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Vania Strudel a 15 ans, un oeil qui part en vrille et une vie qui prend a` peu pre`s la me^me direction. Et ce, a` cause de : - Sa me`re, qui est morte quand elle avait huit ans. - Son pe`re, un taxidermiste farfelu. - Pierre-Rachid, son pote de toujours, qui risque de ne plus le rester... - Son ennemie jure´e, Charlotte Kramer, la star du lyce´e. - Sa rentre´e en Seconde, proprement catastrophique. Pour Vania, c'est clair : l'existence est une succession de vacheries, et elle est condamne´e a` n'e^tre personne. Une fourmi parmi d'autres. Mais un soir, elle rec¸oit un mail anonyme, qui lui explique en de´tail que non, elle n'est pas une banale fourmi noire sans aspe´rite´s. Elle serait me^me pluto^t du genre vive, colore´e, piquante ! Du genre fourmi rouge...
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sans plus , je trouve que l histoire traine en longueur, mais peut etre ne suis-je pas assez fleur bleue !
La fourmi rouge est un roman très très très drôle où l’auteure manie la langue française et les jeux mots /métaphores avec brio tout en traitant habilement du ressenti des ados et de leur vie quotidienne. Amitiés, pression sociale, famille, amours tout y est et c’est un vrai plaisir. Un roman qui donne la banane, qui fera sourire les anciens avec nostalgie en repensant aux ados qu’ils étaient et qui ravira les ados d’aujourd’hui aussi. Derrière l’humour, se cache une analyse profonde et très riche de ce que vivent les ados et leurs ressentis.
Vivre sa vie d’adolescente n’est pas chose facile et il faut savoir affronter des situations parfois difficiles. Pour en parler l’auteure a choisi une petite héroïne particulièrement attachante. Cynique à souhait, un fort caractère, Vania ne se laisse pas faire et a bien l’intention de dire tout haut ce que les autres pensent tout bas. Elle est l’image même de l’adolescente lambda qui veut juste traverser cette période sans vagues. Sauf qu’avec son prénom de protection périodique, son père taxidermiste qui la véhicule dans une voiture impensable et son meilleur ami Pierre-Rachid qui sort avec sa pire ennemi, son entrée au lycée commence fort mal.
L’auteure nous offre un roman fort dense. Bourré de répliques bien senties mises dans la bouche d’une adolescente qui n’a pas sa langue dans sa poche, sur le ton de l’humour présent à chaque page, l’auteure se livre à une critique acerbe des clichés et des stéréotypes. C’est hilarant et le lecteur ne peut que savourer l’écriture travaillée de ce roman. En tous cas moi j’ai adorée cette plume incisive, maniant avec brio les jeux de mots et les métaphores.
Mais ce roman n’est pas qu’un roman hilarant. Il traite également en profondeur les sujets difficiles tels que le harcèlement scolaire, l’intégration des étrangers, le deuil d’un parent et le bouleversement des schémas familiaux. C’est très bien fait. De façon délicate et fort intelligente, l’auteure force à la réflexion sur des sujets graves qui forgent votre vie d’adulte. J’ai énormément aimé les messages positifs véhiculés par ce roman, les combats de l’auteure contre les clichés.
J’ai été conquise autant par la plume de l’auteure que par l’histoire riche en émotions et qui font de ce roman une petite pépite savoureuse dont je vous recommande fortement la lecture.
https://mllejavottebooks.wordpress.com/2018/12/10/la-fourmi-rouge-emilie-chazerand/
Je ne sais pas pourquoi mais ce livre me fait penser à Le cœur en braille de Pascal Rutter. J'ai eu un peu de mal a entrer dans l'histoire mais une fois installée je ne me suis plus arrêtée ! Vania va me manquer... Je ne peux pas trop en dire car je ne veux pas vous gâcher la découverte si vous êtes tentée ;) Sinon 13 ans me semble un peu jeune pour lire ce livre mais c'est une belle histoire sur les "différences".
Révolte, colère, rébellion, fureur, sentiment d’injustice, secrets, instabilité, hobbies bizarres, phobies hors du commun, jalousies, désarroi, critique acerbe, méchanceté gratuite, humiliations, honte, mensonges, humeur écrasante… autant de caractéristiques pour définir un chantier en pleine construction : l’adolescence.
Vania le sait bien, elle nage en plein de dedans, voire elle s’y noie presque. À quinze ans, le constat peut sembler rapide sur un aussi court chemin de vie parcouru ? Et bien non, pas pour certains échantillons du genre humain comme Vania Strudel, lancée de plein fouet contre le mur de la réalité et son crépis abrasif. Ça pique, ça mord, ça déchire, ça se débat… la vie quoi ? Une bonne dose de déceptions et de rêves avortés contenus avec difficulté dans un petit être en quête de devenir justement. Quand on pense être tombée sur la case banqueroute de la roue de la vie, on croit devoir en baver à chaque portion d’air inspiré.
