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LA ROCHELLE. Le commissaire divisionnaire Jacques Verdier, flic au pedigree irréprochable, s'apprête à prendre sa retraite dans six mois. Bien décidé à se la couler douce, il s'occupe des petits dossiers en cours, mais voilà qu'une touriste russe est retrouvée morte dans une chambre d'hôtel du centre-ville. C'est un suicide. Suicide tellement parfait que l'ambassade s'en mêle et classe vite l'affaire. Trop vite peut-être... Mais Verdier est de ceux à qui on ne la fait pas. Qui est cette femme ? Aucune idée. Que faisait-elle dans cet hôtel ? Pas d'information à ce sujet. Pourquoi a-t-elle fait ce voyage ? Les enquêteurs n'en savent rien. Le commissaire aimerait partir l'esprit tranquille. Il décide alors de faire appel à son vieil ami, Stan, un ex-flic aux manières peu orthodoxes. Ensemble, ils reprennent tout à zéro. Seules certitudes : l'enquête a été bâclée et le corps de la touriste est déjà dans un cercueil plombé en route pour Moscou...
Un hôtel… Une chambre dont la porte est fermée à clef « de l’intérieur », l’unique fenêtre fermés, pas de cheminée… Une touriste russe qui se suicide… L’Ambassade Russe qui fait rapatrier le corps en quatrième vitesse… Comme pour cacher quelque chose… Mais quoi ? Le commissaire Verdier est à 6 mois de la retraite et trop de questions le hantent… Stan, ex-flic et ami vient à la rescousse.
Avec « La femme à la Mort », Samuel Sutra, fait un petit clin d’œil au « Mystère de la chambre jaune » de Gaston Leroux, qu’on ne peut qu’apprécier. Son duo d’enquêteurs atypiques va tout reprendre et décortiquer cette enquête bâclée, dès le départ…
Une équipe de choc menée par un ancien flic, aux méthodes peu orthodoxes.
Malgré une intrigue sombre, l’auteur a réussi à plusieurs reprises à me faire sourire. J’ai apprécié cette plume maîtrisée, emprunte de Légèreté, parfois burlesque. Les dialogues sont par moment jubilatoires, créant un texte unique dans son genre.
Une plume directe qui ne se perd pas en descriptions trop longues, l’auteur ferre son lecteur et l’entraine dans les tréfonds d’une enquête rondement bien menée. Des retournements de situations très bien pensés, sans tomber dans les rebondissements répétitifs qui pourraient alourdir le récit. Le tout est nourri avec une gouaille de titi qui fait penser aux vieux films où l’argot donnait du corps.
C’est le deuxième livre de l’auteur que je découvre et je dois dire que l’auteur sait manier les mots et même si dans «Coupables» sa plume est beaucoup plus sombre, il ose une écriture totalement différente, qui m’a complètement embarquée.
Publié en 2012 aux Éditions Sirius, Flamant noir a eu l’excellente idée de rééditer ce texte, permettant ainsi de redécouvrir un excellent polar avec une très bonne intrigue.
C'est le genre de roman rafraîchissant que l'on peut lire d'une traite . Outre vous offrir un bol d'air maritime ce roman vous embarque sans coup férir dans une histoire captivante grâce à son réalisme et à un style qui sait accrocher le lecteur .
Les faits : La Rochelle de nos jours , une jeune femme d'origine russe est retrouvée morte dans un petit hôtel du centre. Tout semble penser qu'elle s'est suicidée : porte de la chambre fermée à clefs , fenêtre fermée de l'intérieur , l'arme encore dans la main de la défunte . C'est d'ailleurs ce que confirme le commandant de police Marchetti présent sur les lieux du drame .
L'enquête : Malgré les évidences le commissaire Jacques Verdier demande à un ami de 20 ans , Stanislas Naja , ancien barbouze mis en retraite prématurément par sa hiérarchie, de mener une enquête sur cette mort en sous-marin . En effet certains détails le gênent et son intuition de flic lui souffle que quelque chose "cloche" dans cette affaire trop rapidement classée à son goût et qu'il n'aimerait pas garder sur la conscience à six mois de la retraite.
Il est vrai que Stan dispose de sérieux atouts : une solide expérience , une discrétion qui fait partie de la panoplie nécessaire de tout agent des Services Secrets qui se respecte et surtout un réseau parfaitement tissé au cours de sa carrière dont certaines ramifications se trouvent justement en Russie . Mais tout cela ne serait rien sans le flair de l'ancien agent doublé d'une certaine insouciance naturelle qui va lui permettre de percer les mystères qui se cachent sous cette affaire , plus complexe qu'elle ne paraît au premier abord.
Rassurez- vous , Samuel Sutra ne nous refait pas une resucée du " Mystère de la chambre jaune " , il nous propose plutôt une intrigue policière bien ficelée alliant des personnages originaux et attachants avec en toile de fond la belle ville de la Rochelle . Des déambulations d'enquêteur qui mêlent les plaisirs de la chair(e) et de l'investigation . Un suspens final total . Une belle réussite.
Très belle intrigue dans laquelle on avance pas à pas et à pieds dans La Rochelle, au rythme de Stan. Chaque indice est exploité qu'il mène à un cul-de-sac ou pas. Difficile de ne pas voir la référence au Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux. Dans son polar, Samuel Sutra ne parle pas du fameux "Bon bout de la raison" de Rouletabille mais fait référence à un principe que je ne connaissais pas, le rasoir d'Ochkam. "C'est un principe en science, qui encourage la simplicité. Vous entendez battre des sabots, vous pensez cheval avant de penser zèbre. Les hypothèses les plus simples sont les plus vraisemblables. C'est un principe de parcimonie, d'une certaine manière, qui fait en grande partie la beauté des théories avérées." (p.140)
Evidemment, l'auteur sème doute et confusion dans l'esprit des lecteurs, car tout n'est pas si simple qu'il pourrait y paraître. En fait, on peut être amené à douter de tous à un moment ou un autre : et si c'était lui ? Ou elle ? L'intrigue est donc bien menée, embrumée jusqu'au bout -personnellement, j'avais quelques idées, mais pas les bonnes-, joliment agrémentée de personnages sympathiques, attachants. Le polar de Samuel Sutra fait aussi dans les relations humaines et ne se contente pas d'aligner des indices. Stan, qui revient à La Rochelle, un poil nostalgique ; son ami Jacques Verdier, un peu perdu à l'idée de quitter son boulot sur une affaire qui le titillera longtemps, et la belle Catherine la légiste, et Angèle la réceptionniste de l'hôtel, et Natasha la victime...
Tout s'emboîte parfaitement bien dans ce roman qui se lit d'une traite bien que -ou grâce au fait que- il n'y ait ni coup de feu, ni violence, ni description morbide, ni sexe -disons que si sexe il y a, Samuel Sutra décrit plutôt la montée du désir et laisse la porte close pendant les ébats.
De l'auteur, j'ai lu pas mal : la série des Tonton (voyez dans l'index au nom de Sutra) par exemple mais aussi d'autres titres, pas sur le registre de l'humour, l'excellent Kind of black par exemple ; on serait plus dans ce registre, du polar qui même si cette fois-ci n'a pas le jazz en fond sonore, est très mélodieux. La langue de l'auteur y est pour beaucoup, à la fois classique qui peut s'encanailler, passer du très factuel au tendre, du langage du flic au sensuel. Grand écart très largement réussi.
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