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Quelle est la probabilité pour que Nombeko, orpheline, noire, analphabète, née dans le plus grand ghetto d'Afrique du Sud, cherche désespérément à se débarrasser d'un colis postal contenant une bombe nucléaire et se retrouve enfermée dans un camion de pommes de terre en compagnie du roi de Suède et de son Premier ministre?
Une sur quarante-cinq milliards six cent soixante-dix millions deux cent douze mille huit cent dix.
Selon les calculs de ladite analphabète.
À Soweto (Afrique du Sud) vit ou plutôt survit Nombeko, 13 ans, orpheline noire. Bien qu’elle ne soit jamais allée à l’école, elle est particulièrement douée en calcul mental, ce qui lui est de peu d’utilité dans l’exercice de sa profession de vidangeuse de latrines publiques. À la mort de Thabo, vieil original qui lui a appris à lire, elle hérite d’une petite fortune en diamants. Elle décide alors de tout plaquer pour partir vers le nord du pays. Mais, arrivée à Johannesbourg, elle est renversée et grièvement blessée par la voiture d’un ingénieur alcoolique, chargé de la mise au point de la bombe nucléaire nationale. Le tribunal lui ayant donné tort, elle se retrouve femme de ménage au service de l’ingénieur. Pendant ce temps, en Suède, le postier Ingmar n’a qu’un rêve : rencontrer le roi pour pouvoir le saluer. Après mille difficultés, il y parvient à Nice. Mais la rencontre est des plus décevantes. Le postier est remercié de sa vénération par un bon coup de crosse de canne sur le dessus du crâne…
« L’analphabète qui savait compter » est un roman humoristique complètement déjanté. L’intrigue est improbable et même totalement invraisemblable. Chaque rebondissement est plus incroyable que le précédent. On reste dans l’esprit du premier succès de Jonasson, « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». Tous les personnages sont dingues, ou, à tout le moins, ont un grain de folie. Et ils se retrouvent dans des situations rocambolesques comme cette histoire de bombe atomique dont les héros n’arrivent plus à se débarrasser. C’est énorme, mais ça passe car l’humour est fin, léger et intelligent. Le trait n’est pas outré et le regard reste toujours compatissant sur les personnages. Un très agréable divertissement et la preuve que l’humour n’est plus le domaine réservé de nos amis britanniques !
Trop c'est trop.... histoire mal ficelée, personnages ridicules...et mal écrit... ça fait beaucoup non ?
On peut avoir de la bienveillance littéraire mais il y a des limites quand même !!!
je n'ai pas pour habitude d'abandonner, mais là je n'ai pas accroché du tout. Je m'y suis reprise à plusieurs reprises, mais impossible. je lis beaucoup de polars, enquêtes policières, mystères en tout genre et je voulais changer de crèmerie, mais j'ai loupé mon coup avec celui-ci. Autant j'ai adoré "complètement cramé", autant j'ai détesté celui-ci. Tant pis.
dans la même veine que "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" mais un peu moins surprenant, un peu moins marrant, un peu moins prenant.... bref: un peu moins!
Du même auteur que « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », et exactement dans le même esprit, « L’analphabète qui savait compter » est proprement ir-résumable ! J’essaie malgré tout : Orpheline du guetto de Soweto, Nombeko est une jeune fille dont le triste destin semblait tout tracé. C’était sans compter sur son intelligence hors du commun, sa ténacité en acier trempé, et son optimisme à toute épreuve : femme de ménage chez un ingénieur alcoolique spécialiste du nucléaire, Nomenko finira par fuir avec une bombe atomique dans ses bagages, ladite bombe convoité le Mossad. Elle échouera en Suède, où elle fera la connaissance de Holger 2, frère jumeau sans existence légale de Holger 1. Holger 2 qui n’a pas d’identité mais qui a hérité de tous les neurones de la paire. Ces deux, là vont mettre un temps considérable à se débarrasser de cette encombrante bombe H, affublés qu’ils sont d’un jumeau neuneu et gaffeur, de sa petite copine ingérable, d’un déserteur US paranoïaque et d’une grand-mère planteuse de pommes de terre. Ir-résumable de façon claire, donc (je viens d’en faire la démonstration), « L’analphabète qui savait compter » se déguste comme une gourmandise, c’est drôle et irrévérencieux, ça n’est évidemment pas crédible pour deux sous, l’histoire de Nombeko croise la grande Histoire, où l’on côtoie le roi de Suède, son premier ministre, mais aussi Tipi Livni, Hu Jin Tao, les premiers ministres successifs d’Afrique du Sud, et même, au détour d’une phrase, Valérie Pécresse ( ?!). C’est une vraie aventure picaresque, avec ses énormes rebondissements, ces énormes (et savoureuses) invraisemblances, ses énormes personnages improbables, le tout généreusement saupoudrée d’humour (mais un humour corrosif). Même si il n’ pas la puissance comique du « Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », il en a toutes les autres qualités. C’est un roman léger et qui se lit avec une vraie gourmandise, et qui n’a pas peur de mettre en scène le Roi du Suède en train de décapiter des poules à mains nues pendant que son Premier Ministre récure le sol de la cuisine d’une ferme perdue au fin fond de la Suède. A l’image du roman tout entier, ces scènes surréalistes sont savoureuses et tellement décalées qu’elles finissent par rendre tous ces personnages, et surtout les grands de ce monde, très attachants. Il y a des digressions sans cesse, quelquefois courtes, quelquefois longues. Cela peut-être déroutant mais il faut faire avec car aucune de ces digressions n’est gratuite, toute finiront par apporter leur petite pierre à ce curieux monument sans prétention.