"Au fond, je suis surtout handicapée par une propension irrépressible à tout faire de travers."
En même temps, avec un œil mi-clos façon Colombo et « un blase de protège-slip accolé à une pâtisserie autrichienne bourrative » c’est pas gagné-gagné, vous me direz, ma bonne dame. Quitte à être nulle, autant être la présidente du Club des Minables et le revendiquer, non ? Mouaip…
"Youpi. La moitié de mes chers camarades m’appelle Tampax et le reste opte pour Strud’ball."
Vous êtes bien accrochés ? Car, la Fourmi Rouge, c’est du lourd, coco, du dense, du sérieux. Un roman initiatique où l’héroïne vous embarque sur le grand huit de son adolescence : loopings de fous rires, dégringolades de hontes passagères, écrasement sous la douleur sourde d’une enfance traumatisante, coups de gueule bien hystériques et aux dommages collatéraux explosifs… Et toujours la mèche rebelle et le menton frondeur levé bien haut.
"Je ne supporte pas les mots « croûte », « flétan » et « conchier ». En revanche, j’éprouve un plaisir suspect à dire « plexus », « superfétatoire » ou encore « pyrolyse », et je m’efforce de les placer dès que je peux."
Présentation du milieu hostile dans lequel évolue la bestiole : un père mère-à-tout-faire un peu fantasque exerçant un métier qui embaume le dégoût (enfin, qui embaume surtout les trucs à plumes et à poils morts) mais qui, telle une âme sœur, sait trouver le chemin de la concorde ; Pirach, un voisin-copain-frère sur lequel on peut compter dans presque toutes les situations d’exclusion ; Victoire, une copine d’infortune aux relents frelatés de sardine un tantinet avariée mais optimiste invétérée, un grand-père catatonique d’adoption promu confident-en-chef, un fantasme incarné nommé Grégoire, et quelque nuisibles éparpillés par-ci par-là, dans les alentours.
"C’est tellement génial de partager son cerveau détraqué avec quelqu’un, d’être à deux sur les mêmes pensées folles plutôt que seul face à sa raison."
Tout ne serait pas si pourri dans ce royaume d’AdolescenceLand si le sort ne s’acharnait pas contre Vania… Enfin, c’est ce qu’elle croit, enfermée dans sa bulle imaginaire urticante et du haut de ces quinze premières années de boulet revendiqué… En même temps, si cette « Charlotte Crevure Pouffiasse Kramer » ne lui cherchait pas tous le temps des poux, le calvaire pourrait être moins pire… Quoique… Une brosse à toilettes peut vite devenir une arme redoutable quand on a une dent (en moins) contre un esprit aussi malfaisant…
"Je rentre en seconde demain matin et je crois que je préférerais subir une coloscopie chaque jour pendant un an plutôt que d’entrer au lycée Victor Considérant…"
Justement, cette veille de rentrée en seconde est décisive pour Vania qui reçoit un mystérieux mail de la « laboccadellaverita” l’invitant à devenir ce qu’elle est (oui, il y a aussi du Nietzche dedans…) : “Tu as le droit d’être un individu à part entière plutôt qu’un vague point dans la masse. Certes, nous sommes tous des fourmis, vus de la lune. Mais tu peux être la rouge parmi les noires. Qu’est-ce que tu attends pour vivre ?! Plus tard c’est maintenant. Demain c’est tout de suite. Passe la seconde”. L’electrochoc est violent, la reaction de Vania est sans appel : “Je ne veux plus me laisser pisser dessus par le destin”. Et vous, que feriez vous ?
Le style est direct, corrosif, efficace ! Du vécu ? Sans doute un brin… La répartie comme moyen de survie mis au service d’une plume qui sait manier l’humour féroce qui vous déride les zygomatiques à s’en faire péter les jointures, tout comme la claque en pleine gueule quand la douleur remonte à la surface et vous crache au visage les traumas d’une enfance pas facile facile… C’est brillant, c’est juste, totalement à la hauteur du lecteur qui peut s’identifier et suivre le parcours initiatique de cette anti-héroïne se débattant dans la boue du ridicule imaginaire dans lequel elle pense être enlisée. Aux côtés de cette narratrice caustique qui confie ses émois et ses coups durs, on vit des émotions intenses, et surtout, on rit à chaque page, c’est totalement addictif !
"La cerise de ma cerise."
