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1973. Trixie Valentine est amoureuse du leader d'un groupe anglais de rock qui passe l'été sur la petite île au large de Cape Cod (Massachusetts) où elle a grandi. La jeune femme en a assez de sa vie isolée, et rêve des grandes villes du monde. Elle a prévu de quitter l'île à l'automne avec Jasper ; après tout, elle ne veut pas finir comme sa mère, Grace, qui s'occupe des jardins des grands propriétaires depuis qu'elle a quitté l'Angleterre avec son mari, Freddie, à la fin de la guerre.
Trixie ne comprend pas non plus l'obsession de sa mère pour les abeilles, et pourquoi elle les regarde s'affairer autour des ruches.
1937, l'Angleterre se prépare à la guerre, et la jeune Grace Hamblin est sur le point de se marier. Mais alors qu'elle est sur le point de s'engager avec Freddie Valentine, elle est déchirée entre cet amour de jeunesse et le superbe aristocrate qu'elle ne pourra jamais épouser, malgré son amour débordant pour lui. Le prix à payer pour faire le bon choix est énorme, et elle transporte sa douleur de l'autre côté de la planète, où Freddie, revenu gravement blessé de la guerre, amène également sa propre douleur, mais aussi un énorme secret.
De l'Angleterre des années 1940 jusqu'à l'Amérique des années 1970, La fille qui aimait les abeilles est l'histoire mystérieuse de deux femmes aux prises avec un amour débordant.
« La fille qui aimait les abeilles » est une histoire de famille. Beatrix, alias Trixie, est une jeune femme qui croque la vie à pleine dent. A Tekanasset, aux États-Unis, elle s’est éprise de Jasper, un anglais venu avec son groupe de musique pour trouver l’inspiration et devenir célèbre.
Alors qu’elle vit une idylle avec ce jeune homme, tout le village jase à propos de Trixie et de ses moeurs légères.
Mais un beau jour, Jasper doit quitter Tekanasset et repartir dans son village natal en Angleterre par obligation familiale, promettant à Trixie de venir la chercher un jour et de l’épouser.
Accrochée à ce rêve, la jeune femme ne voit pas les secrets que cachent ses parents, Grace et Freddie, originaires du même village que Jasper et bien plus proches de la famille du musicien que ce que Trixie pourrait le croire.
Dès les premières lignes, je suis tombée sous le charme de cette histoire, des personnages, de l’univers de Santa MONTEFIORE.
Le récit se passe entre passé et présent, liant les destins d’une mère et d’une fille de la plus belle des façons qu’il soit.
Trixie est une jeune femme amoureuse, qui croque la vie à pleine dent et vie au jour le jour. Elle est un électron libre et un peu incomprise, surtout par la génération précédente qui a vécu la guerre et bien d’autres horreurs, mais ont eu aussi une vie régentée par des règles bien établies.
Lorsque son amour part dans son village natal d’Angleterre, elle espère le revoir au plus vite et ne pense pas un seul instant que Jasper la laissera tomber, malgré les avertissements de ses parents.
D’ailleurs, elle ne sait même pas qu’elle devrait écouter plus attentivement ses parents, qui viennent du même village et ont vécu une situation plus ou moins similaire. Seulement, ses parents ne lui ayant jamais parlé de leur passé, il n’est pas évident de convaincre Trixie de suivre un autre chemin.
L’histoire alterne donc entre le présent et le passé, entre l’histoire de Trixie et celle de Grace, sa mère. Ainsi, nous découvrons ces deux femmes, de leur jeunesse jusqu’à l’âge adulte et tous les choix qui ont dicté leurs vies. Le jeu de miroir entre les deux femmes est incroyablement bien maîtrisé et pas une seule fois nous sommes ennuyés par leurs histoires alors que la fille répète les mêmes erreurs que sa mère, comme si le destin était un peu cruel.
La nature a une place importante tout au long de l’histoire.
Que cela soit au niveau de la flore luxuriante ou de la faune, tout le décors que créé Santa MONTEFIORE est incroyablement vivant. Étant agricultrice, j’ai été particulièrement sensible à ce détail. J’avais l’impression de sentir les odeurs des fleurs et de la forêt ou d’entendre le bourdonnement des abeilles.
D’ailleurs, la nature est aussi le point commun entre plusieurs personnages et sert de lien entre Grace et Trixie, mais aussi entre Grace et son père. Un peu comme un don qui se transmettrait de générations en générations, la famille de Trixie est liée à la nature.
Cet élément a même parfois des connotations mystiques, servant de lien entre les vivants et les morts et influant le destin des personnages.
Les protagonistes sont dépeint à la perfection.
Aucun d’eux n’est parfait et c’est cette imperfection qui les rend incroyablement humains.
Ils ont tous leurs défauts, font tous des erreurs et l’on suit leurs chemins à travers les années avec passion. Santa MONTEFIORE a réussi à me faire accepter des décisions que je trouvais injustes, voir immorales, avec facilité, mais aussi à ce que je m’attache à tous les personnages, même les plus détestables.
Le final est très émouvant.
Plus on avance dans l’histoire et plus nous constatons que beaucoup de secrets et de non-dits ont dictés les vies des personnages. Nous sommes comme eux, surpris de connaître enfin la vérité, parfois tristes, mais aussi stressés de savoir ce que le futur leur réserve.
En tout cas, j’ai été entièrement satisfaite par cette fin, même si j’ai un petit pincement au coeur de laisser ces personnages et ces lieux.
En conclusion, « La fille qui aimait les abeilles » est une histoire douce comme du miel, mais aussi parfois cruelle comme le piquant d’une abeille. Santa MONTEFIORE a une plume parfaite pour écrire ce genre d’histoire, pour nous plonger dans son univers et nous impliquer dans son récit.
Ces destins de femmes vont vous émouvoir, vous attendrir, vous énerver, vous faire passer par une montagne d’émotions, mais croyez-moi : le voyage en vaut la peine.
Un livre à lire si vous aimez les sagas familiales, les destins liés et les femmes fortes.
( https://lectrice-lambda.blogspot.fr/2017/10/la-fille-qui-aimait-les-abeilles-santa.html )
https://livresque78.wordpress.com/2017/10/04/laCe 6 octobre 2017 sort un magnifique roman, encore une fois, aux éditions Charleston.
Ceux qui suivent le blog régulièrement savent à quel point j’apprécie les parutions de cette maison d’édition, non seulement parce que ce sont de beaux livres mais aussi et surtout parce que ce sont des histoires qui touchent au cœur.
Celle dont je vous parle aujourd’hui est particulièrement touchante et poétique. La fille qui aimait les abeilles nous fait vivre l’histoire d’amour de Trixie mais aussi celle que sa mère a vécu, 40 ans plus tôt. Au fil des pages, nous découvrons aussi la force de la relation qui les unit l’une à l’autre.
Deux histoires remplies de passion, de déception, de transgression…Quel plaisir pour la lectrice que je suis, un vrai régal.-fille-qui-aimait-les-abeilles-de-santa-montefiore/
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