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Une épidémie a changé la plupart des êtres humains en créatures avides de chair et de sang. On a vite compris leur nature : ce sont des zombies. Rien n'a pu les arrêter, ni la police ni l'armée. Ils ont tout ravagé. Antoine Verney est un survivant, par hasard. Il n'a rien d'un héros. Il se retrouve à la fois prisonnier et protégé dans un immeuble parisien, alors que dans les rues les morts-vivants pourchassent les derniers humains.
Du haut de sa tour, tel Robinson sur son île, Antoine apprend à survivre et se confronte à la terreur. Armé d'un fusil, il découvre avec surprise qu'il peut tuer, et qu'il a même un certain talent pour ça. C'est un double combat qu'il va devoir mener, pour s'inventer une nouvelle vie, douce et fantaisiste, et ne pas sombrer dans la folie.
J’avais vu, au cinéma, La nuit a dévoré le monde, film d’horreur français de Dominique Rocher, en avant-première, dans le cadre du Festival International du Premier film d’Annonay, et bien que pas du tout adepte de ce style de film, j’avais bien apprécié.
Sachant que ce film était l’adaptation d’un roman éponyme de Pit Agarmen, pseudonyme et anagramme de Martin Page, cela m’a donné envie de découvrir ce livre. Et là, je n’ai pas été déçue. Même en n’étant pas du tout fan des histoires de zombies, j’ai été conquise !
Antoine Verney, jeune écrivain de romans à l’eau de rose, assiste à une soirée chez une amie, Stella, à Pigalle, où il ne connaît personne. Solitaire, n’arrivant pas s’intégrer, il « préfère s’exiler dans la petite bibliothèque, au fond de l’appartement, une bouteille d’un vieux whisky sous le bras. »
Il se réveille huit heures plus tard, avec la gueule de bois, en plein enfer, seul au monde, dans un Paris zombifié, envahi de morts-vivants. Il va devoir se barricader, trouver à manger, chercher à boire, ne pas sombrer dans la folie.
C’est peut être un roman de zombies mais c’est avant tout un roman psychologique qui pose beaucoup de questions. Il nous interroge sur l’écroulement de la civilisation, la solitude, l’humanité et surtout les angoisses existentielles.
C’est un livre court, à peine deux cents pages, avec des chapitres relatant chaque journée ou presque, vécue par Antoine, du 8 mars au 8 août. La tension est constante.
Ce que j’ai le plus apprécié, c’est que cette histoire de zombies est une façon très originale de laisser la place à l’être humain, donnant des descriptions très réalistes des tourments de l’âme.
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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