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Années 1990, sur la côte basque. Trois adolescents, Paul, Simon et Idoya, nouent une amitié indéfectible autour d'une même passion : l'écriture. Mais cette vocation partagée va les conduire vers des destins aux antipodes. Les aventures de la création, les désillusions et les amours contrariées composent une fresque vertigineuse qui voit trois vies d'écrivains se déployer jusqu'au milieu du XXIe siècle.
Simon et Paul sont frères, Idoya est leur amie, ils sont tous trois passionnés d’écriture, c’est me semble-t-il leur seul point commun.
J’ai abandonné ma lecture, pourquoi ? je n’arrivais pas à entrer dans l’histoire, la lecture de la quatrième de couverture m’avait emballée et au fur et à mesure que j’essayais d’avancer, je n’accrochais pas.
Ce n’est pas l’écriture de l’auteur qui m’a fait abandonner mais uniquement le fil de l’histoire, j’attendais une belle ode à l’amitié malheureusement c’est tout autre chose qui m’attendait.
« La vie ou presque », qui balaye la fin du 20e siècle jusqu’à déborder sur un futur proche, est un roman polyphonique sur la destinée de trois personnages et leurs aspirations à devenir -et rester- écrivain.
L’écriture est maitrisée et les personnages sont étoffés. On sent l’expérience de l’auteur qui n’en est pas à son premier roman. L’alternance entre les chapitres pour raconter l’histoire du point de vue d’un des trois personnages est pertinente. On ressent leurs expériences communes, leur solitude, leurs échecs et surtout leur besoin de reconnaissance.
La dernière partie du roman évoque un futur où les auteurs écrivent à l’aide d’une IA post mortem. Cette façon d’envisager la littérature de demain et les réflexions qui en découlent est intéressante, peut être même visionnaire.
J’ai pourtant regretté que l’histoire tombe dans l’écueil d’une énième histoire d’écrivains en panne d’écriture, vu et revu en littérature contemporaine, où les auteurs ne semblent pas se détacher de leur propre quotidien. J’ai trouvé que l’histoire des personnages est rapidement abordée, survolée, avant de passer au chapitre suivant. Je pense être restée à côté de ce récit, mais malgré ses défauts, je suis sûre qu’il pourra trouver son public.
Ce roman nous propose de suivre la vie de trois jeunes (deux frères et une amie) qui se veulent écrivains. A l’occasion de leurs pérégrinations nous en rencontrons d’autres, qu’ils soient croisés ou cités.
J’avoue que c’est un ouvrage qui se lit bien, avec des vies assez dures et beaucoup de désillusions.
Toutefois, je n’ai pas été transportée ; il m’a manqué un souffle.
De l’enfance au crépuscule de leur vie, trois amis liés à tout jamais par leur passion commune pour l’écriture. Si les parcours s’éloignent au gré des aléas du destin, un fil ténu persiste.
Certes les dons sont diversement répartis. Le flamboyant Paul, suivra un parcours royal, tandis que son frère Simon trainera plutôt derrière lui l’image d’un écrivain malchanceux, boudé par les médias et bien incapable de vivre de son écriture. La belle Idoya suivra un chemin encore plus chaotique, fait de malchance et de coups du destin.
De leur adolescence dans les années quatre vingt jusqu’à la moitié du vingtième et unième siècle, (une belle idée pour entrevoir l’avenir de la littérature) , les trois amis deviennent les nôtres.
La déclinaison des affres de l’écrivain potentiel est astucieusement amenée, et si l’analyse sociologique d’une vie d’écrivain n’est pas une découverte, elle est ici fort bien mise en page, pour une lecture particulièrement agréable.
L’humour ne manque pas, soit lié aux farces du destin , ou à l’imagination de l’auteur pour créer des thèmes de roman, une mine d’inspiration pour des aspirants romanciers !
J’ai adoré ce roman foisonnant et inspiré.
Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour ce service de presse.
C'est l'histoire, qui se déroule de 1995 à 2073, de deux frères, Simon et Paul et de leur amie, Idoya, adolescents réunis par l'envie, le besoin, la passion d'écrire. En dépit ou à cause de ce point commun, leur destin prendra des chemins totalement différents même s'ils ne se perdent jamais complètement de vue.
Le personnage principal de ce roman est la littérature et les relations que les femmes et les hommes établissent avec elle. C'est une maîtresse exigeante, qui demande abnégation et disponibilité intellectuelle et physique. Il faut être prêt(e) à endurer les déceptions, les revers, les critiques parfois acerbes, à savoir gérer la renommée si elle arrive (rarement !). C'est la littérature qui façonnera la vie des trois amis et non l'inverse. Sans l'écriture, les trois personnages ressentent un vide abyssal qu'ils tentent de combler comme ils peuvent (fuite, engagement dans des causes politiques, solitude, alcool…)
Chaque personnage incarne un type d'écrivains : Simon est un étudiant brillant en tout à qui on prédit un grand succès mais qui végète jusqu'à ce la guerre lui donne matière à roman et qui ne sera reconnu qu'à l'aube de sa vie. Paul a connu le succès très tôt mais il n'a pas su s'en faire un allié ; très vite, ses oeuvres ont perdu de leur intensité. Idoya est une velléitaire que la perte de son premier manuscrit de 1113 pages, rédigé alors qu'elle était étudiante, a traumatisée.
C'est aussi le roman des relations entre frères où se mêlent amour, fierté mais aussi jalousie, condescendance. Roman d'une amitié adolescente qui perdurera malgré les années, les déboires et les peines.
Le texte est en grand partie au présent de l'indicatif ce qui lui donne force et une forte présence comme si les personnages étaient à côté de nous ; il rend le texte vivant, dynamique.
L'auteur entremêle habilement la fiction avec la réalité des maisons d'édition, des auteurs connus, des différents prix à tel point qu'on en vient à se demander si les trois personnages n'ont pas réellement existé.
J'ai, en revanche, peu goûté l'aspect dystopique qui nous projette jusqu'en 2073 et qui permet à l'auteur d'envisager une France gouvernée par l'extrême droite, l'intelligence artificielle omniprésente y compris dans la création artistique, Maylis de Kerangal qui reçoit le Prix Nobel (c'est tout le mal qu'on lui souhaite !!!), l'Académie qui élit une romancière d'origine marocaine (Leïla Slimani ????), les robots qui prennent soin des personnes âgées, la possibilité de changer un membre défectueux…
J'ai également peu apprécié les extraits d'un livre inachevé de Idoya où elle décrit des vies d'auteurs farfelus (celui qui ne veut pas être publié, celle qui passe sa vie à chercher à écrire l'alexandrin parfait, celle qui veut écrire le livre total…). Je n'en ai pas compris l'objectif et j'ai trouvé que la fluidité du roman en souffrait.
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