Certainement l'une des histoires les plus déjantées que je n'ai jamais lues!
L'histoire commence en Afrique du Sud, implique Israël, la Chine et la Suède. On a déjà du mal à s'imaginer comment des tels pays peuvent être impliqués dans une même histoire! Et pourtant! et à l'insu de leurs gouvernements respectifs! Le tout mené par des personnages inattendus: une analphabète pas si analphabète que ça, un jeune homme sans existence, un jumeau idiot mais bien existant,...
J'ai beaucoup ri et ai passé un très bon moment!
C'est la rentrée, le grand ménage continue !
J'ai commencé la lecture de ce livre début 2014 et aujourd'hui, il n'est toujours pas fini. Acheté car j'avais vraiment adoré l'histoire du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, je n'arrive pas à terminer ce nouveau roman de l'auteur scandinave. Comme pour Comment braquer une banque sans perdre son dentier, je crois que ce livre révèle en fait que je ne suis pas vraiment amateur de ce genre de roman un peu trop loufoque, où les expériences déjantées sont sans cesse dans la surenchère, qui à alourdir le récit et ne plus vraiment se préoccuper de tenir un rythme correct pour le lecteur.
Ici, l'histoire est saugrenue au possible : une Africaine brillante avec les chiffres qui se retrouvent en pleine Suède après de nombreuses péripéties, des jumeaux à la vie bien étrange, des anarchistes et des terroristes, des "oups" à n'en plus finir, bref, pour les amateurs du genre, je pense malgré tout qu'il y a de quoi se régaler.
Ce n'est pas tant que je n'aime pas le récit, en soi, l'histoire est plutôt bien construite. C'est juste que je n'arrive pas à m'y remettre, préférant à ce livre pourtant lu aux trois-quarts les autres romans de ma PAL. Je vais donc le laisser de côté, et je le relirai plus tard, quand l'envie me prendra vraiment, en recommençant depuis la première page. Et à ce moment-là, j'espère avoir un avis plus construit à vous donner !
J’avais déjà lu Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, un roman assez jubilatoire qui m’avait beaucoup plu.
Cette fois-ci, l’auteur nous emmène dans un ghetto d’Afrique du Sud où vit Nombeko Mayeki, une jeune fille noire et pauvre. Ce sont les années 1970, Nombeko a 14 ans mais en paraît douze, et vient d’être nommée chef des latrines du secteur B de Soweto. Un concours de circonstances l’amène à travailler pour le responsable du programme nucléaire sud africain, alcoolique et incompétent, puis à s’expatrier en Suède.
Là, elle rencontre Holger, fils d’un illuminé qui ne lui a pas donné d’existence légale…
S’en suit un enchaînement de rencontres improbables, d’événements irréels, de rebondissements loufoques, de remarques sibyllines, de jeux de mots bien sentis, et une histoire qui se déroule sur des dizaines d’années.
Un récit joyeux, sarcastique, à la fois léger et profond, une fable épique qui aborde de multiples thèmes comme le racisme, la politique, le fanatisme, la bêtise. Tout semble tourné en dérision et en même temps tout porte à la réflexion.
Un roman qui se lit facilement et avec plaisir, si on se laisse porter par la « logique » fantasque de l’auteur.
https://familytripandplay.wordpress.com/2015/11/07/lecture-lanalphabete-qui-savait-compter-de-jonas-jonasson-et-kolka-de-bengt-ohlsson/
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