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L'Ouest sauvage n'est pas tendre avec les femmes... Une esclave en fuite, une indienne isolée de sa tribu massacrée, une veuve bourgeoise, une fille de joie et une irlandaise d'une soixantaine d'années réunies par la force des choses. Des hommes qui veulent les maintenir en cage. Des femmes qui décident d'en découdre, et ça va faire mal. Ladies with guns est l'histoire de la rencontre improbable entre des femmes hors du commun refusant d'être des victimes. Un western iconoclaste et jubilatoire où rien ne vous sera épargné.
Une bd en mode western tonitruant féminin. Le récit est bien rythmé, équilibré. Un découpage vif et une colorisation bien choisie viennent soutenir de manière adaptée cette histoire. Graphiquement, c’est agréable à regarder. On se laisse entrainer dans la lecture, mais…
Car il y a des « mais »… On surfe totalement sur la vague du moment, en mode sororité, pseudo féminisme, avec des personnages assez caricaturaux tant du côté des personnages féminins d’ailleurs que masculins.
Dans ce récit, les femmes sont les héroïnes ; maltraitées, acculées, elles sont amenées à prendre les armes, à se défendre contre les hommes. Dans le fond, le discours est très manichéen, les gentils (les femmes), les méchants (les hommes), c’est blanc ou noir. Or, la vie est faite de gris… D’une palette de gris… Le tome 2 ne parvient pas à revenir sur cet écueil présent dès le tome 1. Une bd contreproductive pour le féminisme tel que je le conçois.
Il manque cette profondeur dans la psychologie des personnages, dans l’ambivalence qui nous constitue tous, afin de permettre à cette bd d’être autre chose qu’un simple bon moment de lecture.
Quand dans un film il y a des armes à feu, je suis le genre de personne qui ferme les yeux en disant « dis-moi quand c’est fini », alors une BD où le mot « GUNS » est directement dans le titre, ça ne m’inspirait pas tellement. Mais face aux très nombreuses recommandations, j’ai (encore une fois) craqué, et je me suis régalée !
Dans l’Ouest sauvage américain, être une femme ce n’est pas vraiment l’idéal, et l’équipe hétéroclite de cette BD cumule à peu près toutes les raisons d’être opprimée. Cinq femmes que tout pourrait opposer, mais qui ensembles vont décider de se battre pour leur liberté et le droit de vivre comme elles l’entendent. Autant vous dire que les hommes qui s’attendent à les mater rapidement risquent d’être surpris.
Il y a un côté jouissif à voir ces femmes devenir des guerrières et massacrer ceux qui veulent les enchaîner. Laissant de côté leurs différences, elles créent des liens puissants et ne reculent devant rien.
Le dessin est à leur image : explosif ! Certaines scènes semblent tout droit sorties de films de Tarantino (enfin, quand j’ai les yeux ouverts pendant un film de Tarantino), et je pense qu’il est assez rare d’autant jubiler devant un tel déferlement de violence. Vous l’aurez compris : j’attends la suite avec impatience !!!
Le girl power s'invite au coeur du far west. Pour ce premier volume la rencontre des 5 femmes qui vont e montrer aux mâles.
Une londonienne, une indienne, une prostitué, une esclave évadée et une ancienne institutrice vont s'allier pour affronter un monde d'homme sans pitié.
Le scénario est au rendez vous et les dessins de Anlor sont magnifiques. Une grande impatience pour la suite !
La maison est trop calme, il n’y a personne et vous voulez un peu d’animation autour de vous ? J’ai la solution. Des femmes avec des armes, ou plutôt Ladies with guns.
Dès la couverture, le ton est donné. Du titre découle du sang, comme si on avait fait un carton dessus.
On a rapidement l’impression qu’il ne va pas falloir marcher sur les pieds, ni même sur un seul orteil, de ces cinq représentantes de la gente féminine.
Abigail la jeune esclave entravée par une cage, Katleen l’aristocratique veuve londonienne, Shimani la rescapée de sa tribu massacrée, Daisy l’ex-institutrice irlandaise et Cassie l’entraineuse partie avec la caisse du saloon. Qu’ont-elles en commun ? Absolument rien ne relie ces femmes. À moins que le rejet de certains comportements des hommes du Far West ne serve de révélateur et surtout de détonateur à leur aventure.
Si le maniement des armes pose encore un problème à certaines d’entre elles, leur volonté de s’en sortir et de s’émanciper du patriarcat ambiant va rapidement leur donner la possibilité de mettre le feu aux poudres.
Cet album est tout bonnement de la dynamite. Le récit d’Olivier Bocquet ne laisse, à aucun moment, le temps de relever la tête. Les actions s'enchaînent les unes après les autres avant d'atteindre leur paroxysme dans les dernières pages.
