Toraja.
A cause de la couverture aussi.
J'imaginais des propos en lien avec la nature. le début est d'ailleurs assez proche de ce ressenti. J'imaginais que la suite en serait de même. J'ai fait le deuil assez vite de ce que j'avais imaginé, et j'en suis heureuse.
La quatrième de couverture, elle, ne trompe pas, avec comme introduction, cette belle citation :
"Qu'est-ce que c'est les vivants ? A première vue, tout n'est qu'évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu'est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ?"
Si vous en avez l'envie, laissez donc le narrateur vous prendre par la main. Il vous racontera des moments de sa vie, et vous amènera à réfléchir à la vôtre, avec une grande délicatesse.
A noter aussi, qu'il m'a donné envie de me plonger dans des livres de Milan Kundera. J'en ai deux. Depuis le temps, qu'ils attendent sur une étagère...
L'auteur nous parle de la mort de son ami et producteur ,Eugène ,qui pensait avoir vaincu le cancer en deux coups de cuillère à pot mais ,disparu des poumons, il est revenu se loger pernicieusement dans les os.L'arbre du pays Toraja est un arbre où l'on dépose les enfants morts dans une cavité creusée qui au fil du temps se referme sur ces corps et permettent aux enfants d'atteindre les cieux au fil de sa croissance .Un bon roman.
Philippe Claudel, vers l’âge de 50 ans doit faire le deuil de son meilleur ami Eugène, qui va être emporté par un cancer en moins de deux ans. La fin de vie d’Eugène, puis la vie qui continue sans lui, c’est ce que raconte Philippe Claudel dans ce témoignage assez court, bien moins plombant qu’on pourrait ne l’imaginer. Il livre ici des réflexions intéressantes sur la mort, le rapport au corps, le deuil et le chagrin, qui peuvent parler à tous. Claudel y évoque la mort d’Eugène mais aussi toutes les morts qui le cernent, celle de Primo Levy, celle des écrans de TV, celle de son bébé mort-né il y a 20 ans, la sienne aussi, d’une certaine façon. C’est une façon d’apprivoiser ce passage que propose ce témoignage. C’est plutôt bien écrit et agréable à lire, les chapitres évoquent Eugène et la vie d’après dans un ordre chronologique aléatoire mais ca ne pose pas de problème en soi. Le tout premier chapitre est là pour expliquer ce que représente ce titre qui, à première vue n’a aucun rapport avec le propos. C’est un premier chapitre étonnant, un poil dérangeant. Le livre se termine par une petite pirouette parabolique sur le sujet. J’ajoute qu’il y a aussi quelques passages assez drôles, comme celui sur l’assistante d’Eugène, Maguy, qui fut il y a longtemps actrice de X et dont Eugène et Philippe avaient maté quelques films en douce, sans jamais le lui dire. « L’arbre du pays Toraja » est un livre qui parle beaucoup de la mort mais qui célèbre la vie, un exercice assez délicat mais un exercice plutôt convaincant.
bonjour , Philippe Claudel a voulu exprimer son désarroi face à la mort d'un ami . Il met en avant le caractère étonnant de son ami Eugène qui face à la mort sait encore aimer , donner , partager . Il donne une leçon d'amour alors que Philippe Claudel aujourd'hui seul se sent perdu et à besoin de le crier à la face du monde ...Cette solitude face à l'absence de l'autre , sans savoir si il y a un après et des souvenirs de son passé d'alpiniste lui reviennent , la disparition souvent présente ..Cet autre traumatisme face à une autre mort , celle d'un ami alpiniste qu'il a vu s'éteindre sous ses yeux , impuissant ...Tout revient à sa mémoire ...Nous avons une éducation pour la bienséance , pour la culture pour les lois , mais pour la mort , qui nous dit quoi faire? Philippe Claudel nous fait partager ses émotions , des passages de sa vie , ses confrontations , ses réactions sur le vif ...On en ressort en se posant LA question , qui sommes nous, ou allons nous?
Choqué par la mort de son ami, Philippe Claudel livre une prise de conscience très personnelle sur l’existence.
Les pans de son autobiographie sont intéressants. J’ai eu de la sympathie pour Eugène, son ami et producteur, qui comme moi donnait ses livres dès lus et qui constate que vieux et malade on n’est plus considéré d’égal à égal, hors-jeu on est pris en pitié ou en dégoût. « Croire en Dieu serait trop tard. Je laisse les paris de dernière heure à ceux qui meurent de trouille. »
L’histoire de l’arbre du pays Toraja qui donne envie d’acheter le livre, est abandonnée au bout de la onzième page pour laisser place à un flot d’état d’âme noir, triste, systématiquement négatif et anxiogène qui, au-delà de m’avoir passablement ennuyée, a su me transmettre une angoisse inutile.
Le titre de ce livre au récit absolument déprimant sur tous les sujets abordés, aurait pu être « Un grand moment de dépression personnelle ». Si transposé en un tableau, il serait une œuvre d'une noirceur lumineuse.
En ce qui concerne Pula, j’ai adoré cette ville et sa région au bord d’une magnifique mer Adriatique où j’ai passé de très belles vacances ! Il faut vraiment être taciturne pour ne pas aimer cette très belle région croate, ensoleillée et riche d’Histoire.
Toutefois, oui : c’est très bien écrit.
« Dans notre monde, nous gommons la présence de la mort. Les Toraja en font le point focal du leur. » Partant d’un rituel mortuaire de ce peuple, le narrateur nous plonge dans une réflexion légère et profonde sur le temps qui passe, sur la mort mais aussi sur la vie. Légère car le narrateur évoque « les choses de la vie », maladie, suicide, décès de proches ………Profonde car le narrateur nous contraint à sortir de cette approche ponctuelle, fuyante et distante que l’on peut avoir de ces évènements et à nous faire questionner réellement jusqu’à la fin du livre sur la place que l’on a, dans notre existence, auprès des autres et sur celle que l’on pourrait attribuer à la mort.
La maladie. Sommes-nous victimes ou coupables des dysfonctionnements de notre corps ? Cette enquête auprès du corps médical le conduit à une rencontre avec Elena qui lui fait prendre conscience que tout individu habite un corps avec qui il finira par vivre une relation inamicale et hostile. Cette relation est inévitable et nous conduit à la mort…Tous les leurres mis en place pour mourir autrement et « beaux » ne nous empêchent pas de mourir amers et souffrants.
Même si la vie et la mort restent le fil conducteur de ce récit « Qu’est-ce que c’est les vivants », des parenthèses sur l’amitié, la construction de soi-même, l’amour, la fidélité sont des évidences traitées avec poésie et finesse. Et, de plus, la vie attend le narrateur là où il ne l’attendait pas et plus….
Un livre qui rend humble et meilleur….
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