Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La pierre d'Orso

Couverture du livre « La pierre d'Orso » de Xavier Champenois aux éditions Recamier
  • Date de parution :
  • Editeur : Recamier
  • EAN : 9782385770051
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

À travers l'Italie du XVIIe siècle, un orphelin mène la quête d'une vie : honorer la mémoire de sa mère assassinée. Un roman envoûtant et crépusculaire.
Duché de Milan, 1608. Sous des bourrasques de neige, Orso, brisé par la fièvre, assiste au martyre de sa mère. Tandis que le corps de la... Voir plus

À travers l'Italie du XVIIe siècle, un orphelin mène la quête d'une vie : honorer la mémoire de sa mère assassinée. Un roman envoûtant et crépusculaire.
Duché de Milan, 1608. Sous des bourrasques de neige, Orso, brisé par la fièvre, assiste au martyre de sa mère. Tandis que le corps de la suppliciée bringuebale au bout d'une corde, le garçon perçoit les bribes d'une dispute entre un moine et un cavalier manchot avant de perdre connaissance. Il se réveille dans un couvent à des lieues du drame ; une seule aspiration guidera désormais sa vie : retrouver la dépouille de Mammina et lui offrir une sépulture.

Éduqué comme un enfant de Cour, Orso développe des talents exceptionnels pour les mathématiques, le dessin et la gravure, qui lui permettront de survivre chez différents maîtres artisans, graveurs, luthiers ou horlogers, dont il croisera la route à Brescia, Padoue, Venise et Rome, sans jamais renoncer à accomplir la mission qui le hante.


La Pierre d'Orso, c'est l'obsession d'un orphelin pour la mémoire de sa mère à travers les états italiens d'un XVIIe siècle ravagé par les guerres et les épidémies. Dans la lignée de La Religion de Tim Willocks, Xavier Champenois signe un roman envoûtant et exaltant, d'une infinie richesse.

Donner votre avis

Avis (1)

  • Roman lent, mais c'est compréhensible, nous sommes au tout début du 17ème siècle et les déplacements se font à pieds, en bateau ou sont équitractés. Xavier Champenois décrit beaucoup les lieux, les paysages, les saisons, les personnes qu'Orso rencontre. Tout cela dans une langue riche, élégante,...
    Voir plus

    Roman lent, mais c'est compréhensible, nous sommes au tout début du 17ème siècle et les déplacements se font à pieds, en bateau ou sont équitractés. Xavier Champenois décrit beaucoup les lieux, les paysages, les saisons, les personnes qu'Orso rencontre. Tout cela dans une langue riche, élégante, dense et très belle. Elle pourrait presque paraître désuète dans la production actuelle mais c'est ce qui fait tout son charme et son intensité. Car il est bien difficile de résister à ces 350 pages de beauté, d'aventures, de questionnements, de descriptions des régions et des mœurs de l'époque où l'Inquisition fait pas mal de victimes. L'auteur évoque aussi en toile de fond, les guerres de territoires dans les États italiens, l'influence des Habsbourg, des rois de France, des Suisses, du Vatican. Bon, je n'ai pas tout retenu, mais cela participe à la tension du roman, car Orso ne peut aller où il veut : il va sillonner les routes italiennes, séjourner dans le ghetto juif de Venise, dans des couvents, parmi les plus pauvres... Son parcours est semé d’embûches, de rencontres et de découvertes, notamment des sciences : l'astronomie, l'optique, les mathématiques... mais aussi du dessin.

    Ce qui est très bien fait également dans ce roman, c'est qu'en tant que lecteur j'avance au rythme d'Orso, je n'en sais pas plus que lui. Je me pose donc pas mal de questions d'abord sur le bien-fondé de sa quête, mais aussi sur les raisons pour lesquelles il est recherché d'une part et protégé d'autre part très activement, par différentes personnes. Et Xavier Champenois est chiche en explications. Elles viendront, heureusement, il eut été frustrant qu'elles n'arrivassent point.

    J'ai passé de très bons moments avec Orso dans ce roman dense qui se déguste assez lentement d'abord pour ne rien rater, ensuite, pour rester un peu plus sur les routes italiennes et enfin parce que l'écriture est un peu exigeante et demande -quelle joie- de ralentir le rythme. Un petit extrait pour finir, parmi les nombreux très beaux passages : "Lorsqu'il ouvrit les yeux, Orso fut en proie à l'émerveillement. Au-dessus de sa tête, sur une paroi crayeuse baignée de soleil, des ombres de branchages dansaient dans la brise matinale. Une danse chaude où balançaient les rameaux inégaux d'un pin que la perspective enchevêtrait. Ce réseau de stries formait une palette de gris, des dégradés aux lignes fluctuantes, où le noir intense des maîtresses branches au centre s'estompait vers les brindilles périphériques en filigrane doré, presque translucide." (p.25)

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.