Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La mutation de l'éducation et de la culture médiévales t.2 ; occident chrétien (XII siècle-milieu du XV siècle)

Couverture du livre « La mutation de l'éducation et de la culture médiévales t.2 ; occident chrétien (XII siècle-milieu du XV siècle) » de Jean-Philippe Genet aux éditions Seli Arslan
Résumé:

Au milieu du XIIIe siècle, les universités sont en plein essor et fournissent désormais de nouvelles élites du savoir à l'Eglise et aux pouvoirs laïcs qui, à leur tour, sont en train de développer des structures administratives et judiciaires faisant une large part à la documentation... Voir plus

Au milieu du XIIIe siècle, les universités sont en plein essor et fournissent désormais de nouvelles élites du savoir à l'Eglise et aux pouvoirs laïcs qui, à leur tour, sont en train de développer des structures administratives et judiciaires faisant une large part à la documentation écrite.
Mais la mise en place du nouveau système scolaire n'est pas qu'une question d'organisation : les contenus de la culture médiévale vont s'en trouver profondément altérés, tant dans le domaine de la théologie que dans celui de la philosophie, du droit et de la médecine. L'apparition des littératures vernaculaires et celle d'une littérature didactique vulgarisant les principales acquisitions du savoir universitaire facilitent la constitution d'une couche cultivée où se retrouvent aussi bien des gens passés dans les écoles que les membres de la société de cour et, d'une façon générale, de la société politique.
Pourtant, née de l'essor économique et du développement des villes, l'institution universitaire reste trop liée à la culture cléricale et à ses interrogations fondamentales pour pleinement répondre aux besoins de la société médiévale. Là où le développement urbain est le plus brillant, en Italie, apparaît un nouveau système de valeur appuyé sur une pédagogie différente, l'humanisme. Il répond mieux que le système universitaire aux aspirations de la société de la fin du Moyen Age.
En valorisant le maniement de la langue et la rhétorique, il favorise l'homogénéisation de la culture médiévale en ouvrant des passages avec les littératures tant latine que vernaculaires. Et en valorisant les mathématiques, il s'ouvre sur la culture technique que la mise en place des métiers et de l'apprentissage a déjà poussé à un haut niveau. Ainsi s'amorce une nouvelle phase du développement de la culture européenne, celle de la Renaissance, de la Réforme et de la révolution scientifique moderne.

Donner votre avis