Les dessins d’Anlor sont en mouvement perpétuel et nous entraînent, tels des chevaux au galop, vers un incroyable déluge de feu. Même échevelées et débraillées, qu'elles sont belles ses héroïnes !
Quant aux couleurs d’Elvire De Cock, elles pétaradent au même rythme que les armes, les meilleures amies des hommes de l’Ouest sauvage.
Enfin, les onomatopées sont un second récit à elles-seules et remplissent nos oreilles, tel le grondement d’un tonnerre de feu.
Ne me dites pas que vous avez maintenant besoin d’un peu de quiétude ? Pas de soucis, vous allez pouvoir reprendre votre souffle après le passage de ces tornades. Il va même falloir vous armer d’un peu de patience, avant de retrouver celles, qui sont dorénavant des wanted ladies.
Nous aussi Ladies, on vous want !
Tout semble opposer Kathleen, veuve bourgeoise, Chimani, squaw solitaire, Abigail, jeune esclave encagée, Daisy instit retraitée et Cassy, pourvoyeuse de plaisirs.
5 femmes qui vont pourtant se retrouver, bon gré mal gré, associées dans une aventure pétaradante d’où le titre « Ladies with guns » qui annonce bien la couleur. Car dans le Far-West difficile de s’en sortir sans faire couler le sang… surtout quand 5 femmes essayent de tenir tête aux hommes.
Le sang va donc couler dans cette épopée où la sororité va prouver qu’elle peut tout renverser… Le dessin d’Anlor fait mouche et le découpage libre, le dessin dynamique et explosif procurent un vrai plaisir de lecteur tout autant que ce retournement des codes du western.
Au final, un excellent divertissement que ce tome 1 d’une série qui nous réserve peut-être d’autres surprises.
Coup de cœur pour ce western au féminin !
Des traits qui semblent agressifs et limite repoussoirs dès qu’on l’aborde mais qui petit à petit apprivoisent le regard et lui dévoilent des détails qui font partie intégrante de l’histoire.
Tout débute par une jeune noire qui s’enfuit dans une cage en fer que des animaux sauvages attaquent et mis en déroute par ce qui aurait pu être ou était une lady, n’était-ce la poussière et son air dépenaillé ! Elle-même ciblée par une flèche décochée par une Indienne, les blancs et les Indiens ce n’était pas vraiment une histoire d’amour ! Il ne reste plus qu’à continuer de lire pour rejoindre l’ancienne institutrice irlandaise et la fille de joie qui se carapate !
Des rencontres improbables, mais tout est possible dans un western, des femmes qui s’unissent et des hommes qui, pour des tas de raisons, sont totalement hostiles à cet état de choses et sont bien décidés à reprendre les rênes de ces femmes rétives !
Et ça chahute, ça brûle, ça tire, ça meurt, ça ridiculise les hommes et c’est plein d’humour tout en abordant des thèmes sérieux sur la condition des femmes pour notre plus grand plaisir ! Les dessins font souvent office de dialogues et les détails y prennent toute leur importance. J’ai souvent ri malgré les situations dramatiques et grandguignolesques !
Mais.... c’est trop trop court !! Vraiment !
#Ladieswithguns #NetGalleyFrance
À l'ouest rien de nouveau, il y a les hommes qui se sentent supérieurs et les femmes qui doivent se plier à cette règle. Mais c'est sans compter cinq femmes qui, malgré leurs différences, vont s'unir pour ne plus être esclaves de l'oppression masculine et prendre en main leurs destins...
Cette nouvelle saga western est prévue en trois tomes au minimum (et j'espère bien plus encore). Dans ce premier tome, Anlor et Oliver Bocquet, posent les bases d'une histoire qui "libère" (dans tous les sens du terme) et rassemble cinq femmes qui ne veulent plus subir. On y retrouve bien entendu tout ce qui fait le genre, de beaux paysages, de la bagarre, des armes, de l'alcool et de l'action mais en plus il y a du fond et de l'humour. Niveau graphisme, rien à dire ou plutôt si, c'est splendide. Le trait expressif, précis et magnifique d'Anlor est sublimé par la mise en couleur d'Elvire.
Très vite, on s'attache à ces cinq héroïnes qui viennent bousculer l'ordre établi et c'est vraiment très bon. Il me tarde déjà de retrouver Kathleen la Britannique maladroite, Chumani l'Amérindienne en quête de vengeance, Abigail, la jeune esclave, Daisy, l'institutrice à la retraite et Cassie, la prostituée. Vivement Septembre.
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