Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Il y a aussi la propension aux larmes, aux pleurs, qui ont rythmé mon enfance et ponctué ma vie. La danse a-t-elle pris la place de cette lacune de paroles et de ce trop-plein de larmes ? Devient-on danseur parce qu'on mésestime nos pleurs et brime nos larmes ? Pleurer est un bonheur, oui un bonheur, que je tiens de ma mère, grande pleureuse à ses heures, que je ne remercierai jamais assez de m'avoir passé sa passion. Est-il vraiment incongru de pleurer, d'aimer pleurer, d'aimer les larmes à en pleurer ? Sont-ce ces pleurs que je danse depuis soixante-dix ans, que j'ai transposés et transpose encore dans les gestes que je fais ? Vient le silence, puis viennent les larmes, puis. la danse ? Est-ce que je danse les pleurs que je ne peux pleurer ? Vit-on jamais un danseur pleurer en scène ? C'est dans sa danse que ses pleurs se nichent.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle