La question du changement de genre des enfants semble partout. Émancipation progressiste ou phénomène d'embrigadement idéologique ? Les psychanalystes Caroline Eliacheff et Céline Masson alertent sur les dérives du « transgenrisme » et son emprise sectaire sur les enfants.
Le poids de la culture LGBT, doublée de l'influence des réseaux sociaux, a donné une visibilité nouvelle aux enfants transgenres. Cette « dysphorie de genre », ou sentiment d'être né dans le mauvais corps, est-elle la manifestation d'un mal-être identitaire profond, auquel il convient de remédier au plus vite, ou un passage classique du développement de l'enfant ? Tout enfant se construit en effet par tâtonnements et identifications successives. Un garçon qui se déguise en fille ne traduit pas nécessairement un rejet de son genre.
Outre la nocivité des traitements utilisés (médicaments et chirurgies lourdes, irrémédiables, aux forts effets secondaires), la satisfaction trop rapide de ce désir de changement risque de porter atteinte à la construction psychique de l'enfant. Nombreuses sont les voix qui avouent avoir regretté cette transition, et plusieurs pays sont revenus sur la possibilité de prescription de traitements précoces.
Au nom de la protection de l'enfance, les psychanalystes Caroline Eliacheff et Cécile Masson, spécialistes du sujet, se font un devoir de dénoncer ce prétendu « droit à l'autodétermination » qui banalise un dogmatisme menaçant la santé des enfants.
Un livre dont j’attendais davantage mais qui reste toutefois intéressant à lire. Je reste un peu sur ma faim dans le sens où j’aurai aimé que ce soit plus développé. Les autrices me semblent avoir seulement soulevé un problème majeur sans trop rentrer dans les détails. Sans trop non plus tomber dans le détaillé, j’attendais tout de même que ce soit plus creusé.
J’ai toutefois apprécié lire ce livre qui montre un certain embrigadement sectaire auprès de jeunes vulnérables qui se laissent influencer et les lancent dans un engrenage souvent irréversible.
Mmes Eliacheff et Masson dénoncent aussi les paradoxes de certaines lois qui se contredisent au détriment final des enfants.
Les autrices ne dénigrent absolument pas les personnes transgenres, au contraire. Elles montrent les dérives liées aux activistes. Il est triste de constater de la manipulation de nombreux enfants, ados mais aussi médecins.
Autre point soulevé, les traitements hormonaux.
Avec le covid, combien de gens se sont opposés à la vaccination car elle n’était qu’expérimentale, que son efficacité n'était pas prouvée ou que l'on n'avait pas assez de recul ? Et bien les traitements hormonaux, et plus particulièrement ceux donnés aux femmes n’ont fait l’objet d’aucune approbation ni autorisation de mise sur le marché par les autorités sanitaires. Or tout produit pharmaceutique le nécessite.
Les effets secondaires des traitements pour les trans sont souvent peu expliqués aux patients et ils sont nombreux et souvent dangereux à terme. Officiellement ils sont donc proscrits mais pourtant utilisés…
« Dans l’état actuel de nos connaissances, les traitements médicamenteux peuvent être qualifiés d’expérimentations médicales sans preuve d’innocuité tandis que la chirurgie dite de réassignation est mutilante. N’est-ce pas formellement contraire à la déontologie médicale, le primum non nocere du serment hippocratique ? « (p75).
Un livre qui fait peur, qui fait réfléchir. Edifiant.
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