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Des mecs comme Alain Basile, vous n'en croiserez pas tous les jours et pas à tous les coins de rue.
C'est dans son épicerie, La Belle Saison, que j'ai fait sa connaissance. Mon père venait de me mettre à la porte et je vagabondais dans les rues en rêvant d'une vie de bohème. Alain, lui, il en avait rien à faire de la bohème et des lilas sous les fenêtres, sa seule ambition était de devenir millionnaire. Pour réussir, il était prêt à tout et avait besoin d'un associé. C'est tombé sur moi. Mais accuser Alain Basile d'avoir chamboulé mon existence reviendrait à reprocher au Vésuve d'avoir carbonisé Pompéi. Sans lui, je n'écrirais pas aujourd'hui.
Si La Sainte Touche raconte les aventures d'un duo improbable avec humour, c'est aussi un pur joyau littéraire, aussi cynique que romantique. Un roman dans la veine de Karoo de Steve Tesich, de la série Breaking Bad et du film Dikkenek.
« Un roman déjanté. Ça fait du bien ! » François Busnel, La Grande Librairie « Un texte traversé par l'humour, un sens aigu de la débrouille et un hommage à la littérature. » Télérama « Un roman drôle et bouleversant ! » Le Parisien « Djamel sait emballer les mots comme il faut façon Audiard, matinée de Céline, pour nous emporter dans une histoire haute en saveur. » Paris Match « Une vraie success story ! » Closer « Un véritable phénomène qui bouscule tous les codes ! » Caractères
Mis à la porte par ses parents, le narrateur, qui rêve d’être écrivain, trouve une piaule chèrement payée dans un immeuble de Roubaix possédé par Alain Basile. Ce marchand de sommeil, par ailleurs gérant d’une épicerie, prend le jeune homme sous son aile : le narrateur encaisse les loyers, s’occupe du magasin… et se retrouve bientôt impliqué dans les combines de son protecteur …
J’ai lu avec plaisir ce court roman malin et rythmé, dans la veine de « Kasso » de Jacky Schwartzmann. Le style oral vraiment maîtrisé est l’un des grands atouts du livre, tout comme le personnage d’Alain Basile, à la fois minable et flamboyant, que j’imagine très bien joué par Simon Abkarian si le roman était adapté en film.
L’intrigue n’est pas inoubliable – ni vraiment originale ni totalement maîtrisée – mais il y a quelque chose dans ce livre de frais et de jouissif qui donne envie de retrouver l’auteur avec un deuxième roman. Je tenterai donc volontiers « Le Balato », paru l’an dernier.
Un adolescent qui ne tient plus. Il rêve de devenir écrivain mais l'école, il n'en peut plus. Vivre avec ses parents est un enfer. Ce qu'il apprécie, c'est la fainéantise. Il s'enfuit et rencontre Basile, qui lui loue un studio. Basile tient aussi une petite épicerie et notre héros y travaille, ne pouvant se payer le loyer. Basile ne tarde pas à lui demander d'autres services. Et c'est ainsi qu'il devient aussi vendeur de drogue. le peu d'argent qu'il en tire lui permet de se saouler à souhait. Jusqu'au jour où Basile lui confie une autre mission : devenir gardien de son hangar, dans lequel il fera pousse sa propre beuh. C'est que Basile voit grand ! mais jusqu'où notre adolescent va le suivre ?
Un roman original. on se retrouve dans le milieu des trafiquants, ça ne vole pas haut. Et pourtant, l'auteur a su relever le défi et nous offre un texte littéraire dans lequel le vocabulaire de la rue tout comme le subjonctif y trouvent leur place.
C'est l'histoire d'un jeune homme qui, après une énième bagarres avec son père, quitte le domicile.
Il erre, dort dans la rue, squatte, vivote jusqu'à ce qu'il tombe sur Alain Basile, épicier de son état.
Enfin, Alain magouille surtout, deale un peu, s'improvise marchand de sommeil véreux, castagne, court après les filles et s'occupe finalement assez peu de son épicerie.
Ce n'est pas une super idée d'être pris sous l'aile d'un type pareil.
Il est question de démerde, de drogue, de prostitution, de trahison, de vol, de recel et de difficulté à s'en sortir.
Le style est dynamique, on sourit deux ou trois fois mais franchement l'histoire tourne vite en rond.
Une déception.