Si le récit (par sa forme et son fond) est totalement original, j’ai aimé y percevoir des effluves de Comme des Images et Les Petites Reines de Clémentine Beauvais pour le travail d’introspection des personnages et le contexte de survie au collège, peut-être, et pour l’auto dérision quotidienne, véritable rempart de ces cabossés, ces différents, ces hors normes qui n’ont pas d’autres choix que d’anticiper les diatribes en les anticipant, frôlant parfois avec l’autodestruction…
"Alors ce serait ça, le bonheur : accepter les choses et les gens tels qu’ils sont pour en tirer le meilleur ?…"
Des rebondissements spectaculaires et beaucoup d’humours (premier degré, noir, corrosif, jamais prout-prout mais parfois scato-blagueur) dans ce premier roman, d’une efficacité exceptionnelle, le bon remède anti coup de blues ! Le COUP DE COEUR de la RENTREE !
Glissez-vous quelques heures dans la peau de Vania Strudel, une ado délicieusement décalée, et vous en ressortirez… dégénéré… euh non régénéré
J'ai pu découvrir ce roman grâce à l'opération ExploBook de Lecteurs.com, et ça a été un véritable régal de bout en bout! Si vous êtes allergiques aux romans Young Adult qui se déroulent dans un lycée et suivent le schéma typique à l’américaine et le happy end classique, celui-ci saura vous réconcilier avec le genre. En effet, « La fourmi rouge » est une histoire rafraichissante, qui ne ressemble à aucune autre, d’une jeune auteure française à suivre! Il y a un côté très burlesque et un peu fou dans cette histoire, puisque nous suivons une galerie de personnages tous plus déjantés les uns que les autres : le père taxidermiste qui ne se déplace qu’à bord d’une « ouafture », la meilleure amie puante atteinte du « fish odor syndrom », la voisine vieille fille célibataire désespérée, et j’en passe et des meilleures… Mais oubliez les simples gags faciles : nous sommes ici face à une histoire d’une grande intelligence, qui saura parler à tous les outsiders du monde entier.
Ce que j’ai adoré dans cette histoire, c’est que l’auteure ne cherche jamais à rendre lisse son héroïne. Vania Strudel est une jeune fille qui n’a rien pour elle : un prénom de serviette hygiénique, un père bizarre, une mère disparue, un problème de paupière et une tendance chronique au mauvais caractère. Cette antihéroïne assumée est clairement une fille étrange, pas forcément sympathique, mais pourtant terriblement attachante. J’ai adoré suivre ses réflexions cyniques et ses élucubrations savoureuses. Je me suis reconnue en elle car qui, surtout à l’adolescence, ne s’est jamais senti complètement à part des autres ? « La fourmi rouge » est une déclaration d’amour à l’étrangeté, une éloge de tous ceux qui ne rentrent pas dans le moule, les « fourmis rouges » qui se démarquent de la masse des fourmis noires. J’ai beaucoup aimé cette morale, parfaite en littérature ado, qui nous est livrée ici sans aucune mièvrerie et avec une bonne dose d’impertinence. Les lecteurs ados ne sont jamais pris pour des cruches, l’auteure sait adopter le ton qui fait mouche et le style incisif qui saura les séduire. Vania Strudel est une antihéroïne hors normes, ses qualités et ses défauts la rendent terriblement attachante, et je pense pouvoir dire que je me souviendrai longtemps de cette jeune fille unique.
Ne croyez pas que « La fourmi rouge » est une simple comédie déjantée. Sous la drôlerie apparente se cachent des fêlures, et Vania va devoir les affronter en face. Il y a des passages très touchants dans cette histoire, notamment au sujet de la disparition de sa mère et du mal-être qui en découle. La relation père-fille est aussi très bien abordée, avec un père qui semble à première vue être un gros lourdaud, mais qui se révèle finalement être un homme prêt à tout pour sa fille. Vania et son père ont dû faire face à un grand traumatisme, et vont devoir faire front, chacun à leur manière, pour passer au dessus et recommencer à vivre.
Ma chronique à lire sur : https://douceurdelireblog.wordpress.com/2018/01/19/la-fourmi-rouge/
Toi aussi, tu cherches quels livres mettre dans ta liste du challenge book 2018?Ne cherches pas plus loin! Pour remplir la case "Un livre sur un méchant ou un anti-héros", j'ai l'anti-héros. Ou plutôt l'anti-héroïne.
Dans ce rôle, je vous présente Vania Strudel. Ado à la vie bien naze (un père taxidermiste, un œil qui part en cacahouète, une meilleure ennemie qui lui pourrit la vie depuis la primaire,...) A croire que le destin s'acharne...
Jusqu'au jour où elle reçoit un mail anonyme, qui lui fait comprendre qu'elle vaut mieux que son statut de victime, qu'elle n'est pas une fourmi noire, mais une fourmi ROUGE!
