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La prière de Samantabhadra

Couverture du livre « La prière de Samantabhadra » de Gangteng Tulkou Rimpoche aux éditions Almora
  • Date de parution :
  • Editeur : Almora
  • EAN : 9782351181898
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

La Priere de Samantabhadra est un texte tibetain appartenant au corpus des oeuvres du dzogchen.
Le dzogchen ou á grande perfection â est lfenseignement et la pratique qui devoilent la perfection naturelle de notre veritable nature, la Presence eveillee (rigpa) ou Nature de Bouddha. Cette... Voir plus

La Priere de Samantabhadra est un texte tibetain appartenant au corpus des oeuvres du dzogchen.
Le dzogchen ou á grande perfection â est lfenseignement et la pratique qui devoilent la perfection naturelle de notre veritable nature, la Presence eveillee (rigpa) ou Nature de Bouddha. Cette voie directe enseignee dans les ecoles tibetaines Nyingma et Bonpo repose sur la transmission du maitre qui á presente â a ses disciples la nature de leur esprit. Une fois celle-ci reconnue, le pratiquant doit stabiliser cet etat par la meditation et liberer progressivement toutes les passions qui le conditionnent. Il pourra alors integrer tous les aspects de son existence a cette dimension non-duelle de lfEveil.
La Priere de Samantabhadra [Kunzang Monlam] constitue le neuvieme chapitre dfun des tantras les plus celebres de cette tradition : Le tantra qui revele la pensee eveillee sans entraves de Samantabhadra (en tibetain Dzogpa Tchenpo Kune-tou Zangbo Gongpa Zangthel-tou Tenpe Guiu). Ce tantra fut revele a partir de petits rouleaux de papier jaune caches au centre dfune boite que Rigdzine Godem decouvrit en 1366 dans une grotte dans la region de Lhobrag au Tibet, juste au nord du Bhoutan.
Cette Priere de Samantabhadra est tout a fait essentielle car elle montre, dfune part, par quels mecanismes la conscience dans un etat vierge sfautomeprend sur elle-meme, et de la entre dans une suite ininterrompue de souffrances, et dfautre part, comment il est possible de retrouver son etat naturel en se desolidarisant du schema identification-rejet vis-a-vis de ce que lfEtre eveille a nomme les ákle.hasâ [facteurs de tourment] - qui sont les poisons de lfesprit -, afin dfacceder a un etat de presence-connaissance que le Dzog-tchen nomme árigpaâ [connaissance ; vidy., en sanscrit].
Le texte est ici commente par un des plus grands connaisseurs de cette tradition : son eminence Gangten Rimpoche.
En plus du commentaire de Gangten, on trouve dans ce texte des questions dfauditeurs qui permettent de mieux entendre ce texte essentiel.

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