Un adolescent qui ne tient plus. Il rêve de devenir écrivain mais l'école, il n'en peut plus. Vivre avec ses parents est un enfer. Ce qu'il apprécie, c'est la fainéantise. Il s'enfuit et rencontre Basile, qui lui loue un studio. Basile tient aussi une petite épicerie et notre héros y travaille, ne pouvant se payer le loyer. Basile ne tarde pas à lui demander d'autres services. Et c'est ainsi qu'il devient aussi vendeur de drogue. le peu d'argent qu'il en tire lui permet de se saouler à souhait. Jusqu'au jour où Basile lui confie une autre mission : devenir gardien de son hangar, dans lequel il fera pousse sa propre beuh. C'est que Basile voit grand ! mais jusqu'où notre adolescent va le suivre ?
Un roman original. on se retrouve dans le milieu des trafiquants, ça ne vole pas haut. Et pourtant, l'auteur a su relever le défi et nous offre un texte littéraire dans lequel le vocabulaire de la rue tout comme le subjonctif y trouvent leur place.
Un style particulier, une histoire menée tambour battant, Djamel Cherigui nous fait partager, sur fond autobiographique, le quotidien d'un jeune de la cité. En dérive, il se cherche, essaie de trouver sa place. Lorsqu'il rencontre Alain Basile, qui lui fait confiance, il espère gravir les marches qui lui permettront de se sortir d'un quotidien laborieux.
Un duo atypique, fait d'un épicier cynique et d'un jeune paumé, nous entraine avec humour et réalisme dans un quartier ou tous les trafics ont cours et où chacun espère s'en sortir.
Un vocabulaire du cru pour un récit qui nous plonge dans la vraie vie. un livre qui m'a émue.
La Roubaix Touch
Avec « La Sainte Touche » de Djamel Cherigui, La Grenade continue tranquillement de dépoussiérer la littérature française contemporaine.
Roman d'apprentissage d'une jeune fainéant, gentil branleur, qui veut devenir écrivain. Mis à la porte par ses parents, il va tomber sous la coupe d'un épicier très particulier, Alain Basile, magouilleur, escroc, bagarreur, flambeur, baratineur. Un énergumène d'une race de bandits sur le point de disparaitre.
On prend un plaisir fou à lire les aventures du narrateur, contées dans une langue pleine de gouaille, avec une écriture très orale mais très travaillée et des points d'exclamation en veux-tu en voilà. Si l'histoire m'a parfois semblé un peu mince, je suis bien obligée de reconnaitre que je n'ai pas pu le lâcher avant la fin grâce, entre autre, à un superbe duo de loosers magnifiques.
Un roman d'aujourd'hui, qui va à 100 à l'heure, franc, cocasse et pétillant. Un premier roman plein de charmes mais surtout plein de promesses pour l'avenir de cet auteur, lui-même épicier à Roubaix.
Un jeune, en délicatesse avec son daron et sa daronne (mais surtout avec son daron!) claque la porte du domicile familial et découvre les difficultés de la vie en s'acoquinant avec Alain Basile, le taulier de l'épicerie « la belle saison ».
Il navigue au gré des circonstances dans des univers où sévissent alcool drogue et pauvreté. Il subit une forme d'apprentissage un peu brutal de la vie raconté sans misérabilisme, mais sans concession avec une langue écrite très proche de la langue orale, très savoureuse et humoristique. Très grand moment de lecture, drôle malgré un contexte qui ne l'est pas.
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2021/03/la-sainte-touche-de-djamel-cherigui.html
PREMIER ROMAN
Le narrateur est un jeune homme à la dérive. Paumé et alcoolique, il rêve de devenir écrivain. Dans son errance après avoir été mis à la porte par son père il tombe sur l'épicerie La belle saison tenue par Alain Basile, un épicier véreux prêt à tous les trafics pour gagner de l'argent. Basile loge le jeune homme dans un de ses immeubles de rapport contre de multiples services. Baptisé "l'artiste" par Basile, il l'aide au magasin et dans son trafic de cannabis. Il partage également ses virées nocturnes et tombe complètement sous sa coupe. Leur activité est intense en début de mois quand il faut faire la tournée des locataires de Basile. La Sainte Touche, c'est le 5 du mois, jour des allocs. Basile va se mettre en tête de cultiver lui-même le cannabis dans un hangar transformant "l'artiste" en "cannabiculteur". C'est l'histoire de ce duo improbable que nous raconte Djamel Cherigui
Tout l'intérêt de ce roman réside dans son style très particulier, un langage parlé riche en expressions argotiques auquel se mêlent des passages dans lesquels l'auteur manie l'imparfait du subjonctif. Au fil du récit, il glisse des scènes pleines d'humour et souvent complètement déjantées. Après avoir trouvé le récit un peu long à démarrer, j'ai pris un certain plaisir à suivre les aventures de ces laissés-pour-compte truculents. Un premier roman étonnant et une voix singulière. Un auteur à suivre car son parcours d'épicier devenu écrivain est très intéressant.
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