Un petit bijou! Je me suis régalée à lire ce roman d'ado. C'est fichtrement bien écrit et bourré d'humour. On s'identifie facilement à Vania, on rit, on pleure, bref, la vie des ados en 2017, est aussi affreuse (voir même pire) que celle des ados de la fin du 20eme siècle!
Vania ( eh oui comme les protège slips) Strudel (comme la pâtisserie autrichienne) est quelque peu à contre courant de la mode, des autres, de la vie bref! Ses amis sont un peu comme elle, son père est excentrique, sa mère plus qu'absente...
Une amie me l' a prêté et ce livre est 1 excellent remède contre la morosité, la mélancolie..
Ne vous fiez pas à la couverture qui pourrait laisser croire qu'il est réservé aux ado car même les adultes (comme moi) peuvent y prendre du plaisir.
Ce livre est bien écrit, cohérent et on rit et on prend plaisir....
On rit des péripéties et des problèmes relationnels de Vania et de son entourage. Mais il traite aussi de sujets plus délicats: de la question du harcèlement scolaire, du rejet parental, des parents solos, du regard des autres, de la différence ..
Bon roman qui se lit très bien et qui redonne la pêche.
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Sarbacane et lecteurs.com de m’avoir permis de découvrir ce livre grâce à l’opération ExploBook. En effet, sans cet envoi en service presse, je ne crois pas que je me serais arrêtée en magasin pour acheter ce livre avant longtemps et je serais peut-être passée à côté de ce magnifique coup de cœur ! Je suis très heureuse qu’ils m’aient attribué ce roman !
C’est l’histoire de Vania qui a 15 ans et dont la vie n’est pas toujours facile. Elle vit avec son père taxidermiste et un peu excentrique sur les bords, l’un de ses yeux reste à moitié fermé, son meilleur ami Pierre-Rachid vient d’une famille marocaine qui fait tout pour s’intégrer, sa meilleure amie Victoire pue le poisson à cause d’une maladie rare et Charlotte sa pire ennemie lui pourrit la vie depuis des années. Elle se plait dans sa vie de minable jusqu’au jour où elle reçoit un étrange mail qui lui dit qu’elle n’est pas une simple fourmi noire comme tout le monde et qu’elle peut devenir une fourmi rouge si elle décide de changer les choses.
J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman qui transmet une très belle leçon de vie ! J’ai lu ce livre alors que j’ai 25 ans, mais j’aurais tellement aimé pouvoir le lire 10 ans plus tôt à l’âge de notre héroïne afin de me sentir encore plus impliquée dans la l’histoire. Il est, selon moi, à mettre entre toutes les mains des jeunes de 15 ans !
La fourmi rouge aborde des sujets très actuels et forts comme la différence, la maladie, le harcèlement, l’amitié, l’amour, le deuil et tout un tas d’autres tout aussi universels. Chacun peut se retrouver dans ce récit, surtout « notre génération des 15-25 ans » (et plus ou moins), car il y a tout un tas de références (émissions, films, série, etc.) qui apparaissent au fil des pages. C’est vraiment chouette d’avoir des goûts et des points communs avec les personnages, car cela nous fait d’autant plus nous sentir proches d’eux.
Je me suis réellement attachée à chacun des protagonistes, j’ai aimé détester Charlotte, j’ai été épatée par la force de Victoire, j’ai voulu être l’amie de Pierre-Richard, j’ai eu de la compassion pour Abraham, j’ai été exaspérée par Rachel et j’ai surtout adoré Vania qui a réussi à me faire relativiser sur ma vie (qui n’est en fait pas si pourrie que ça). Ils sont tous aussi touchants les uns que les autres et apportent chacun leur touche personnelle à l’histoire. En refermant le livre, j’ai eu l’impression de devoir quitter des membres de ma famille.
Malgré les sujets graves abordés, ce bouquin est hilarant ! J’ai pouffé de rire plus d’une fois et c’est rare que cela m’arrive durant une lecture. J’ai aussi beaucoup pleuré pour la fin qui est juste magnifique et surprenante. Je ne m’attendais pas du tout à cette chute et je l’ai extrêmement appréciée. Ce livre est à la fois simple, car la vie de Vania est tout ce qu’il a de plus ordinaire et puissant, car il nous prouve qu’on peut tous trouver la force de changer les choses.
En bref, La fourmi rouge est un véritable coup de cœur pour moi ! Ce livre aborde de magnifiques sujets et chacun peut s’y retrouver. Je suis passée du rire aux larmes et je me suis attachée aux personnages qui sont tous hyper touchants. Cette histoire est une très belle leçon de vie ! Je recommande donc vivement cette lecture à tout le monde !
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