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Wisconsin 1873. À la mort de ses parents victimes dela grande crise financière, Jenny Doussmann part dans lesGrandes Plaines rejoindre son frère, Otto, vétéran de la guerre de Sécession devenu chasseur de bisons. Ceux-ci commencentà se faire rares, sans compter les rivalités entre chasseurs et laplupart des tribus indiennes entrées en guerre. Le premier hiverde ces deux émigrants allemands, seuls dans l'immensité, tourne au cauchemar. Ils seront sauvés par une vieille connaissance,Two Shields, un Cheyenne du Sud qui s'engage à veiller sur eux.Devenus membres de sa tribu, Jenny et Otto devront combattre àla fois d'autres chasseurs et des tribus ennemies des Cheyennes. Dans ce roman sauvage et lyrique, les Grandes Plaines sont leréceptacle d'un monde à l'agonie et font corps avec l'Indienet le bison décimés. Ce tableau de l'Ouest américain, avec sesdescriptions crépusculaires, mais réalistes, n'épargne personne, animaux et humains : Indienscomme Blancs.
Un regard lucide et sans concession, vif et dur, sur la période la plus tumultueuse et tragique de l'histoire de l'Ouest américain.Dan O'BrienAvec admiration et respect, je ne cesserai de m'exclamer « wow ! » en lisant ce livre. « L'Agonie des Grandes Plaines » est un roman formidable, prenant, excitant, fascinant, magnifiquement écrit.Elmore Leonard Robert F. Jones (1934-2002), romancier, éditorialiste au Men's Journal et journaliste pour Sports Illustrated and Fields & Stream, a écrit plusieurs ouvrages,documents comme romans, dont Jake et Upland Passage qui ont reçu des prix.
Au lendemain du suicide de ses parents, petits fermiers du Wisconsin d’origine allemande, ruinés par la grande crise qui éclate en 1873, la toute jeune Jenny Doussman rejoint son frère Otto, chasseur de bisons dans les Grandes Plaines de l’Ouest américain. Dans ces étendues encore sauvages, entre attaques indiennes et rixes avec des chasseurs rivaux, le frère et la sœur ne vont bientôt plus devoir leur salut qu’à la protection de Two Shields, Cheyenne métissé de sang allemand, dont ils vont rejoindre la tribu.
Vaste fresque historique mais aussi roman d’aventures, cette épopée commence dans le sang des bisons et s’achève dans celui des hommes. Car, après la colonisation de tout l’est américain, c’est maintenant dans les grandes plaines inhospitalières de l’ouest, grillées l’été, glacées l’hiver, mais toujours lacérées par les vents, qu’il faut aller tenter sa chance et chercher la fortune. Dans ces espaces encore vierges, vivent paisiblement d’immenses hordes de bisons, et, dans leur sillage, une multitude d’autres espèces participant à l’équilibre de la prairie. Parmi elles, et non des moindres, les Amérindiens, dont tout le mode de subsistance repose sur la chasse des bovidés bossus. Dès lors, pour les conquérants venus de l’est, commence un massacre à grande échelle, pour le commerce des peaux, mais aussi pour affecter les tribus indiennes. Des dizaines de millions de ces animaux sont abattus, souvent laissés à pourrir sur place. Par endroits, poussent des montagnes de crânes de bisons… Menacés par l’extinction imminente de ces grands bovidés, la plupart des Indiens partent sur le sentier de la guerre : une autre hécatombe ensanglante la prairie, flèches contre balles de mitrailleuse…
Après une première partie exposant le point de vue des blancs et leur insouciant pillage qui transforme la prairie en gigantesque abattoir à ciel ouvert, dans d’hallucinantes scènes de carnage qui m’ont rappelé celles des Crépuscules de la Yellowstone de Louis Hamelin, la narration s’intéresse au ressenti des Amérindiens, dans une immersion au sein d’une tribu cheyenne, de ses coutumes et de ses croyances, enfin de sa colère impuissante face à l’avidité incontrôlable des « araignées » blanches. Pot de terre contre pot de fer, la confrontation donne lieu, là aussi, à de dantesques tableaux où se déchaîne le flamboyant lyrisme de Robert F. Jones.
Avec ses mises en scène et ses décors aussi impressionnants que réalistes, ses personnages forts et bien campés aux dialogues saisissants de vérité, et le rythme intense de ses péripéties, ce récit d’aventure historique, lucide et documenté, assène bon nombre de sombres vérités, quant à l’abjection et à la cruauté dont l’espèce humaine sait faire preuve.
Après la Guerre de Sécession, alors que l’Amérique subit la crise économique de 1873, le gouvernement dirigé par Ulysse GRANT, décide de parquer les Indiens dans des réserves et charge des chasseurs de bisons de décimer les grandes hordes de ces « shaggies » qui leur servent de nourriture.
Les grandes plaines de l’Ouest puis celles du Texas, attirent alors des centaines de chasseurs de peaux qui recouvrent ces étendues de cadavres écorchés.
Jenny et Otto DOUSMANN ont émigré d’Allemagne en 1848 dans le Wisconsin avec leurs parents que la faillite a poussés au suicide. Après avoir servi pendant la Guerre civile, le jeune homme emmène sa sœur dans la région du principal marché de peaux de Dogde City, pour se joindre à ces rudes chasseurs.
C’est tout leur périple que nous raconte Robert F. JONES dans ce roman très réaliste sur fond historique.
Les scènes de chasse sont sanglantes et la vie de ces hommes relégués au rang de bêtes est particulièrement dure. Tout n’y est que sang, poussière et violence et ce fut une épreuve pour moi de les regarder massacrer le plus naturellement possible, ces centaines de bisons paisibles qui parcourent les plaines herbeuses. De plus il pèse, dans ces contrées sauvages, la menace permanente des indiens « Hostiles » dont ils détruisent les moyens de subsistance et qui viennent régulièrement se venger de façon particulièrement sanguinaire.
Une partie de l’histoire se passe dans un village Cheyenne des Monts du Big Horn, où l’auteur nous raconte en détails très bien documentés, les mœurs, les croyances et même la langue de ces indiens Sa-sis-e-tas des Hautes plaines. Si les tortures et les exactions sont monnaie courante chez eux, cela n’a pas été facile pour moi, simple lectrice, d’en supporter les descriptions crues, même si elles ne relatent qu’une banale réalité.
Ce roman est une mine de connaissances et c’est aussi le très beau portrait d’une femme qui a réussi à survivre et à s’adapter dans ce monde sans pitié. Jenny est un exemple de courage et de volonté et je garde une image d’elle, galopant dans les plaines sur sa jument Vixen, vêtue d’une peau de bête, son fusil en bandoulière et son arc tendu vers le bison qu’elle poursuit.
Un difficile mais beau roman qu’il faut lire avec un certain recul et dont on appréciera la richesse si l’on parvient à mettre sa sensibilité de côté.
Captivante immersion dans les grandes plaines américaines à l'époque de la chasse aux bisons, dans les années 1870.
Des chasseurs blancs assez rustres et des tribus indiennes belliqueuses se partageaient ces vastes étendues sauvages. Robert F. Jones est un fabuleux conteur qui a su me passionner pour une histoire de chasseurs, d'indiens et de bisons. L'Agonie des Grandes Plaines est un roman mais surtout une émouvante page d'histoire.
Ce roman très bien documenté m'a beaucoup appris sur la conquête de l'Ouest. Les chasseurs blancs étaient souvent d'anciens soldats de la guerre de sécession sudistes ou nordistes mélangés. Pour eux chasser le bison ou l'ennemi était équivalent et le gouvernement les a incités à l'extermination de masse des troupeaux. Ils n'étaient intéressés que par les peaux. Les indiens, eux, avaient besoin de la viande des bisons pour se nourrir. Les uns tuaient donc la nourriture des autres, les autres leur volaient femmes et chevaux. Tous luttaient pour leur survie mais leurs conceptions de vie étaient radicalement opposées.
L'intrigue à côté de la grande Histoire est un assez rocambolesque car les différents protagonistes passent leur temps à se croiser et se retrouver dans les immenses territoires. Les personnages sont plus ou moins aimables mais néanmoins tous bien campés et certains très attachants. La vie dans la tribu indienne m'a rappelé la trilogie de Jim Fergus (je n'ai pas beaucoup d'autres référence sur la vie des Indiens au XIXème siècle). Sans ce récit je n'aurais jamais imaginé qu'en 20 ans les Américains aient pu exterminer des centaines de milliers de bisons.
Je recommande vivement la lecture de Agonie des grandes plaines paru en 1996 mais juste traduit en français.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2021/02/26/lagonie-des-grandes-plaines-de-robert-f-jones/
« Partout où nous nous tournons, le soleil se couche. Il se couche pour le bison, et il se couche pour le Cheyenne. Il se couche pour nous tous – Sioux, Pawnees et Snakes, et peut-être même se couchera-t-il pour les Araignées blanches un jour. Car qui pourrait vivre dans un monde où il n’y a plus de bisons ? »
A la mort de ses parents, une jeune femme part rejoindre son frère, vétéran de la guerre civile, devenu chasseur de bisons dans les grandes plaines.
Les choses vont mal tourner pour eux; Jenny est violée, Otto estropié. Ils se réfugient dans une tribu cheyenne sous la protection d’un de ses membres, Two Shields.
Un roman réaliste qui sans révolutionner le genre du western se lit avec grand plaisir pour peu que l’on soit déjà adepte. L’histoire de fond on la connait déjà. Les blancs qui déciment les troupeaux de bisons, les indiens qui défendent un mode de vie, une faune ravagé par les colons, des autochtones qui ne peuvent plus se nourrir, l’Ouest cruel.
Cela étant dit l’auteur maitrise bien son sujet et « L’agonie des grandes plaines » est un très bon moment qui par certains aspects rappelle « Butcher’s Crossing » (même si selon moi les personnages n’ont pas la même profondeur) et par d’autres « Danse avec les loups ».
L’épopée sombre et violente des deux personnages principaux nous entraîne sans temps mort vers la fin d’un monde au milieu des paysages rudes et magnifiques.
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